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Le statut de cet écrit est privé. Cela signifie qu'il n'est pas accessible à tout le monde. Votre personnage, en RP, se doit d'être en possession de cet écrit pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.

Cet écrit a été rédigé par Louis et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Livre en cinq exemplaires, actuellement tous en la possession de Louis.


Les 3 cristaux.

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Préface

J'ai longtemps passé ma vie pré-Esperienne sous silence, je ne sais pas si c'était volontaire ou si mon subconscient a mis cette période de ma vie de côté.

Mais j'ai enfin décidé de tout mettre à plat et de justifier certain de mes choix, ainsi que certaines de mes réactions.

Vous trouverez dans ces quelques pages, des fragments de ma vie plus ou moins pertinents, des détails plus ou moins intéressants.

Vous qui lisez ces lignes soyez indulgent, la personne décrite est resté à la capitale, tout du moins les mauvais côtés.

Jeunesse et origine

Mon enfance se déroula normalement à la Capitale, mes parents ainsi que mes grand parents y vivaient depuis longtemps. Si je me souviens bien ma famille avait vécu 4 générations à la Capitale, mais les origines de celle-ci sont du Nord.

De mes origines je n'ai gardé qu'une partie des traits physique, la résistance au froid n'en fait pas partie malheureusement.
Je regrette de ne m'être jamais vraiment intéresse à mes origines, si j'avais eu plus de temps j'aurais pu m'informer sur les rites et la culture du Nord. Un jour peut être, quand j'aurais plus de temps libre...

Enfin, là n'est pas la question. Ma jeunesse fut très calme et studieuse. J'ai dès mes 10 ans été apprenti chez un forgeron, un dénommé Glafur, c'était une vraie force de la nature. je l'admirait pour sa puissance et sa dextérité lorsqu'il travaillait. Il m'aimait bien, même si mon manque de force le décourageait souvent, j'étais plus doué pour le travail de précision et les finitions.

Je me souviens qu'un jour, mon oncle Maximus était venu commander une nouvelle épée et anecdotiquement me voir travailler à la "Lame tranchante", la forge de mon maître forgeron Glafur. Il semblait content de voir que je me débrouillais bien, c'est ce jour que j'ai fait mon premier pommeau. Il était en argent avec de très fine gravure, j'ai souvenir d'avoir passé une semaine sur les détails du pommeau... Au final je me suis fait chahuté par Galfur car j'étais trop lent.

Certes cette homme m'a tout appris, mais il avait des méthodes peu orthodoxes...

Des débuts difficiles

Le jour de mes 22 ans j'ai quitté la forge de Galfur et j'ai décidé d'ouvrir mon propre atelier grâce à la somme que j'avais réussi à accumuler depuis mon enfance, et surtout grâce à l'aide de mon cousin avec qui je m'étais associé.

Les débuts furent difficiles, j'avais du mal à forger des armes et des armures, je perdais trop de temps sur les détails. J'avais beau essayé de diversifier mon activité en créant des bijoux, mais la concurrence était rude, et les riches était une clientèle très fidèle au famille de Joaillier qui exerçait depuis des générations dans la Capitale.
Autant dire que c'était pas très joyeux, je ne vendait quasiment aucun bijoux...

Heureusement j'avais le soutien de ma famille. Les tarifs avantageux sur les matières première de mon cousin, la publicité faites par mes parent et mon oncle toujours la pour me soutenir moralement.
Malgré tout je tenais bon, même si je devais dormir dans mon atelier parmi les débris et copeaux de métaux...

A ce moment la, je ne me doutais pas que mon commerce allait prospérer d'une manière brutale !

Les cristaux

Je me souviens très bien de cette journée de brumaire, Luka est entré en trombe dans mon magasin, moi qui avais l'habitude de n'avoir aucun client je fut surpris de cette entrée impromptu !

Il était trempé, et serrait dans ses mains un petit baluchon en cuir.
Je me souviens parfaitement de l'expression de son visage, un mélange d'extase et d'incompréhension. Il s'approcha de moi et posa sur le comptoir son baluchon en me murmurant "Ca va changer notre vie Louis....".
Puis il l'ouvrit et dévoila trois cristaux d'où émanait une lueur irréel, les cristaux étaient encore mêlé avec la roche d'où Luka les avaient extraits.

Une fois la stupéfaction passé, il m’expliquât avoir trouvé cela en minant, dans un filon très fructueux de diamant. Il me laissa les cristaux afin que je les dégage de leurs écrins de pierre.

Le lendemain, fut une étrange journée, après plus d'un mois d'inactivité, je reçu 3 clients.
Les semaines qui suivirent furent prospère pour Luka et moi. Nous passions toutes nos soirées ensembles à étudier ces fameux cristaux sans en comprendre leur utilité, mise à part que nous avions remarqué l’excès de chance associé à leurs arrivées (ce qui ne faisait qu'augmenter notre curiosité à l'égard des cristaux).

Plus de vingt années passèrent sans embûches, nous nous faisions notre place dans la haute société de la Capitale et nous avions amassées une fortune non négligeables.
Nous gardions les cristaux dans un endroit connu de nous deux seulement, très protecteur à leurs égards, nous étions persuadés que ces cristaux avait quelque chose de mystique (peut être Arbitrio), et que c'était grâce à eux que nous avions prospéré ainsi.

Je n'aime pas beaucoup parler de cette époque, avec le recul je n'en ai que du dégout.
L'argent coulait à flot et j'en profitait sans démesure, entre les femmes de joies, les repas gargantuesques et les beuveries.

Et puis un jour tout bascula.

Contraint

Nous aurions du nous en douter, autant de chances et une évolution si fulgurante nous attirât les foudres de certaines castes de la Capitale, et ce qui devait arriver arriva...
Un matin en allant à mon magasin, je le retrouva dévalisé, tout avait été fouillé et mis à sac.
Plusieurs de mes bijoux les plus précieux avait disparu, mais par chance les cristaux qui était très bien caché était encore là.
Suite à cette agression, j’engagea une milice afin d'enquêter.

L'enquête fut un échec total, deux miliciens disparurent mystérieusement et le troisième fut retrouvé mort devant mon magasin.
A partir de là, Luka et moi étions paniqués. Il semblait que ceux qui était derrière tout ça avait beaucoup de pouvoir et ne comptais pas lâcher l'affaire aisément.
Ne sachant que faire nous avions commencé à rassembler nos affaires afin de fuir, tout du moins le temps que l'affaire se calme.
Nous comptions rejoindre mon oncle et toute une troupe de gens qui avait prévu de partir de la Capitale par dégoût et afin de prendre un nouveau départ, exactement ce dont nous avions besoin !
Mais nous avons été pris de vitesse. Avant même d'avoir pu finir nos affaires Luka fut capturé par des inconnus, pour ma part je réussi à me faufiler en dehors de la ville avec les trois cristaux.

Je réussi tout de même à rejoindre l'expédition. C'était la seule solution pour fuir cette ville qui ne présentait maintenant plus aucune perspective d'avenir pour moi.

Ce fut un déchirement de devoir laisser mon cousin au main de la garde, mais je ne pouvais rien y faire, mise à part prendre un nouveau départ et espérer un jour avoir un moyen de le faire sortir de la, ce que je réussi par la suite...

La fuite

Voici un extrait du journal que j'ai tenu lors de mon voyage vers Esperia, après avoir fuit la capitale

Hors RolePlay :

Cette page semble beaucoup plus ancienne, l'écriture n'est pas exactement la même

Mon voyage

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Je suis Louis Lindén, j'ai quitté ma terre natale pour diverses raisons dont je ne préfère pas parler.

Cela faisait 47 ans que j'y vivais, j'ai décidé d'y laisser mes souvenir, mes responsabilités ,certains de mes amis et surtout ma famille.
J'y ai plus perdu que gagné, je ne souhaites plus vivre ici, le souvenir de la décadence et de la désolation me hante comme un fantôme.
Il était nécessaire que je partes pour de nouveaux horizons, même si ils sont incertains, cela ne peut pas être pire...
Du moins je l'espère.

...

Nous avons atteint une ville, La moussue que ca s'appelle, nous avons réussi à marchander avec un matelot pour qu'il nous emmène au plus loin de l'ancien continent, ce matelot nous parle d'une terre inconnu, découverte il y a peu, nous tentons notre chance...

...

Le voyage fut long, mais tout avait été prévu, il fut fort heureusement sans aucun incident.
Nous avons accosté hier sur la compte d'un continent qui semble vierge, le bateau est reparti très rapidement, l'équipage ne semblait pas vouloir rester sur cette nouvelle terre plus longtemps.
Après un bref repos nous décidé de partir plein sud.

...

Je suis partit avec tout un peuple, mais nous avons du nous séparer, les femmes et les enfants ne pouvait pas continuer à marcher sans but.
Après plusieurs semaine de voyage sans aucune évolution de situation, un groupe d'éclaireur fut créer, le choix des personnes fut difficile.
Nous ne pouvions pas envoyer les meilleurs éléments aux risques de laisser le peuple sans protection...
C'est pourquoi nous, les hommes les plus sage et expérimentés, sommes partit en éclaireur, mais je commence à douter que nous trouverons quelque chose.
Parmi cette troupe d'éclaireur il y avait Onow, Maztium et MadMaxSebum qui était mon Oncle.

...

Cela fait à peine 1 semaine que nous marchons vers le Sud, le voyage est éreintant, nous ne sommes plus aussi fort et vigoureux qu'à nos 20 ans.
Mais nous avons malgré tout la motivation et le courage.

...

Si seulement nous pourrions tomber sur une sorte de... miracle, j'ai beau ne pas être croyant, mais dans l'adversité il est bien de croire en quelque chose.
Je m'imagine déjà pouvoir annoncer à notre peuple la découverte d'un endroit convenable pour vivre et s'installer, au bout de quelques mois la vie redeviendrais plaisante.
Des rires autours dans une taverne, des sourires dans un parc, un petit travail plaisant.

...

Hier soir nous avons trouvé une mine d'or... je n'avais jamais vu ca de ma vie, les murs brillaient de milles feux partout dans la mine, elle s'étendait à perte de vue sous cette plaine magnifique, peut être avons nous enfin trouver un nouvel endroit pour notre peuple !
Il nous faut dès à présent rallier nos amis afin de les avertir !
Je suis enfin heureux, tout ce travail ne fut pas vain.

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