Procession Poétique

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Cet écrit a été rédigé par Madlen et se trouve sur la nouvelle Esperia.


Il était une fois, un jeune inanité.

Homme désespéré, au corps laissé languide,
Il se considérait comme laid, et raté.
Il n'avait rien à conter, l'esprit tant livide..

Que créativité flanche autant que l'esprit,
Poches sous ses yeux rappellent coquilles vides,
Ne manque que l'âge pour se parer de rides,
Et il fût tellement seul que jamais n'a rit.

ses humeurs sont vairons mais bien souvent troublantes,
Pourtant fût un temps ou sa vie était charmante.
Vivant de sa plume, qui sur ses papiers chante,
Séjournait dans sa bicoque peu accueillante.

étant simple et excellant peu dans ses écrits,
Il voulut donc visiter Soignant, premier-né,
Qu'il connaissait de bon conseil et érudit
Il grimp'à calade qui menait à l'ainé,

Passa pont de bois où jeunes batifolaient,
Traverse le bois, ou champignons l'on cueillait,
Derrière arbres trouva maison de brique pommes,
Et entra dans demeure, ou l'on sentait du rhum.

"Ainé, c'est ton frère, je viens car besoin d'aide!"
dit-il de voix aiguë, plein de célérité.
"Fustige point émotions, Viens reposer.."
Et le jeune vint s'asseoir pour lui parler.

Soignant était homme doté d'agilités,
Sur paroles ou patient, quand agissait,
Tout le monde l'écoute avec sincérité,
L'expérience fit son savoir un étai.

"Oh grand-frère, toi qui est réputé malin,
Aux mots si subtile, réflexions sans fins,
Apprends-moi à être bien homme bon d'esprit,
Fait de moi un savant bien loti, je t'en prie!"

Soignant refusa de la tête, regard dur.
"N'ai rien savant et encore moins professeur,
Mes mots semblent bien pensés mais ne sont que leurres,
Sais conforter, écoute et beau parleur, susurre.."

"L'on considère intelligent les choses que l'on comprends,
et qu'avec mots l'on use pour faire paraitre comme tel."

Jeune écrivain fût satisfait de la leçon,
l'on ne reconnait maligne à nobles manières,
La connaissance est dans livre, pas langue à lierre,
Ainsi pensant, quitta demeure de son frère.


FIN PARTIE 1


Ainsi il para de hâte épais havresac,
Tel l'aménité née du lit de lac hâlé;
éclairé par soleil moulu de fin soirée,
Qui, rubicond, a le teint volé au sumac.

Montant carriole, passant de champs, rigoles,
Observant passer marchands, voguer herbes folles..
Écrivain venait d'initier grand voyage,
Ayant résolution de trouver plus sage,

Que malhonnête langue bien mal ficelée,
Ou tout autre doyen qu'âge rendit coeur rance,
Ainsi traverse terres, emprunt liberté,
Tel le Pic à Dos, se mouvant dans belle danse.

Mais hâté, ne s'attardait pas sur succulence,
La nature bordure dans tableau de vie,
Et n'était que décor entre objectif et lui,
Qui rendait dans lieu dont on vantait excellence,

Une académie, vantée par grands philosophes,
Où l'on produit des savants et plus belles strophes,
Flot de connaissances y étant belle étoffe,
Espoirs qu'il avait, mené était d'anastrophe:

Apprend place à bons mots dans cocasses écrits,
Pour l'ignorance, qui cherchant à pallier,
Espérant créer récit, volonté d'acier,
Aux reflets bin solide, roman aguerri,

Mais le temps passe, oublions toute ces bassesses,
Même si beaux mots sont aux oreilles caresses,
La Liberté s'efface, revoilà sa laisse,
Arrivé en ville, lieu aux milles détresses.

Il se mît y voguer, navire solitaire,
Porté par ses voiles, sensibles à tout airs,
Et les vents l'ont mené à destination,
rencontrer ce lieu fit acculturation;

Les habitudes des autochtones diffèr'
Par rapport a celles de son doux habitacle
Les maisonnées héritaient de renforts de fer,
Et leurs tenues colorés étaient vrai spectacle,

Nul était pont de bois, ou forêts animées,
Ils avaient tranquille lac, barques usitées,
Visages paré, convulsions agitées...
Pensa que trouver sagesse en ce lieu donné,

Est exercice relativement aisé,
Pensa alors le jeune inexpérimenté.
Passe rue pavée, chausses comme destrier,
Empruntant flottier, et le lac fût traversé,

Puis arrivé à îlot et cessa flotter,
Arrive dans lieu où est vu simple écolier,
Va devoir étudier pour avoir sa charte,
Ainsi étudia, mêlant jeux à ses cartes,

Science, De l'humain à simple balsamine,
Théologie, Apprentissage sur doctrines,
Mathématique, Car monde de calcul sonde,
Littérature, sa passion et seconde,

Si écrivain, point encore fût érudit,
Nul doutes que bases aiderait à venir,
Après minces années apprenti, découvrit,
Que savoir héritage mais surtout induit,

Les débutants d'erreur et mêmes avec livres,
Océan des lumière de nos anciens,
baigné du savoir millénaire à en être ivre,
N'a point chance de paix si étude sans mains,
parole et têtes brillantes de son époque.


FIN PARTIE 2