L'égoïsme dans nos actes
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Cet écrit a été rédigé par Aamos nkönen, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.
Sommaire
Préface
Je tiens à signaler que cet essai à de fortes chances d'être pénible à la lecture, l'art de l'expression n'étant pas mien.
Ceci dit, à travers cet essai, je vais essayer de vous transmettre relations interhumaines qui me fut longue à élaborer.
Introduction
Chaque personne peut se rendre compte, si elle est un tant soi peu attentive, que beaucoup d'actes sont motivés par de nombreuses raisons sous-jacentes, et cet essai traitera d'une raison qui en commande bien d'autres.
Chapitre Un : Définitions
Parce que savoir de quoi l'on parle, évite de nombreuses mécompréhensions.
Commençons par l'essence de cet essai, le social. Dans l'usage courant que l'on fait de ce terme,ce que l'on qualifie de social c'est ce qui se rapporte aux autres. Ce mot servira à parler des relations qu'entretiennent les Hommes au sein d'une société. Une société étant elle-même un regroupement organisé de personnes. On peut donc approfondir la définition en précisant que le social, ce sont les relations qu'ont les Hommes entre eux et qui déterminent l'organisation de leur regroupement.
Passons à un autre mot important dans cet essai, l'égoïsme. Ce terme se rapporte à nous même, et dans son usage courant se réfère à une personne qui recherche son profit au détriment des autres. Pourtant, de façon plus rigoureuse, on peut étendre le sens de ce mot à tout moment où l'on pense à soi.
Enfin, le mot action, qui dérive du verbe agir, se rapporte au fait de mettre en œuvre une chose. Cette chose pouvant être des paroles, des moyens techniques et financiers, des pensées, et ainsi de suite.
Chapitre Deux :La raison essentielle
Les définitions faites, attaquons nous au sujet principal de cet essai.
Comme écrit dans le chapitre précédent, le social régit notre organisation. Comme écrit dans le chapitre précédent, le social régit notre organisation. Seulement, qu'est ce qui nous motive nous en tant qu'Homme ? Bien souvent, c'est ce qui nous intéresse directement ou indirectement. Avez vous déjà porté intérêt sur une chose complètement éloigné de votre propre personne ? En réalité, peu choisissent de le faire car s'occuper d'une chose en total désintérêt de l'apport que cela peut avoir pour sa propre personne est une perte de temps pour beaucoup. Et donc, l'Homme motive très souvent ses actions par des raisons égoïstes.
Et l'altruisme ? Que dire de ces actions qui bien souvent n'ont d'altruiste que la forme, puisque sous cet aspect altruiste se cache bien souvent une ou des raisons égoïstes. En effet, un comportement altruiste peut potentiellement nous apporter beaucoup de choses, notamment la reconnaissance des autres. Et qu'est ce que la reconnaissance des autres peut apporter à une personne ? De l'estime, des amis, du pouvoir, et j'en passe.
Si je digresse un tant soi peu, on ne pourrait qualifier un comportement d'altruiste que lorsque ce comportement n'apporte aucun bénéfice à la personne qui est à à l'origine du comportement. Et par bénéfice, j'entends même la notion de satisfaction personnelle, puisque altruiste vient du mot autre, et que dans autre il n'y a pas moi. Vu la difficulté de produire un tel comportement, on admettra que le mot altruiste pourra qualifier une personne qui aide son prochain sans en tirer un gros bénéfice personnel.
Donc, on arrive au point où si on résume, l'égoïsme détermine le social qui détermine lui-même l'organisation entre les Hommes.
On a donc une société contrôlée par l'égoïsme.
Ceci dit, on peut se demander dans quelle mesure l'égoïsme de chacun intervient dans une société. Sachant que dans une société, tout le monde n'ayant pas la même importance,on peut postuler que l'égoïsme d'une personne à d'autant plus d'impact que la personne à de l'importance.
En effet, la reine n'a pas le même pouvoir qu'un simple habitant si l'on prend Esperia comme exemple. Et donc, si l'on admet que la personne qui détient le pouvoir est sous-tendue par des raisons égoïstes au même titre qu'un autre, on comprend aisément que les conséquences ne seront pas les mêmes comparé à l'égoïsme d'un simple habitant.
C'est ainsi que l'égoïsme des uns dictera la vie des autres, et dirigera leur propre égoïsme.
Cette notion d'égoïsme dictateur est une notion importante à toute personne ayant la Foi. En effet, chacun se souviendra du Temps du Sacrifice de la Genèse, où Arbitrio choisit de faire don de son propre Cœur au monde, pour nous façonner, et permettre à l'Ordre précédemment érigé de perdurer. Tout croyant fidèle devra alors se surpasser pour suivre l'exemple d'Arbitrio, et faire don de soi au mépris du plus simple et vil égoïsme.
Chapitre trois : A propos des instances religieuses
Mais alors que nous avons vu que l'égoïsme est ce qui dirige la vie, via la recherche du bénéfice personnel avant le reste, et qu'Arbitrio nous donnait pourtant l'exemple du Don de Soi. Qu'en est-il des instances religieuses qui sont censés nous guider ?
Une instance qui est une organisation de personne, fonctionnant sur un mode hiérarchique, et dont l'autorité n'est pas à remettre en cause, saurait-elle s'affranchir de l'égoïsme premier auquel chacun de nous est soumis ?
J'oserais répondre que non, et j'ajouterai même que ce sont parfois les premiers soumis à tel égoïsme.
Il est en effet facile de céder à la facilité du pouvoir que procure l'autorité naturelle des chefs religieux, pour assouvir son propre besoin.
Il est également tentant de vouloir gravir les marches hiérarchique pour agrandir son propre pouvoir et sa propre influence.
Si nous devions prendre un exemple, je choisirais celui de la Phalange d'Esperia. Phalange dont l'opportunisme n'est plus à démontrer, et dont l'acharnement à détruire les visions différentes, prouve que l'intérêt et la bestialité n'est pas si loin de nos chefs religieux.
Cet égoïsme des instances religieuses doit être combattu à tout prix, afin de se rapprocher le plus possible des projets d'Arbitrio, qu'il nous a enseigné à travers la genèse.
Conclusion
Alors que nous avons vu que l'égoïsme touche toute action que nous pouvions mener, et que les instances qui étaient censées s'en affranchir en étaient gangrénée, je souhaite émettre une note d'espoir.
En effet, le fait que vous lisiez ce petit ouvrage indique déjà que vous même vous vous êtes intéressé à la question, et que dès lors vous y penserez. Et en y pensant, vous vous rendrez compte de bien des choses.En s'en rendant compte, alors vous modifierez votre comportement, et vous vous approcherez de la mission première qu'Arbitrio nous à confié.
