Dyspistia

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Le dyspistia, ou “feu de défiance”, est un rite typiquement mesigue, pratiqué au sein du monachisme, mais non-reconnu officiellement par le Monastère Adaarion.

Déroulement

Un pilier arbitré est monté, à proximité du lieu de vie de la communauté, et face à une direction d’où un ennemi pourrait venir. Une fois le pilier installé, un feu est préparé autour et allumé à la nuit tombée, au cours d’une prière. Ce qui suit varie : la communauté peut veiller autour du feu, organiser une fête ou simplement laisser le feu brûler. En temps de guerre, il arrive parfois aussi que le rite soit organisé pour entretenir le morale de la communauté, mais il est éteint ensuite, par sécurité, et à la déception de certains.

Il peut arriver que le rite soit combiné avec une bénédiction guerrière. Dans ce cas-là, il arrive souvent que les armes des guerriers soient passées d’un coup rapide dans le feu. Cette pratique a amené certaines communautés à parfois placer des armes dans le feu, pour ajouter à la défiance.

Rôle

Généralement pratiqué sur les côtes, durant les saisons de navigation, le feu de défiance est un rite de protection et de résolution. Par ce rite, la communauté locale proclame sa foi en sa capacité à se protéger, et son refus de se cacher ou de fuir. Le fait d’allumer un feu sur les côtes est aussi un symbole, puisque durant la nuit, il peut aider un navire écumeur à accoster et s’adonner au pillage.

Le rite est également pratiqué par les échoueurs les plus religieux.

Depuis l’indépendance de Mesigios, le rite est aussi devenu un symbole d’indépendance.

Controverse

Certains piliers arbitrés, utilisés pour un dyspistia, sont en bois et brûlent donc au cours du rite. Certains moines tolèrent la choses, mais beaucoup considèrent qu’il s’agit là d’un acte impie, et proclament parfois un anathème à l’encontre de ceux qui sacrifient ainsi un objet sacré.