L'art de fumer la pipe volume 2

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Cet écrit a été rédigé par Leoplodine, en collaboration avec Edredine, et se trouve sur la nouvelle Esperia.


Note du Scriptorium

Edition Commanderie D'esperia 522. Auteur : Dame Dewhel. Scribe : Praesco Duclairvaux.

SUITE DU CHAPITRE, PRÉPARATION & FUMAGE.

Comment bourrer sa pipe ? Votre tabac étant à bonne préparation, comme nous l’avons vu précédemment, vous allez le déposer par petites pincées successives bien aérées et sans tasser. Lorsque vous arrivez en haut du foyer, vous pouvez commencer à presser votre tabac un peu plus, ceci afin de continuer votre bourrage. En effet, c’est seulement à la fin que l’on tasse son tabac, ce qui permet d’avoir un serrage plus lâche à la base et plus serré en haut. Cette opération est déterminante pour un bon fumage.

N'oubliez pas :

Un mauvais bourrage = Un mauvais fumage avec un mauvais tirage.

Un bon bourrage = Un bon fumage et un grand plaisir.

Si votre bourrage est réussi, vous aurez une pipe qui se conduit en douceur, que vous ne rallumez pas car la combustion sera parfaite : vous pourrez ainsi tirer une petite bouffée toutes les dix à quinze secondes en goûtant le plaisir en bouche de l’arôme de votre tabac. Avant même de présenter la flamme, vérifiez que votre bourrage est réussi: mettez votre pipe en bouche et faites un essai de tirage. Si vous devez forcer pour aspirer, c'est que vous avez trop tassé votre tabac. Il faut donc redéposer tout le tabac sur une feuille de papier et recommencer. En revanche, si l’air est freiné par le tabac et l?aspiration fluide, alors mes félicitations ! Vous avez réussi et vous pouvez passer à l’étape suivante: le fumage.

L'art d'allumer sa pipe Nous y voilà. Le bourrage étant bien fait, je présente la flamme et j'aspire afin d'allumer toute la surface. Puis, je tasse une nouvelle fois immédiatement les quelques cendres que je viens de faire, sans les éliminer. Souvent, à ce stade, ma pipe s?éteint et je renouvelle l’allumage. Et là commence le vrai plaisir, puisque je vais pouvoir tirer de petites bouffées et goûter tout l’arôme de mon tabac.

Au fur et à mesure de mon fumage, je vais tasser tout doucement en pressant les cendres avec le pied de mon cure-pipe, ceci afin de conserver un serrage homogène dans mon foyer. Si je tasse trop, je coupe le tirage. Si je ne tasse pas assez, j’aurais un tirage trop fluide et je finirais par ne plus aspirer que de l’air. Sachez que la couche de cendre qui se crée dès le début forme un chapeau qui aide la combustion. Gardez toujours une petite couche de cendre dans votre foyer en cours de fumage. Et n’oubliez pas que votre pipe doit être tiède, qu’elle peut devenir chaude en cours de fumage mais que, en aucun cas, elle ne doit être brûlante. C’est lorsque votre pipe est tiède que le plaisir est le plus grand. Les pièges à éviter sont donc: un tabac humide, un fumage rapide, de grosses bouffées, une pipe brûlante, et bien sûr l’humidité qui arrive à la bouche et qui vous pique la langue !


ACCESSOIRES DU FUMEUR DE PIPE

Tasse-braise Le tasse-braise ou bourre-pipe est l'accessoire indispensable du fumeur de pipe. Il sert à tasser les braises après l'allumage et si nécessaire au long du fumage pour assurer une bonne combustion du tabac.


Il peut prendre différentes formes et se rapproche parfois de l'objet d'art. À l'inverse, un simple bout de bois peut servir de tasse-braises, c'est d'ailleurs ce qu'utilisent beaucoup de paysans.

Nettoie-pipes Le nettoie-pipe, également appelé chenillette, est indispensable à l'entretien de la tige et du tuyau de la pipe. Idéalement, il doit être passé dans la pipe entre chaque utilisation, pour la nettoyer du liquide et de la suie engendrés par la combustion du tabac. La chenillette est faite d’une mince tige de fer enroulé d’un tissu ou d’une matière douce, destinée à recueillir les saletés sans pour autant abîmer la pipe. La plupart du temps, je démonte mes pipes une fois ces dernières refroidies et je les nettoie de long en large avec un tissu légèrement imbibé d’eau clair.