Encyclopédie Legallier : Volume III

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Note importante
  • L'encyclopédie Legallier est un ouvrage RP. Il n'a pas vocation à servir de référence dans l'encadrement. Les théories et méthodes qui y sont recensées peuvent être vraies comme fausses, utiles comme totalement fantaisistes. En aucun cas l'encyclopédie Legallier n'est une référence HRP pour savoir ce qui fonctionne ou non.
  • Le Guide de l'apothicaire est la seule référence pour l'encadrement des soins par les apothicaires.


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Cet écrit a été rédigé par un auteur inconnu et se trouve sur l'Ancien Monde.

Encyclopédie Legallier
Volume III
Théorie en Vogue


Ce tome fait partie de la collection de l'Encyclopédie Legallier, à la pointe dans le domaine de la médecine.




Préface

Les théories médicales ont été nombreuses, et il serait long et fastidieux d'en faire une liste complète. Cependant, nous avons choisi de présenter les courants de pensée les plus influents présentement. Voici les quatre théories sur lesquelles sont réellement menées des expériences scientifiques faisant foi.



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Chapitre I : Théorie Religieuse Extrémiste


Certains extrémistes religieux enseignent qu'Arbitrio envoie parfois la maladie comme punition et que, dans ces cas, se repentir est le seul moyen amener à la guérison. Cette croyance les conduit à recourir à des pratiques comme la pénitence et le pèlerinage, comme étant les moyens uniques de guérir d’une maladie. Cette doctrine de plus en plus rare ne considère pas la médecine comme une profession convenable pour les croyants, du fait que la maladie soit souvent une punition du ciel. Arbitrio est alors considéré comme le médecin divin qui envoi la maladie ou la guérison selon sa volonté. Toutefois, la majeure partie des ordres aujourd'hui a évolué de cette théorie, et considère le facteur d'Arbitrio comme une partie importante et nécessaire de la guérison, mais pas unique.



Chapitre II : Théorie des Humeurs


Le corps est constitué des quatre éléments fondamentaux :


air, feu, eau et terre possédant quatre qualités : chaud ou froid, sec ou humide.


Ces éléments, mutuellement antagoniques (l'eau et la terre éteignent le feu, le feu fait s'évaporer l'eau), doivent coexister en équilibre pour que la personne soit en bonne santé. Tout déséquilibre mineur entraîne des « sautes d'humeur », tout déséquilibre majeur menace la santé du sujet.



Pour les anciens, il existe quatre humeurs : le sang, produit par le foie et reçu par le cœur (caractère sanguin ou jovial); la phlegme ou lymphe, rattachée au cerveau (caractère lymphatique); la bile jaune, venant également du foie (caractère bilieux, plutôt enclin à la violence); et la bile noire, venant de la rate (caractère mélancolique/anxieux).



Ces humeurs correspondent aux quatre éléments, eux-mêmes caractérisés par leurs propres qualités :


  • Le Feu : chaud et sec
  • L' Air : chaud et humide
  • La Terre : froide et sèche
  • L' Eau : froid et humide.


Selon leur prédominance, ils vont déterminer les quatre tempéraments fondamentaux :


  • Le Bilieux (feu, chaud et sec), est « enclin à la colère »
  • L' Atrabilaire (terre, froid et sec), « se dit de celui qu'une bile noire et aduste rend triste et chagrin »
  • Le Flegmatique (eau, froid et humide), « se dit de l'homme calme et imperturbable, qui garde son sang-froid, presque apathique »
  • Le Sanguin (air, chaud et humide), « Celui en qui le sang prédomine sur les autres humeurs. Il est d'humeur gaie, parce qu'il est sanguin, d'un tempérament sanguin. »


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Les âges de la vie correspondent à une évolution de l'individu qui possède une chaleur maximale au début de sa vie qu'il perd peu à peu pour devenir un vieillard froid. Lorsque l'absence de chaleur rend la coction des humeurs, notamment du sang, impossible, le sujet meurt.

Ces âges de la vie correspondent aux saisons. Les hommes ont leur Brumaire, leur Thermidor et leur Nivôse. Mais comme les grands cycles du temps correspondent aux petits cycles, une journée est aussi comme une année, avec sa chaleur sèche du jour et sa froideur humide de la nuit. Le médecin doit donc observer les heures et les saisons les plus favorables pour saigner ou purger les malades.


Lors d'un déséquilibre, quand une humeur l'emporte sur toutes les autres, ou que son influence est excessive, les maladies physiques et psychiques surviennent. Les traitements sont donc calculés pour rétablir l'équilibre et les régimes pour le maintenir : on peut corriger l'excessive froideur des vieillards en leur faisant boire un peu de vin, mais la chaleur excessive des jeunes gens leur interdit absolument cette boisson. Si l'humeur ne peut s'évacuer naturellement (par vomissement, saignement de nez, urine ou défécation), on peut avoir recours à des remèdes qui vont la provoquer (purgatifs, saignées, ampoules).



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Dans le cas contraire, lorsqu'une humeur fait défaut, on peut y remédier par une nourriture appropriée, ou des exercices.



Chapitre III : Théorie de la Contage


Certaines maladies, dites "maladies contagieuses" peuvent se transmettre d'un individu à l'autre. C'est bien souvent la cause première des épidémies. On parle alors de personnes infectées (les malades) et de personnes non-infectées.


Sans encore pouvoir expliquer ce phénomène au niveau organique, les médicastres sont parvenus à définir trois points d'entrées de la maladie, qu'on protègera afin de limiter le risque d'infection (il semble que selon le type de maladie, il faille privilégier l'un ou l'autre point d'entrée) :


  • La voie respiratoire : le sujet infecté contamine l'air ambiant, en expirant sa maladie. Il faut donc éviter d'inspirer trop près de lui, ou porter un masque de protection (voir volume II).
  • La voie digestive : le sujet infecté contamine ce qu'il mange. Si une autre personne mange la même chose, ou dans le même récipient, il s'expose à la maladie. Le sujet doit donc manger et boire dans des récipients qu'on brulera après usage.
  • La voie cutanée : certaines maladies semblent se transmettre par simple toucher avec la sujet infecté. Pour éviter cela, le médecin portera des gants, une tenue complète qui lui couvrira le corps, un chapeau et un masque. Quant au sujet, il sera isolé jusqu'à ce que la maladie disparaisse.


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Puisqu'à ce jour, aucun médicastre n'a été en mesure de déterminer quelle voie utilisait quelle maladie, il conviendra de respecter ces trois procédures pour chaque maladie classée "contagieuse". En cas d'épidémie, on isolera tous les sujets infectés ensemble, puisqu'il apparait que l'exposition à la maladie d'un sujet déjà contaminé n'aggrave pas les symptômes.



Chapitre IV : Théorie de l'Hygiène


Ce n'est que récemment que ce courant de pensée à vue le jour, d'après des études provenant de Golvandaar. Lors d'une intervention médicale, il est courant de nettoyer les plaies avec de l'eau, non pour soigner mais pour y voir clair, et y chasser le sang qui s'accumule. Et bien, d'après ces études, l'hygiène aurait aussi un effet curatif ! Mais attention, pas n'importe quelle hygiène. Laver les plaies d'un patient ne va certainement pas le soigner.


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Il est bien précisé que cette méthode n'a pas d'effet thérapeutique à elle seule, mais utilisée en complément, ou plutôt après, l'intervention médicale, le patient verrait ses chances de survie augmentée d'au moins le double.


Cette méthode consiste donc à laver les plaies après intervention, mais pour observer un effet, il ne faut pas utiliser n'importe quoi : de l'eau et du savon n'ont aucun autre effet que d'atténuer l'horreur de la vision de la blessure.


En revanche, si l'on applique un lavement à base d'eau chaude salé bénite par un homme saint, on peut constater un réel impact médical, et une augmentation nette des chances de survies.


Selon ces mêmes recherches, une dose importante de parfum appliquée sur une plaie aurait le même effet. Cette méthode beaucoup plus couteuse nous laisse penser que l'argent achète vraiment tout, et qu'il est peut-être naturel que la bourgeoisie ait de meilleure chances de survie.




Références de l'Ouvrage

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