Le Dernier Souffle

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Cet écrit a été rédigé par Lynni et se trouve sur l'Ancien Monde.

Sur un papier rangé dans son précieux livre, Lynni écrit une histoire, s'ennuyant un peu.


Le Dernier Souffle, l'histoire d'une vie effleurée

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Les nuages étaient épais, laissant tomber de légers flocons sur son visage. Son dernier sourire... Resta gravé sous ce froid de Nivôse. Les yeux ouverts, tenant fermement une main et tentant d'enlever les larmes d'un visage, ce fût son dernier souffle.

Tout commença un soir d'été, la nuit était pleine et les cris d'un nouveau né retentissaient sous la lune qui veillait sur lui. C'était une magnifique petite fille qui venait de voir le jour. Elle grandit et devint une bonne personne. Elle avait un visage plutôt fin, et des yeux pétillants de curiosité qui n'avait pas disparu pendant sa croissance. Elle était plutôt mince et petite, et débordait toujours d'énergie. Ses cheveux blond cendré était plutôt long, ses yeux bleus-gris ressortait avec son teint blanc. Elle rendait toujours service aux personnes du village et, quand elle n'avait rien à faire, elle peignait les paysages alentour. Son talent était reconnu de tous, et sa mère lui apprenait à peindre, pour pouvoir s'améliorer encore et encore. Elle avait toujours un petit carnet sur elle avec un crayon, et quand elle découvrait une nouvelle chose ou un bel endroit, elle l'esquissait.

Un jour, alors qu'elle donnait ses derniers tableaux aux villageois, elle se mit à tousser violemment, crachant un peu de sang, avant de faire un malaise. Elle se réveilla dans sa chambre, puis subit de nombreux tests, sa toux ne faiblissant pas, perdant peu à peu la vue... Quelques temps plus tard alors qu'elle se levait pour aller voir ses parents, la porte étant entrebâillée, elle aperçu ses parents pleurer pendant que le médecin faisait non de la tête. Elle comprit tout de suite et décida de se forcer d'aller mieux, pour rassurer ses parents, jusqu'au jour où l'on l’emmènera. Ses parents entrèrent dans sa chambre, elle se leva et arbora un magnifique sourire tout en marchant, avant de ne plus pouvoir tenir sur ses jambes, sa vue se faiblissant de plus en plus, se déformant petit à petit. Ils l'a rallongèrent, pendant qu'un sentiment amer remontait dans la gorge de la jeune fille, ses parents lui disant que tout allait bien, qu'ils allaient bien s'occuper d'elle. Elle ne pouvait rien faire. Juste attendre.

Elle s'endormit mais dans son rêve, tout était en noir et blanc. Elle se réveilla, ouvra les yeux... Mais ne vit rien. Elle pleura, se demandant pourquoi à son âge cela lui arrivait. Après avoir séchée ses larmes, elle demanda à avoir un tableau, et se mit à peindre ce qu'elle avait vu, ne faisant que des tableaux en noir et blanc. Elle s'habitua peu à peu de peindre à l'aveugle et de ne plus voir autour d'elle, ne pouvant plus se déplacer sans aide, sa force diminuant chaque jour.

Et puis la Nivôse arriva. Elle qui n'était pas sortie depuis longtemps, tourna sa tête vers la fenêtre à coté de son lit, touchant les carreaux pour sentir la fraîcheur extérieur sur ses doigts. Elle sentait que c'était bientôt fini. Quand elle sentit que le peu de force qui lui restait commençait à partir, elle demanda à sortir dehors. Bien sûr, ses parents refusèrent catégoriquement. Elle insista longtemps, et après un moment, ils acceptèrent. Ils l'habillèrent chaudement, et sortirent en la portant. Ils s’assirent dans la neige, puis la jeune fille se mit à tousser en crachant du sang et dit :"J'ai... Eu une vie pleine de bonheurs... Avec des parents formidables... Un village que j'adore... Je voudrais que... Vous sachiez que j'ai été heureuse... Seize longues années auprès de vous... Rythmé dans un quotidien entraînant... Je n'aurais pu rêver de mieux... Non... Ne pleurez pas... Prenez ce jour comme un nouveau départ... Que votre petite fille est en paix avec elle même... Sachez que... Je... Vous.... Aime........" Tenant la main de sa mère et tentant d'enlever les larmes du visage de son père, dans un dernier sourire rempli de bonheur et mélancolique, après ses derniers mots... Ce fût son dernier souffle. Ses parents pleurèrent, pendant des années... Des années... Et ils réussirent à enfin accepter la mort de leur fille.

Depuis, dans ce petit village, en hommage à cette jeune fille, les jeunes enfants apprirent à peindre des tableaux en noir et blanc, à l'aveugle, et chaque année, en Nivôse, ils étaient brûlés et les villageois autour du bon feu faisaient la fête. Les véritables tableaux de la jeune filles furent garder, et servirent d'héritage, de simple tableaux noir et blanc. Le village fut réputé pour les nombreux peintres qui en venait, et une école de peinture fut construite et nommée au nom de la jeune fille.