Le Roi Lyor
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Cet écrit a été rédigé par Sven, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.
Qu’il avait conquis de son épée et son heaume
Il était réputé, d’une bonté, d’une sagesse
Le royaume tout entier vénérait son altesse
Qui au fil des batailles, des conquêt-es glorieuses
Avait eu trois filles, de sa femme pourtant hideuse
Lassé de son pouvoir et de sa gloire d'antan
Aujourd’hui fatigué, rattrapé par le temps
Aspirait à présent, au repos, à l’amour
A trouver celui, qui hérit’rait de sa cour
Il souhaitait partager son royaume à ses filles
Rien ne comptait, à ses yeux plus que sa famille
Laquelle pourrait lui prouver qu’elle l’aimait vraiment ?
Tel était son défi, il ferait son testament
Ava était belle, adulée de tous les hommes
Elle n’eut aucun mal à séduire le gentilhomme
Atara était forte, elle lui faisait honneur
Elle défendrait ses terres, à la force de son coeur
Abigaïl silencieuse, ne put trouver ses mots
Pour lui dire son amour, rien ne s’rait assez beau
Le roi Lyor attendait, et se mit en colère
Si elle ne l’aimait pas, il oublierait sa dernière
Les deux ainées héritèrent, chacune d’une moitié
Abigaïl quand à elle, a été exilée
D’Atara ou d’Ava, n'eut aucune compassion
Elle du supporter seule, ce terrible abandon
Elle partit le lendemain, une mine funéraire
Aussi loin qu’elle fût, elle chérirait son père
Les années passèrent, le vieux roi vivait encore
Entouré de ses filles, qu’il couvrait chaque jour d’or
Du matin au soir, elles comblaient tous ses désirs
Se tardant secrètement de ce qu’elles allaient jouir
Les deux soeurs, peu patientes, finirent par comploter
Pour faire tomber le roi, et pouvoir hériter
Le roi Lyor, trop naïf, était loin de prévoir
Que ses deux filles, tant chéries, allaient le faire choir
Fatiguées d’attendre leur heure, gamines capricieuses
Elles s’emparèrent du trône, les deux reines audacieuses
Le roi, peu résistant face au nouveau fléau
Fut vaincu et envoyé derrière les barreaux
Loin du temps ou il repoussait ses ennemis
Il était désormais aussi faible que soumis
Rempli de chagrin, et en proie à ses regrets
Il espérait juste qu’Abigaïl lui pardonnerait
Alors qu'il renonçait, et se laissait mourir
La nouvelle circulait, Abigaïl pu agir
Elle leva une armée, et marcha vers ses soeurs
Pour sauver le roi, tuer les usurpateurs
Les soldats s’étendaient jusqu’à pert-e de vue
Arrivant au château, elle était attendue
Faisant fi du danger, elle alla tête haute
Libérer son aimé père du joug des despotes
L’ancien roi pu s’enfuir, grâce à ce coup d’éclat
La laissant condamnée à livrer ce combat
Atara si fière d’elle, mît ses forces en déroute
Elle ne pût battre en retraite, Ava bloquait sa route
Abigaïl fut arrêtée par ses deux aînées
Et le roi Lyor fut contraint de se faire discret
Il voyagea pour rassembler ces étendards
Malgré sa volonté, il était trop tard
Abigaïl eu payé le prix de son erreur
Ayant rejoint trop tôt son éternelle demeure
Lyor récupéra le corps de sa fille aimé
Mais toutes ses larmes ne la ramèneraient jamais
Les deux soeurs quand à elles, se sont entre-tuées
Jalouses de savoir laquelle allait gouverner
Le roi n’ayant sut faire preuve de discernement
L’histoire de sa vie se termine si tristement
Lyor : Lumière
Abigaïl : Joie du père
Atara : Couronne
Ava : Je désire
Auteur : Sven.
Inspiré de "Le Roi Lear", de William Shakespeare.
