Le nouveau monde qadjaride

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Cet écrit a été rédigé par Tony eldermann et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.


I) La plus grande menace.

Des évènements dramatiques, le nouveau monde en a connu, mais quoi de plus normal pour une nouvelle cité née d'un néant, sur une terre vierge? La cohabitation des peuples du monde, essayant de survivre malgré les moeurs de chacun, malgré le passé douteux d'un bon nombre de ses citoyens, Esperia se maintient, se développe aux yeux de tous.

Mais la menace dont la cité fait face aujourd'hui, est sans doute le plus grand danger jamais enduré par les Esperiens, la venue d'un peuple rusé, dominateur faisant régner sa loi par un rapport de force qui soumet aujourd'hui notre gouvernement pourtant légitime. Illusioniste, arnaqueur, traitre, ce peuple n'est pas composé de travailleurs de la terre, ni de libraires ou de scientifiques, non, ce sont des assassins qui se complaisent à vivre dans les ténèbres d'un trou au passé aussi sombre que ses habitants. Ils ne travaillent ni pour la communauté Esperienne, ni pour un seigneur, ils ne travaillent que pour assurer, en tant que peuple faisant tous partie d'une même famille, une domination sans pitié sur le reste du nouveau monde.

Les peuples de l'ancien monde gardent en mémoire de quoi sont capables ces empoisonneurs et ces tueurs de l'ombre, on ne peut en vouloir aux Carrogiens, on ne peut en vouloir aux phalangistes, défenseurs du créateur, de chasser ce peuple de voleurs, la preuve en est, les seules créatures qui les acceptent comme des leurs, sont les écumeurs de l'archipel, seule une nation de pillards pouvaient ressentir de la sympathie pour des qadjarides.

Qui sont ces hommes? Que peuvent-ils apportés à notre glorieuse cité? Une culture traditionnelle du cambriolage? Une science de l'empoisonnement par la maitrise de l'alchimie? Ou le loisir de faire bruler les habitats des sédentaires? Et croyez moi, je ne suis pas un fou qui délire par superstition, quelques mois après leur arrivé, le plus grand bain de sang qu'ait jamais connu Esperia fit son apparition, tout aurait pu se régler de façon diplomatique, sans effusion de sang, et les qadjarides le savaient, pourquoi ont-ils usés de la violence malgré toutes les possibilités d'échapper aux massacres? Parce qu'il est dans la nature même du qadjaride d'agir dans la brutalité la plus sanguinaire et tout cela afin d'affaiblir au maximum les peuples qui ne sont pas eux! Il est intrinsèquement ancré dans leurs âmes de s'exciter, tels des requins en présence de sang étranger, c'est une véritable faim animale qui anime leur corps destructeur, pour assouvir leur insatiable soif de pouvoir et de domination sur la vie d'autrui.

C'est une organisation du crime, qui punit ceux parmi eux, qui ont le malheur d'agir avec honneur et morale, si l'un d'eux se réveillent avec l'envie d'agir en homme de bien et d'arrêter ses frères qadjarides dans leurs infamies, il subira le Hlassem: il ne sera plus rien, saisit de tous ses biens et ne deviendra plus qu'une marchandise à vendre pour enrichir la communauté qadjaride ou sera exécuté.

Vous voyez, les seuls hommes de biens de ce peuple de monstres sont esclaves ou morts, alors pourquoi devrions tolérer la présence d'une communauté qui ne souhaitent que l'anéantissement d'Esperia et de ses habitants, déracinant les citoyens du nouveau monde jusqu'à ce qu'il n'en reste que des esclaves soumis à leur volonté inhumaine. Et si aujourd'hui, je ne demande pas à notre gouvernement d'agir avec sagesse en faisant ce qui est nécessaire à la survie de notre cité, c'est parce qu'il est évident que notre premier consul leur doit son pouvoir, sa place, sa vie, et ce n'est pas notre gouvernement qui tolère les qadjarides et s'en sert pour maintenir son pouvoir, mais bien le contraire, les qadjarides ont la main mise sur Louis Linden et ses sbires.


2) Connaitre son ennemi.

Il est très mal vue, à Carrogia, de cracher sur un Qadjaride, car l'on considère que la salive d'un honnête marchand ne doit pas être gaspillé à laver le visage d'un ignoble assassin. Ce peuple artéfact, ce vestige de l'ancien empire, jure avec la haine et la rage la plus folle, vengeance sur ceux qui ne considèrent pas un qadjaride comme le plus grand des seigneurs, comme l'égale de notre dieu, eux qui considèrent Arbitrio comme un simple passeur, niant son pouvoir, son jugement et son rôle dans ce monde.
Cette miette de pain qu'on appel peuple qadjaride, est organisé selon la hiérarchie la plus simple avec à sa tête des valeurs tout aussi simple: l'argent, le délire et le mépris, il n'existe pas une civilisation dans ce monde qui n'est pas arrivé à la conclusion que ces rats ne sont que parasites aux sociétés, que ce soient les Carrogiens ou mêmes les Ocolidiens, car malgré la sympathie de ces derniers, les qadjarides ne sont pas dupes, les écumeurs occupent leur terre et ne comptent pas la leur rendre, que ce soit demain ou dans plusieurs siècles, cette situation se termina par l'extinction des qadjarides ou l'anéantissement des pillards.

Quand aux clans nordiques, il n'y a nul étonnement de voir le faible nombre de qadjaride dans le grand nord, les nordiques, beaucoup plus ethniques et décentralisés, sans société organisée mais basé sur de multitudes de clans, sont difficiles à parasiter, à s'implanter pour les qadjarides, il est à la fois très difficile pour ces voleurs de dérober un nordique et il n'y a en même temps pas grands biens à prendre.

Depuis l’effondrement de leur empire, les qadjarides, incapables de produire une civilisation de savoir, de développement et de paix, ne possèdent aucun livre, ne sont à l'initiative d'aucune avancée de quoique ce soit, et n'ont donc aucune utilité à écrire leur savoir pour le sauvegarder, tout doit passer par la parole, ainsi seuls ceux qui maitrisent leur ancienne langue oubliée peut recevoir leur savoir traditionnel afin qu'aucun autre peuple puisse en bénéficier, car telle est la nature du qadjaride, jaloux, égoïste et d'une haine sans limite envers les fils d'Arbitrio.

Ils viennent partout où il y a fortune à se faire, partout où le meurtre et le péché peuvent germer, il était donc prévisible qu'une communauté de qadjarides viennent souiller la terre du nouveau monde.


3) Agir.

Il n'existe pas de créature ayant une capacité de survie, d'adaptation qui atteigne la cheville du qadjaride, nous devons reconnaitre un certain génie dans la tromperie et le mensonge faisant l'essence de ce peuple, qui en fait par conséquent l'être vivant le plus énigmatique et intéressant qu'il soit.

Un empire effondré depuis toujours, ne laissant qu'une poignée de fourmis survivant à tout ce que les affres du temps puissent leur faire subir, et pourtant malgré la chasse, l'oppression et les malheurs, ils sont toujours là, assurant la survie de leur peuple sur le dos des autres. Après avoir analysé la nature et la porté de ce peuple sur le monde ancien, nous devons connaitre quels sont les moyens qui sont à notre disposition pour subvenir à nos besoins face à cette population de tyrans.

Débridé, libre de tuer, d'assassiner légalement au nom du premier consul, des citoyens de notre cité, pourquoi n'auraient-ils pas le droit légitime de voler nos récoltes? De prendre possession de nos familles à leur guise? Après tout, tout leur semble permit, ainsi le qadjaride du nouveau monde joui d'une totale liberté d'agir, et croyez moi, ce n'est pas sa morale issue des bains de sang qui mettra un frein à sa cruauté.
Et lorsque Louis Liden, croyant tenir la couronne, et pensant être plus rusé, plus malin que le qadjaride s'apercevra qui est réellement le maitre dans l'art de la manipulation, il sera déjà trop tard, car nous aurons confié notre sécurité, notre économie et nos coutumes aux mains du plus dangereux des hommes, le qadjaride.

Avant qu'il ne soit trop tard, nous nous devons d'imposer des limites à ce peuple, tendre une main ferme, montrer les dents s'il le faut, mais la pire des erreurs est l'inactivité, rester passif alors que nos terres se font dérobées.
La vue de son propre sang est la seule chose qui puisse faire d'un qadjaride, un homme raisonnable, sous aucune autre façon, il ne prêtera attention à vos paroles.
Il faut se montrer aussi clair et limpide que de l'eau de roche, les lois du nouveau monde ne sont pas réservés aux fils d'Arbitrio, ce sont nos lois et ce sont maintenant les vôtres, ou vous êtes de la communauté ou vous êtes contre elle, et si contenir vos instincts les plus primitifs semblent hors de porté alors vous gouterez au châtiment le plus sévère.

Arbitrio est impartial, il juge, nous agissons.


4) Le temps de la confrontation

Le légitime successeur du seigneur Linden fut contre toute attente un aveugle, et pas n'importe lequel, Esperia choisit de mettre au pouvoir un qadjaride déchu, repoussé par son peuple et considéré comme un moins que rien par ses homologues, et ce n'est pas pour rien. Il m'est vit apparut que si un homme est tant haït par un peuple d'assassins, c'est qu'il doit probablement s'agir d'un héros.

Et même si l'aveugle l'ignore, je vois à travers lui nos anciennes valeurs traditionnelles Arbitriennes, avec cette volonté de résister et pour la première fois dire "non" aux qadjarides, de revenir à notre ancien système politique qui avait prouvé maintes et maintes fois son succès, car il n'y a pas eu plus stable gouvernement que celui du gouverneur Kemelvor, il n'y a pas eu moins stable gouvernement que celui des premiers consuls qui subirent l'un après l'autre des massacres de plus en plus violents.

Aujourd'hui, alors que nous sommes au bord du précipice, que les qadjarides sont à deux doigts de prendre nos biens et d'écraser notre parole dans le fond des ténèbres, c'est un aveugle qui fut le seul à posséder une vision suffisamment claire pour comprendre que si il n'opposait pas de résistance à ces animaux et leurs collaborateurs raidis, glacés d'épouvantes à l'idée même de résister aux qadjarides, nous ne pourrions plus jamais le faire.
Il va être maintenant temps de faire un choix lors de cette inévitable confrontation sanglante qui nous attend, car il faudrait être le plus naïf des enfants pour penser que l'on puisse échapper au bain de sang, on ne peut dire "non" à un qadjaride impunément, l'égocentrisme de ce peuple de barbares est tel que le moindre refus se transforme en le pire blasphème, ces rois de la manipulation vous ferons croire que allez perdre votre liberté, que l'aveugle n'est rien qu'un sombre fou assoiffé de pouvoir, l'afflux de mensonges qui sort de la bouche d'un qadjaride est tel qu'à mes oreilles ce ne sont que venins et poisons.

Nous pouvons revenir à notre puissant système centré autour de notre ancien gouverneur, pour entrer de nouveau dans une ère de lumière où ne peut à peine en percevoir les progrès, ou choisir de nous alliés dans la peur à des créatures dont la cruauté semble sans limite, pour égorger les plus braves de nos soldats afin que plus personne ne puisse un jour s'opposer à la mauvaise humeur d'un qadjaride, bientôt nous n'aurons plus rien à défendre face à ces envahisseurs, et cela signifie qu'il ne restera plus qu'une seule et unique solution: l'attaque.
Ce que nous devons faire aujourd'hui n'est pas chose facile, mais elle est nécessaire, si nous voulons vivre suffisamment longtemps pour voir les enfants d'Esperia grandirent, vivre un temps de paix dont seuls les plus anciens d'entre nous peuvent témoigner avoir connu sur le nouveau monde, nous devons prendre la bataille au coeur de l'ennemi, aller là où ils vivent, dans le noyau de fer du sans fond, et les détruire. Ce ne sera qu'en ce jour que nous écrirons dans nos livres d'histoires la façon dont nous avons sauvé, en tant que civilisation, en tant que peuple, la cité d'Esperia des mains de ces démons.

Le seigneur Kemaltar avait une vision d'Esperia, il nous donna un but à accomplir, un code de conduite à respecter, il est grand temps de faire de cette vision, une réalité.


5) Tout était écrit, le sang ne ment jamais.

De notre bonté et des pactes occultes réalisés par les Linden avec les qadjarides, nous avions tenté d'ignorer les problèmes posés ces derniers. Nous refusions de voir la réalité en face, que ces pilleurs assoiffés de sang ne cesseraient jamais de nous étouffer, ainsi avec une monté des tensions, c'est finalement dans une altercation avec un aubéclat que le conflit éclata.

Tels des rats rongeant tout ce qui peut être consommé, ils se sont réfugiés dans le sans fond, pensant que les espériens leur pardonneraient une nouvelle fois leurs péchés. Et c'est lorsque les qadjarides réalisèrent que nul pardon était possible, qu'ils montrèrent leur véritable nature, faite de violence et de piège, les armes à la main, ils parlaient de "paix", les dents serrés, les boucliers de fers, ils tentèrent d'anéantir la force militaire du nouveau monde une bonne fois pour toute.
Je l'avais prédis, je l'avais vu, ce jour inévitable que nos dirigeants tentèrent d'esquiver de toute leur force, mais en vain, ce bain de sang était inéluctable, lorsque l'on parle de qadjaride, cela finit toujours avec des morts. C'est finalement l'ignoble démon qadjaride nommé Jaleed qui tomba sous l'épée du chevalier Thémis, qu'arbitrio guide son épée, car nous ne sommes pas au bout de nos peines, la bête est blessée, il faut maintenant achever la faction qadjaride à tout jamais, faire taire ces traitres en leur mettant la corde au cou afin que plus un mensonge ne sorte de leur bouche.

Aucun accord n'était possible avec des tueurs d'enfants, vous espériens, vous leur avez donné la chance de changer le cours de leur histoire en intégrant la société du nouveau monde, en devenant un peuple sédentaire, travailleur de la terre, mais ils l'ont repoussés avec brutalité pour continuer à être ce qu'ils ont toujours été, une civilisation destructrice, faite d'assassins et de voleurs, la preuve en est, certains habitants sont aller au sans fond après la bataille, pour chercher ce qu'ils leur revenaient de droit, et c'est avec stupeur qu'ils trouvèrent mille et un bijoux, suffisamment d'argent et d'armes pour conquérir la ville. Il est maintenant claire que ces barbares préparaient la guerre pendant qu'ils comptaient nos louanges et demandaient la paix, les derniers survivants sont maintenant cachés, guidés par l'instinct le plus primitif, cherchant à survivre à tout prix, il ne reste qu'une unique solution devant l'épuration de notre cité, nous devons les traquer puis les abattre avant que ces soldats désespérés ne cèdent à la panique et détruisent tout ce qu'il passe à leur porté. Offrir à ces monstres la moindre chance d'échapper à la mort serait condamné notre ville, nous baisserions notre garde pendant que les qadjarides reconstituent leur force, ils chercheront à se venger, alimentant leur haine, planifiant une stratégie pour assassiner le chevalier Thémis, notre apothi et toutes les structures de notre cité.

Je pourrai rire de vous et hurler dans les rues "je vous l'avais dis" mais avoir raison n'est pas important, ce qui est important est de protéger notre ville, mon travail d'observation et d'analyse ne sert que les intérêts d'Esperia afin que nos soldats puissent anticiper les actions de nos ennemis, qu'ils aient un coups d'avance sur les nombreux dangers qui nous guettent, puisse le sang des qadjarides nous offrir un temps de paix que nous n'avons peut être jamais connu.