L'epave d'Avril

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Cet écrit a été rédigé par Sini et se trouve sur la nouvelle Esperia.


La découverte.

Nous sommes au commencement du mois d’avril 523. La cupidité pousse mes chaînes à explorer les vieilles galeries d’une mine d’argent réputée tarie. L’excursion n’a rien de périlleux mais on s’y fatigue vite. Une fois la visité terminée, j’ai pris la direction de la mer pour me rafraîchir un peu. C’est à ce moment que j’ai découvert la silhouette de l’épave, au loin à l’autre bout du rivage. J’ai trottiné jusqu’au lieu pour y découvrir le reste d’un vieux bâtiment. Je suis retournée en ville pour chercher des soutiens ou au moins avertir les autorités compétentes de cette découverte.



La drôle d’expédition du 1 Avril 523.

Nous sommes le premier du mois d’Avril 523 et je suis motivée à monter un petit groupe pour découvrir les secrets de l’épave. J’en parle à gauche et à droite, les esperiens ne manifestent pas d'intérêt pour mon histoire. Un lieutenant de la garde m’indique que la garde compte s’en charger mais sans motivation. Je continue ma recherche d’équipier. Ce n’est pas facile de trouver des volontaires quand on est une petite esclave sans attrait. Amusée, je découvre petit à petit que l’épave est connue de plusieurs personnes. Ces dernières demeurent discrètes dans l’espoir d’être les premières à rafler le butin. Je poursuis mes efforts et parvient finalement à recruter deux personnes. Joie sur le chemin, nous recrutons deux autres personnes supplémentaires : des gardes motivés. Ils nous proposent de nous équiper et nous les suivons avec enthousiasme jusqu’au fort de la garde. A partir de ce moment, la situation a commencé à devenir étrange. Je m’attendais à ce que les gardes ressortent avec des cordages et tout le nécessaire pour escalader l’épave en toute sécurité. Ils sont sortis de la caserne dans une dégaine de guerre. Notre groupe drôlement surarmé pour visiter une épave a quitté Esperia par le Bourbier en empruntant la petite porte menant directement à la plage du chantier Navale. La plage fut témoin de la jonction de deux armées. Une scène surréaliste avec nos gardes tout en fer d’un côté, les vaavha tout en armes également et les praes au centre de l’histoire. Quelques provocations, quelques regards en croix et les hommes d’armes se sont mis à faire ce qu’ils savent faire de mieux : s'entraîner. De mon côté, j’ai quitté l’endroit pour pêcher avec Di. J’ai attrapé le premier poisson de ma vie : un anchois !



L’épave.

Le lendemain j’ai expliqué la situation à mon jeune maître Tylkian ainsi qu’à son capitaine Jasper. Nous avons pris une barque et nous sommes allés sans attendre vers l’épave. Les vaavhas de la veille étaient déjà présents sur les lieux. Il y avait Onak, Aksoli, l’esclave Ulf et plus loin dans la plaine un cavalier roux ainsi que Rune. Mon maître et Jasper ont fait le tour des lieux. Après avoir constaté qu’une épave abrite peu de trésors, ils sont partis. De mon côté, je me suis limitée à une analyse plus ou moins technique du bâtiment. Les navires n’ont jamais été un sujet d’étude pour moi. Tout du moins, en observant la coque de la même manière que je peux observer un étai dans une mine, voilà mon idée de la chose.

“La coque est dans un état de délabrement avancé. L’épave a débuté le lent processus de désintégration de ses composants. Si elle n’avait pas rencontré le rivage esperien, elle serait sans aucun doute au fond de l’eau. De toute évidence, il n’y a qu’une partie du bâtiment qui s’est échoué sur notre côte. Des dépouilles dans une situation avancée de décomposition ont été découvertes à bord. Le nombre de victimes s'élève à une demi-dizaine et des traces témoignent de mort par violence. L’identification du bâtiment est incomplète. De part les symboles et les couleurs des voiles, nous avons déterminé la provenance du bâtiment : La République Marchande de Caroggia. La trouvaille d’une pièce de Azalan, la monnaie de la République, semble confirmer cette provenance.

“La cause de l’avarie reste méconnue mais peut-être que le carnet retrouvé à bord donnera des indications supplémentaires. A l’heure actuelle plusieurs thèses sont possibles allant de la mutinerie à l’attaque pirate en passant par la maladie.

La fin.

A ce jour du 12 Avril 523, l’épave continue sa lente nécrose au loin de la cité. Les vaavhas avec l’autorisation morale du moine Velkan ambitionnent de la détruire par le feu. Ils pensent qu’elle serait à l'origine d’une maladie. Le carnet demeure à ce jour entre les mains de la Bibliothèque d’Esperia et l’attente de nous divulguer ses secrets.

Sneni.