Manifestation du 14 Mars 523

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Cet écrit a été rédigé par Marceau et se trouve sur la nouvelle Esperia.

Manifestation du 14 Mars 523, par Marceau Drappier

Manifestation du 14 Mai 523, bourg d’Esperia
décrite par Marceau Drappier, esclave de Jasper.
A la demande du directeur Linden.


La foule a commencé à se rassembler progressivement sur la place du Bourbier. Les plus audacieux ont encouragé les hésitants à les rejoindre, formant ainsi un petit groupe compact tandis que le sire Verreti criait ses conditions depuis un endroit surélevé. Le seigneur ainsi que sa chancelière sont également arrivés sur la place. Pour l'instant, l'échange entre les deux meneurs est pacifique.

Sire Verreti quitte l'estrade pour guider une marche en direction de l'Ecarlate, invitant ses partisans à saisir les nombreuses bannières. Timidement, les habitants se saisissent des bannières, sous l'impulsion des factionnaires qui ont lancé ce mouvement. Le groupe, nombreux, défile fièrement dans l'avenue de l'Ecarlate, avec Verreti en tête de file, galvanisant ses camarades.

Les cris de désapprobation retentissent à travers la place, chaque huée faisant écho à un sentiment d'injustice profondément enraciné. Les nobles, un par un, sont accueillis par un chœur de mécontentement, leur passage semé d'insultes et de dénigrement. Les impôts oppressants sont au cœur des revendications, chaque citoyen exprimant sa colère face à cette charge financière écrasante.
Pendant que certains se joignent au convoi avec détermination, d'autres hésitent, se détachant lorsque la garde approche. Le choix est difficile, entre la tentation de l'action et la peur des représailles. Malgré cette tension palpable, l'esprit de solidarité persiste, chaque pas en avant renforçant le lien entre les membres de la foule.

Le mouvement s'arrête brusquement devant la maison de charité, où Sire Veretti poursuit son discours devant la foule attentive, applaudie par la majorité. La détermination vibre dans l'air alors que nous reprenons notre marche, nous dirigeant vers le quartier de la Pointe d'Or. Mais la tension monte lorsque nous sommes confrontés à un barrage de la garde, bloquant l'accès à la Pointe d'Or.
Leurs ordres sont clairs : les manifestants ne doivent pas perturber la quiétude des nobles en criant sous leurs fenêtres. Pourtant, Sire Veretti, inflexible, insinue que nous trouverons un moyen de nous infiltrer dans le quartier pour poursuivre notre manifestation. Les échanges deviennent nerveux alors qu'une garde profère des menaces en retour, le ton montant dangereusement.

La chancelière intervient pour apaiser les tensions, autorisant la poursuite de la marche dans la Pointe d'Or. La garde, contrainte de lâcher prise, regarde impuissante alors que les manifestations reprennent de plus belle. La foule se rassemble sur la place de l'académie, ou une immense statue domine. Monsieur Verreti prend la parole, soulignant les impôts oppressants que subit la bibliothèque du sieur Vallis.
D'un ton ferme, il appelle à une réforme du gouvernement, un cri retentissant qui trouve écho parmi ses partisans. Soudain, le nom de "Chef Nicolas Verreti" est scandé à l'unisson, un cri de ralliement qui résonne dans toute la place, annonçant peut-être un nouveau chapitre dans l'histoire de la ville.

Au milieu de la cacophonie de la foule en colère, j'entendais des slogans résonner à travers la place :
"Mort aux taxes, mort aux nobles !"
"Détruisons le gouvernement !"
"On en a gros !"
Pourtant, au milieu de cette colère, une voix s'élevait en soutien : "Gloire à la garde !" témoignant de la reconnaissance envers ceux qui assuraient la sécurité de la ville, même dans les moments les plus tumultueux.

Alors que la foule exprimait sa colère et ses revendications, j'ai saisi l'opportunité pour glorifier le directeur, la garde et même le roi De Fauxvelles.
Les mesigues s’approchent de moi, j’EsAYe De M’ENfu

[Quelques gouttes de sang viennent souiller la dernière page, l'on pourra aussi remarquer une écriture tremblante]

Les pages de mon carnet accueillent mes derniers mots, griffonnés avec difficulté alors que la douleur m'assaille.
Des mesigues partisans de Nicodème, des factionnaires et même des membres de la Garde m'ont emmené de force dans l'ombre des rues étroites, me rouant de coups sans pitié tout en insultant le nom de mon roi bien-aimé.
Dans ce moment de violence et de haine, je n'ai pu opposer aucune résistance, submergé par la force implacable de mes agresseurs.
Quand enfin je recouvre mes esprits, la place est déserte, laissant derrière elle le silence oppressant de l'après-guerre. La manifestation, ce tourbillon de colère et de désir de changement, a pris fin sans que je puisse y participer jusqu'au bout.