Le récit de la Ronce

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher


ÉcritPrivé.png

Le statut de cet écrit est privé. Cela signifie qu'il n'est pas accessible à tout le monde. Votre personnage, en RP, se doit d'être en possession de cet écrit pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.

Cet écrit a été rédigé par Isidora et se trouve sur la nouvelle Esperia.


HRP: Le livre est écrit d'une calligraphie soignée et élégante

Couverture

Livre ouvrage bleu et houx.jpg

Première page

Le récit de la Ronce.jpg

1- La Promesse


L’on peut dire que la compagnie de mercenaire de la Ronce Rouge commença par une promesse entre trois esclaves nouvellement arrivés à Esperia. Une promesse de protection. Deux protégeront la troisième. La troisième se jura de protéger le bonheur des deux.


C’est dans les ténèbres que peut naître la plus belle des étincelles. Et de cette étincelle peut embraser le plus vaste des destins.


Mon nom est Isidora Kokkinos. J’ai été vendue en tant qu’esclave à Esperia au mois de septembre 523. Vendus en même temps que moi se trouvaient deux des personnes qui ont pu gagner mon respect le plus grand. Aäny Ketään, une Adarionne borgne, qui, telle la flamme d’une bougie, pouvait tout embraser sur son passage, et Elias Valerios, un Mesigue, comme moi, dont le verbe sans retenue, reflète la force des coups qu’il peut porter à ses adversaires.

Bien que je fus vendue à la Klika, et vivant sous l’angoisse constante des retombés des actes qu’ils me faisaient faire, je me suis toujours sentie en sécurité avec eux deux. Et bien que j’ai dû, bien malgré moi, mentir et cacher des choses, afin de garder la vie sauve, ils m’ont accordé leur confiance, même après que ceux-ci furent mis au courant de mes activités passées.


Deux promesses, faites un soir de Nivôse. Deux jurèrent de la protéger. Une jura de protéger leur bonheur.


Ils furent libérés avant moi. Et avec Kolmann Lezviye, un esclave Hura libéré en même temps qu’eux, ils fondèrent la compagnie de la Ronce Rouge, un groupe de mercenaires. Leur premier contrat leur fut donné par Nicolas Veretti, dit le Condottière, le nouveau Seigneur d’Espera, afin de remplacer la garde de la ville, en attendant qu’il en forme une nouvelle.

Je pus voir la lumière dans laquelle ils avançaient. Une lumière si aveuglante, pour moi, encore enchaînée par les ténèbres de la Klika. Jusqu’au jour où un membre de la Klika me proposa une ultime tâche. Je devais amener Dame Karmen Dragoslav au Bourbier. Je ne savais pas pourquoi, mais ils m’ont dit que si je le faisais, je gagnerais ma liberté. Je l’ai donc fait. Et ce fut la chose que je regrette encore le plus aujourd’hui.

Promesse.png


2-Une histoire de confiance

Vous qui me lisez, vous connaissez peut-être l’histoire de Dame Karmen et du Seigneur Romaric. Un Seigneur abandonnant sa place, par amour pour sa belle, et voulant lui consacrer le temps qu’elle méritait. Et peut-être connaissez-vous l’histoire opposant la Cohorte et la Klika? Deux histoires, une d’amour, une de conflit, liées dans un destin tragique qui ébranla les cœurs d’Esperia à la fin de l’année 523.


Le Seigneur Romaric, lors de son règne, se fit des ennemis, autrefois puissants. La Klika, comme ils aimaient s’appeler, contrôlait le Bourbier, et étendait petit à petit son influence sur la ville. Mais le pouvoir, jamais ne dure, et ce groupe perdit son souffle, au grand bonheur du Seigneur, mais à la plus grande crainte de Morten, le chef de la Klika, qui, voyant son groupe s’affaiblir, eut peur des retombé fâcheuses. Et lorsque le Seigneur abdiqua, par amour pour sa belle, qu’il demanda en mariage, la Klika vit là une opportunité en or, afin de pouvoir faire pression sur le chef de la famille de la Cohorte.


Des membres de ce groupe m’ont convoqué, et m’ont menacé, une lame sous la gorge. Je devais amener Karmen Dragoslav au Bourbier. Si je le faisais, j’étais libre. Si je parlais, j’étais morte.

Je l’ai fait. Je ne savais pas ce qu’ils voulaient lui faire à ce moment-là, mais je l’ai retrouvé pour eux, et je l’ai amené au Bourbier. L’on me congédia, et ce fut la dernière fois que je la vis. Elle fut déclarée disparut le soir même. Et le lendemain, quand on m’enleva mes chaînes, la menace me fut de nouveau prononcée. Si je parlais, je mourrais.

La Ronce Rouge passa la journée à chercher Karmen Dragoslav. La seule chose qu’ils savaient, c’est qu’elle était entrée dans le bureau de l’intendance du Bourbier, et qu’elle avait disparu entre 22h40 et 23h. Avec l’aide du Condottière, la compagnie fouilla, en vain, l’intendance, ainsi que les navires alentour. Pendant la recherche, la Cohorte reçut une demande de rançon. Karmen était donc bien entre les mains de la Klika.

En rentrant au Fort, où la Ronce Rouge s’était temporairement installée, j’ai demandé à Elias de lui parler en privé. Alors je lui ai tout raconté. A ce moment-la, je m’attendais a tout de sa part, mais il m’a dit que la confiance se regagnait, et qu’il fallait que je travaille dur pour ça. Et que je ne devais plus mentir, ni rien cacher.


Alors c’est ce que j’ai fait. J’ai parlé aux membres de la compagnie, y compris les deux esclaves qui suivaient la Ronce Rouge, Alastor, dit le Charrin de Lampekastro, ancien gladiateur émérite, et Ludivine, dont le don pour le combat n’était pas passé inaperçu. J’ai également fait de mon mieux lors des recherches de Dame Karmen. J’ai été présente, et j’ai travaillé dur pour regagner leur confiance, allant jusqu’à sacrifier de nombreuses heures de sommeil.

Pendant la bataille du Bourbier, j’ai été présente en tant qu’aide pour Lylja, la soignante qui nous a accompagnés.

Pendant les recherches, j’ai fait de mon mieux pour prendre des notes de ce qu’il se passait, afin de me rendre utile.

Et peu après la découverte du cadavre de Dame Dragoslav, nous nous sommes réunis. Nous avons discuté de l’avenir de la Compagnie. Et c’est ce soir-là qu’Elias m’a présenté comme leur Archiviste, celle qui prendra des notes et fera vivre leur histoire après leur mort. Tâche que je garderais jusqu’à la mienne.


3-Le début de grandes choses

Et me voici donc, en train d'écrire leur passé, leur présent et leur futur. Ce groupe a commencé dans les eaux salées, lors d'une bataille contre des écumeurs, en se sauvant mutuellement, jusqu'à devenir aujourd'hui une guilde émérite dont le professionnalisme des combattants est connu de tous les habitants de la ville d'Esperia. C'est un honneur pour moi de relater leurs pensées, leurs moments de joie, de peine, les victoires et les défaites que nous avons partagées tous ensemble.

L'histoire de Romaric et de Karmen, bien que se terminant tragiquement, nous a permis de gagner la confiance de la cité, surtout après l'incident du procès. Les membres de la Kliika, arrêtés et désespérés, ont tout tenté. Ils nous ont parlé de leur colère et de leur peur envers la Cohorte, exprimant simplement leur désir de vivre en paix. Cependant, leur colère et leur peur les ont submergés au point de déclencher un combat en plein procès, blessant quelques membres de la Kliika restants avant de mourir. Les derniers survivants de la Kliika nous ont pardonnés. Après tout, nous n'avions fait que notre devoir. Malgré les pertes, les habitants ont compris que nous ne faisions qu'obéir aux ordres et que nous sommes restés professionnels. Nous avons agi avec les moyens du bord, et sans notre intervention, la situation aurait pu être bien pire.

Suite à cet incident, nous avons pris une pause pour nous reposer et tisser des liens avec les habitants à travers divers entraînements que nous avons dispensés. Nous avons emménagé dans notre nouveau Quartier Général que nous avons aménagé selon nos besoins, et nous y avons emménagé avec bonheur! Pendant cette pause, nous avons accueilli Maewenn parmi nous en tant que soigneuse et experte en plantes au sein de notre groupe. Nous avons également été invités à plusieurs dîners, et, petit à petit, nous avons reçu de plus en plus de propositions de contrat.