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Cet écrit a été rédigé par Edredine et se trouve sur la nouvelle Esperia.


Préface & Note du Scriptorium.

Ce livre est la compilation des notes des carnets de recherche de Salome Gasta,Fredrik Nieteche et des correspondances de Luciano Valeski avec la compagnie Li Volti de Caroggia. Les faits relatés datent aux années de l'ancienne Esperia (510-516). La véracité de ces histoires est à prendre avec critique et recule.

Praesco Edredine. Scriptorium de la Commanderie d'Esperia. Mai 522.

Partie 1 Correspondance Luciano Valeski.

Messire Luciano Valeski,


Comme vous l’avez demandé dans mon emploi, j’ai pu enquêter sur Sebastian Ero. Il semblerait qu’il porte un faux nom et qu’il soit actuellement recherché dans la République. C’est un espion qui a agit contre le Royaume Central.

Son savoir représente des traces que la République refuse de laisser dans les mains du nouveau roi Fauxvelles.

Si vous avez besoin de plus d’informations, n’hésitez pas à me recontacter

Votre serviteur


Lettre pour Luciano Valeski - Juillet 510


Messire Valeski,

Arno li Volti est fier de pouvoir collaborer en personne avec vous et avec votre équipe. Nous espérons que cette investissement au delà des mers soit profitable et que nous trouverons chacun notre compte. Le recrutement des scientifiques est à votre charge et nous attendrons de vous des bilans mensuels afin que nous puissions les récupérer plus tard.

Les premiers fonds donnés doivent vous permettre de rénover ces anciennes ruines, pour que vous puissiez y trouver du confort. Vous aurez de nos nouvelles bientôt.

Je vous prie d’agréer à mes encouragements les plus sincères.

Arno Li Volti Compagnie Li Volti / Caroggia Juillet 510


Lettre pour Luciano Valeski - Avril 511


Messire Valeski,

Nous avons bien reçu les premières recherches. Il semblerait que vous soyez motivés dans ces lieux avec votre équipe et cela me fait chaud au coeur. Nous avons pu présenter en public la bête que vous nous avez transféré. Les gens ont été à la fois surpris et terrifiés, mais cela a rapporté pas mal d’argent et j’en suis tout à fait satisfait. Ces touches exotiques m’aident énormément et je vous prie de poursuivre dans cette voie.

Pour ce qui est de la médecine, nous espérons pouvoir trouver quelques remèdes pour vaincre tout type de peste. Vous imaginez bien quel avantage nous aurions à avoir un tel savoir par rapport au Royaume Central. De nouveaux fonds seront débloqués pour vous, en espérant que cela ne fera que confirmé la bonne entente de ces affaires.

Je vous prie d’agréer à mes encouragements les plus sincères.

Arno Li Volti Compagnie Li Volti / Caroggia Avril 511


Lettre pour Luciano Valeski - Novembre 511


Messire Valeski,

Vous me voyez fort inquiet d’apprendre de votre part que ces îles fourmillent de maladies étranges. Nous avons déjà nos propres lots d’inquiétudes avec toutes les pestes que peuvent nous apporter les qadjarides. Nous avons bien reçu les remèdes et nous les gardons précieusement, en espérant ne pas avoir à les utiliser tôt ou tard.

Un conseiller m’a dit que nous devrions importer vos bêtes meurtrières pour en faire une armée et les utiliser contre les Capitalins. J’ai trouvé l’idée profondément ridicule. On dirait le plan d’un méchant d’une histoire médiocre, mais surement un livre qui se serait bien vendu.

De nouvelles têtes vont arriver pour les études historiques, ainsi que des esclaves condamnés à mort pour vos tests de remèdes.

Je vous prie d’agréer à mes encouragements les plus sincères.

Arno Li Volti Compagnie Li Volti / Caroggia Novembre 511


Lettre pour Luciano Valeski - Décembre 511


Messire Valeski,

Vos dernières nouvelles m’ont laissé perplexe. Voilà que de nouveaux peuples s’installent dans l’archipel. Savez-vous au moins s’ils sont Caroggians ? Cette colonie d’Euperiens est à surveiller, ou serai-ce Eperviens ? La situation se tend dans le Royaume Central, ce qui ne peut que faire fleurir nos affaires. Par rapport aux soucis d’évasion, sachez que vous avez plein pouvoir sur les militaires. Les scientifiques sont libres de partir, pas les domestiques.

Maintenant que les travaux sont finis depuis trois mois, j’espère que les lieux vous plaisent pour ce temps. Je compte investir dans des jeux de cartes pour vous permettre de vous amuser un peu.

Je vous prie d’agréer à mes encouragements les plus sincères.

Arno Li Volti Compagnie Li Volti / Caroggia Décembre 511


Lettre pour Luciano Valeski - Mai 512


Messire Valeski,

J’ai pris le temps de prendre en compte votre proposition de m’apporter des poisons exotiques. Cependant, je ne vais guère m’abaisser à des pratiques de qadjarides pour obtenir ce que je désire, vous vous en doutez. Mettez tout cela en sécurité et empêchez ces voyageurs de mettre la main dessus, ou pire, des Capitalins.

Sous peu, vous allez recevoir la visite d’un de mes inspecteurs. Il restera ici et vous n’aurez pas autorité sur lui, ni même pour savoir l’étendu de sa mission. Son nom est Sebastian Ero, alors accueillez le comme il se doit.

La situation à la Capitale devient critique. Mon trésor risque d’en prendre un coup, alors j’aimerais davantage de don de votre part pour que je puisse rentabiliser mon investissement.

Je vous prie d’agréer à mes encouragements les plus sincères.

Arno Li Volti Compagnie Li Volti / Caroggia Mai 512


Lettre pour Luciano Valeski - Octobre 512


Messire Valeski,

Navré du temps que j’ai pris à vous répondre, j’étais en voyage chez nos alliés polythéistes du Nord. Leur culture est toujours aussi intéressante malgré leur religion. Cela redonne un peu de flamme à mon goût des cultures étrangères (exceptée la culture qadjaride, puisque ce n’est pas une culture).

Tout d’abord, concernant Messire Ero, je vous prie encore de le laisser faire son travail sans indiscrétion. Si cela peut vous rassurer, Messire Ero est un patriote non reconnu de notre grande République. Si je vous le dis, cela ne peut être que vrai, moi-même étant un patriote acharné, vous le savez.

Concernant la finance, je crains que des tablettes anciennes d’un peuple mort ne puisse pas rapporter suffisamment, même si les écoles se l’arrachent. Il me faut davantage de produits, je compte sur vous.

Je vous prie d’agréer à mes encouragements les plus sincères.

Arno Li Volti Compagnie Li Volti / Caroggia Octobre 512


Lettre pour Luciano Valeski - Janvier 513


Messire Valeski,

J’ai bien peur de devoir vous annoncer de mauvaises nouvelles. Compte tenu du bilan peu enviable en terme d’argent sur cet investissement, je crains de devoir fermer votre complexe dans le mois à venir.

Mes investissements se tourneront sans doute vers l’archipel d’Ocolide, malgré la sauvagerie qui y règne. Peut être seriez-vous enclin de travailler là-bas pour moi ? Concernant messire Ero, ne vous préoccupez pas de lui. Il s’occupera très bien de lui-même dans cet archipel.

N’avertissez pas les autres du départ prochain, qu’ils puissent continuer à travailler. L’annonce risque de les rendre mous. Déclarez tout cela une journée avant le départ et laissez les lieux comme ils sont.

Je vous prie d’agréer à mes encouragements les plus sincères.

Arno Li Volti Compagnie Li Volti / Caroggia Janvier 513


Lettre Luciano - Daniela


Ma tendre femme,

Je ne sais pas si j’aurais le temps de t’envoyer ce courrier, mais sache que je vais rentrer à la maison. Mon travail ici se termine et le patron compte m’employer ailleurs. Je suis très pressé de pouvoir te retrouver, après trois longues années sans te voir, tu m’as beaucoup manqué.

Le travail fut pénible ici, entre tous les râleurs et les exigences du patron, ce n’est pas de tout repos et j’espère pouvoir prendre des vacances avec toi, pendant plusieurs mois.

Je pense être redirigé pour travailler dans l’archipel d’Ocolide. Je ne sais pas qu’est-ce que Li Volti veut y faire là bas, mais j’imagine qu’il a déjà ses propres plans. Que dirais-tu de m’accompagner ? Nous pourrions avoir une petite maisons là bas et on emmène le gamin. Enfin, on pourrait vivre à trois sans souci et sans éloignement !

je te laisse y réfléchir si tu as ce courrier, sinon, j’imagine que mon retour sera une surprise.

Je t’embrasse et t’offre mille mots d’amour.

Luciano.


Ordre d’évacuation


En ce jour du 18 février 513,

L’ordre d’évacuation de l’île a été donné. Un navire arrivera dans la soirée pour ramener tout le monde sur Rivelle, afin que nous puissions ensuite retourner sur le continent.

Nous n’avons pas le temps de prendre toutes les affaires. Chaque scientifique et domestiques sont appelés à suivre les militaires afin que le départ se déroule dans les meilleures conditions.

Luciano Valeski.

Partie 2 Carnet de Fredrik Nieteche

510 -*-*-*-*-*-*-*-*-*- DES RUINES


On nous fait vivre dans des ruines. Ce n’est pas une demeure, c’est un lieu de travail normalement. Heureusement que je m’habitue vite hors d’Huratelon. Le peuple que je dois étudier a visiblement plusieurs espaces de vie et pas mal de sources dans cet archipel. C’est plutôt agréable, contrairement à Salome qui a l’air d’avoir plus de mal. Peut être que cela me rapportera plus d’argent. Pour commencer, l’étude se porte sur notre “lieu de vie”. J’hésite, soit c’est un palais, soit c’est un lieu religieux, mais je ne saurait dire pour quoi exactement.

La méthode de construction semble assez correcte et solide. Quelques gravures pourraient laisser entendre qu’il s’agit d’un peuple qui s’est exilé. Par rapport à la disposition des lieux, je doute qu’ils vivent tous sur place, ici. Il va nous falloir enquêter sur d’autres îles. Salome veut m’aider de plus en plus. Je ne sais pas pourquoi mais peut être veut-elle me voler la vedette. Il suffirait de changer une lettre à son prénom pour avoir sa vraie nature… Ces Caroggians, je vous jure. Je me suis pris le bec avec elle et j’ai été me plaindre à Valeski. Ca commence à bien faire. Nous nous sommes réconciliés mais je reste méfiant. Nous avons obtenu un financement pour nous rendre sur d’autres îles, on va voir ce que cela donne.

511 -*-*-*-*-*-*-*-*-*-


Salome part sur une île, moi j’irais ailleurs, plus vers le Nord. J’ose croire que la mer sera clémente, je ne suis pas habitué. Il faut dire qu’en Grande Huratelon, nous n’avons qu’un gros lac. Super. On vient sur cette île pour moi et ce sont les chercheurs de la faune qui ramassent tout. Il n’y a rien ici, si ce n’est des bêtes dans des marées. L’un d’elle a croqué un marin et l’a trainé sur 20 mètres dans l’eau. Retour bredouille, si ce n’est qu’il ont réussi à capturer l’une de ces bêtes. Je n’y touche pas, même avec un bâton. Cette chose pourrait me sauter à la forge. Pourquoi vouloir l’étudier… sérieusement ? Nouveau voyage. Nous sommes arrivés sur une île bien plus grandes avec Salome et cette fois-ci, nous avons des ruines, plusieurs. Je reconnais le peuple que j’étudie. Nous sommes passé à deux doigts de la catastrophes. Peut-être même un doigt. Ce temple est infecté. J’ai pu décrypter ce qui était écrit dessus et il semblerait qu’ils ont subi une maladie terrible, une sorte de peste. Je viens de sauver toute l’équipe de recherche sur les maladies avec ça ! Ou alors, peut être que c’est leur métier d’être malade, j’en sais rien. On va continuer de patrouiller et voir ce qu’on trouve. J’en ai vu des squelettes dans ma vie, mais sur cette île. Qu’Arbitrio ne vous oublient pas les amis, parce que y’en a partout. Demain, nous allons rentrer dans le prochain temple. J’ai pris 3 heures à lire les inscriptions, tout à l’air d’aller bien. Cette découverte est la plus grande de toute ma vie. Le trésor de ce temps était une pierre de lune. UNE PIERRE DE LUNE ! Oui, on parle bien de la lune, dans le ciel. Il est dit que la pierre serait tombée du ciel et qu’ils l’auraient récolté. HONTEUX ! C’EST HONTEUX !

La pierre de lune a été prise par Valeski qui l’a envoyé à Li Volti. Saleté de Caroggians, tous les mêmes, avares, cupides, mensongers !

Qu’Arbitrio ne les garde pas ! J’en peux plus. J’en peux plus. Arbitrio nous déteste, il nous a condamné à un sort pire que la mort, pour nous tous. Jamais il n’aurait fait cela sinon, c’est la preuve finale qu’il nous déteste.

Je hais les moustiques. J’ai négocié avec Javier (durement) pour qu’il essaye de me préparer une lotion anti-moustique ou un poison pour les exterminer du monde entier. J’attends son retour, avec grande impatience. Après moultes décryptages, la pierre de lune aurait causé par mort du peuple par extermination. Cela expliquerait les chocs sur les crânes des squelettes à quelques endroits. Aucune idée de la raison pour le moment. On ne peut plus se rendre sur l’île de base car des gens se l’ont approprié. Tiens tiens, surement des collègues à Li Volti. Des Asperiens, il me semble. Ils viennent de l’Ancien Monde, mais Valeski refuse d’entamer le dialogue. Qu’à cela ne tienne, il en faudra bien plus pour m’arrêter. Nous partons pour une autre île volcanique ! Il est probable que les volcans ont un impact dans leur culture. Le navire part demain et cette fois-ci, sans les experts animaliers. De nouvelles ruines et de nouvelles traces. On dirait que ce peuple s’est organisé autour d’épreuves. C’est les aventures d’Odienada Jaunes ou quoi ? Je m’attendais presque à me faire poursuivre par une boule géante dans un couloir. Nous avons trouvé leur ancien lieu de résidence. Ils vivent proche du volcan.

Décidément ce peuple n’avait pas envie de vivre, ou ils étaient très cons. Pardon, excusez moi. Ils vivaient dans le volcan.

Bien fait pour leur disparition en fait.

Cependant (parce qu’on ne peut pas avoir que des défauts), ils avaient quelques talents avancés, dans l’ingénierie et dans la volcanologie. Je n’ai pas encore étudié le mécanisme mais, par je ne sais quel miracle, ils ont l’air de maîtriser leur volcan. Ainsi, il est fort probable que cette île devait leur servir à mettre à l’épreuve leur jeunesse. On devrait faire cela aussi chez nous. On va demander aux jeunes Huras de traverser l’Outre Frontera pour prouver leur force. Je n’ai pas réussi à trouver des corps, déjà parce que je n’ai pas pu rentrer dans le volcan, j’ai étudié ce que j’ai pu avoir de l’extérieur. Il semblerait qu’il faut des fragments. Une femme nommée Rosana aurait débuté cela. Très peu pour moi, merci.

512 -*-*-*-*-*-*-*-*-*-


Nous sommes retournés à plusieurs reprises sur cette île, pour que je puisse comprendre les épreuves et comment ce peuple a disparu exactement. Cette manie de tenir leur volcan par le cou n’est pas un hasard. Ils avaient peur, extrêmement peur, que le volcan les tue, mais non, c’est autre chose.

La peur vient d’ailleurs.

Ils parlent de la venue d’une créature de chair et de brume, si le volcan venait à exploser, d’où leur obsession pour la maitrise de la volcanologie. Il n’y a que très peu d’informations là dessus.

Cependant, nous avons pu avancer et trouver une nouvelle ruine. Elle était très bien cachée, celle là et toujours sur la même île. Un temple sous terre, avec énormément de squelettes. Il semblerait que la plupart se soit cachés ici.

Difficile de savoir de quoi ils sont morts, mais vu toutes les barricades qu’ils ont fait, ils ont eu peur d’une invasion.

Peut-être le peuple qu’étudie Salome.

512 -*-*-*-*-*-*-*-*-*-


J’ai demandé à Valeski pour repartir sur place et continuer mes recherches. Il me reste quelques tablettes à décrypter maintenant que j’ai l’alphabet. Mais il a refusé par “souci de finance”. Nous venons d’apprendre que nous allons être renvoyés. Ou plutôt, déplacés ailleurs, sur l’Ancien Monde. Comme quoi, ils trouvent bien leurs mots ces Caroggians.

Au final, je vais pouvoir retrouver un vrai lit et une vraie chambre.


Partie 3 Carnet personnel de Salome Gasta

510 -*-*-*-*-*-*-*-*-*-


Mon objet d’étude se portera sur une civilisation secondaire, dont les traces sont très peu présentes sur cet archipel. Nous ne savons pas s’il s’agit d’un peuple éteint, mais c’est surement le cas. Aucune trace n’a été donnée sur la vie d’un tel peuple et le travail de mon associé ne fait que confirmer cela. Je possède à l’heure actuelle une tablette avec des écritures, mais je doute que cela sera suffisant pour décoder l’alphabet. A l’heure, j’aide Fredrik a en savoir plus sur ce que nous avons de plus proche, à savoir les ruines actuelles, même s’il ne s’agit toujours pas de la même civilisation. Je pense demander un financement pour pouvoir visiter d’autres îles.

511 -*-*-*-*-*-*-*-*-*-


Les recherches de Fredrik donnent des hypothèses. Visiblement, il y aurait eu deux peuples et l’un aurait possiblement exterminé l’autre, mais pourquoi ? Aucune raison visiblement pour le moment. J’ai pu me rendre sur quelques îles, dont une infestée d’araignées aggressives. Nous avons pu en ramener pour le département de la faune. Qu’ils s’amusent avec cela, j’ai déjà assez donné avec ces bestioles. Nous nous sommes rendus sur une autre île, bien plus vaste et avec davantage de ruines, mais il semblerait que tout ceci n’appartient encore qu’à la civilisation étudiée par Fredrik. Je commence à être frustrée. Cependant, nos théories trouvent réponses. Il semblerait bel et bien que ce peuple a été exterminé par la guerre, principalement pour une raison liée à une pierre venue des étoiles. Il s’agit peut être d’une raison religieuse. De ce fait, il faudra se pencher sur cela pour mieux les comprendre.

ENFIN !

J’ai pu trouvé des traces qui parlent de ce que j’étudie ! Une île au Sud-Ouest d’ici, assez petite mais qui cache une grotte avec des gravures sur chaque mur. J’ai reproduit chacune d’elles au détail près. Les gravures mettent bien en valeur les génocides, ce qui confirme bien notre première hypothèse, mais la raison de tout cela reste encore floue. De plus, aucune trace du peuple meurtrier, serait-il mort avec le temps ? Une maladie ? Les gravures montrent également un rapport avec un volcan. C’est une piste géographique prometteuse, en sachant que le peuple mort a perdu la vie sur une île avec un volcan. Nous allons retourner là bas. Notre retour sur place n’a pas été facile. Il semblerait qu’une colonie est arrivée sur l’île et a fondé un bourg “Esperia”. Nous avons évité le contact pour ne pas avoir d’ennuis, peut-être allaient-ils nous taxer. Cela a été remonté au messire Valeski, mais si les nouvelles traces ont pu profité à mon collègue, je repars bredouille. Notre avancée géographique a pu déterminer une autre île volcanique et je compte y aller seule cette fois-ci. De nouvelles ruines ! J’ai bien fait de venir sur cette île, même s’il y a pas mal de saloperies dans la faune. Il semblerait que le peuple soit proche de celui étudié par Fredrik, mais ils sont organisés autour d’épreuves. Drôle de façon de vivre. Ce n’est pas là le plus intéressant. On dirait que cette population s’était rapprochée du volcan, mais surtout qu’ils avaient une connaissance très poussé en volcanologie ! Même à Golvandaar, nos sources ne sont pas aussi poussées.


512 -*-*-*-*-*-*-*-*-*- Nous avons pu obtenir quelques affaires, notamment une tablette et une pièce de la civilisation. Cela devrait davantage m’aider pour décrypter l’alphabet. Je pense prendre 1 ou 2 mois. Il y a peut être un lien entre le génocide et le volcan, par rapport aux gravures. L’éruption d’un volcan provoquerait une attaque, mais je ne comprends pas pourquoi. Il y a un problème, puisque le premier peuple a été tué à cause d’une pierre du ciel. Le département maladie progresse. Aujourd’hui, deux nordiens sont arrivés, dont l’un malade d’on ne sait quoi. Je vais attendre qu’ils s’en remettent pour les interroger. Bon, ils sont guéris et repartent demain. Ils disent être hantés par un monstre nommé Osgür mais Julian dit qu’il s’agit simplement d’un champignon extrêmement vicieux. Le remède a été entreposé et je vais aller les voir. J’ai eu des informations ! Il semblerait qu’ils vivent dans le nord froid de l’archipel. Selon eux, ils auraient trouvé des ruines vaahas qui datent d’avant la fondation d’Eyjarska ! Ces mêmes vaahvas auraient subi un génocide il y a longtemps. Je ne sais pas si Messire Valeski acceptera une expédition aussi loin, mais bon. Cela ne me coûte rien de lui demander.

Nous sommes partis ! Nous voilà en mer, droit vers le Nord ! J’ai hâte d’y être, en espérant en pas me faire étriper par des nordiens. Rien de bien… Les ruines sont trop vieilles, il n’y a aucune trace. Nous repartons, bredouille, sans preuve, sans rien.


Je suis dégoûtée.

Nous nous sommes échoués. Le retour ne s’est pas passé comme prévu. La mer nous a tiré et nous avons été pris dans le courant. Nous voilà face à une île et une sorte de ruine étrange. On dirait un phare.

PAR ARBITRIO ! PARTOUT ! IL A DES INSCRIPTIONS QUE JE CHERCHE PARTOUT !

Visiblement, l’île appartient à la civilisation que je veux. Les marins travaillent à la réparation et moi, je profite de cette trouvaille.


… je veux rentrer chez moi... Pitié… Arbitrio… ne m’oublie pas... J’en peux plus…

La brume, la mort, le froid… De toutes mes aventures, c’est un cauchemar… un cauchemar…


Sylvain, mon amour,

Si tu lis ceci, c’est que je suis morte et que, je ne sais pas comment, tu as retrouvé mon carnet. Je t’aime. Pitié, n’essaye jamais de retrouver mon corps. JAMAIS.


Le navire a pu me ramener, inconsciente. Je ne tiens pas à décrire mon expérience là bas, même si Valeski veut absolument tout savoir. J’ai peut-être sous-estimé le danger de ma profession, ou le pouvoir des autres civilisations, qui sait. En tout cas, j’ai réussi à décrypter leur alphabet. La tablette ne m’indique pas grand chose et il semblerait que nous n’avons plus la pièce. Peut être que quelqu’un l’a volé.

Quelle fin d’année 512 de merde. 513 -*-*-*-*-*-*-*-*-*- Ils ont un rapport avec la brume. C’est ce qu’explique la tablette. Ils ont l’air de s’y connaître en météo.

Ce n’est pas tout. La tablette est une carte. Celle de l’archipel, c’est immense. Ils ont donné des noms aux îles, mais aussi des caractères. En tout cas, ils ont une haute connaissance des lieux. Depuis quand sont-ils là, 500, 600 ans ? Mais aucun d’eux n’a été vu en trois ans. Ils sont morts, mais on ne sait pas où. On a pu m’apporter une autre tablette, une nouvelle. Elle parle d’une créature de chez eux, une déesse ou quelque chose comme ça. Traduit, son nom est “Celestia”. Une femme immortale capable de drainer l’âme des morts, et des vivants.

Mauvaise nouvelle.

Je viens d’apprendre mon “déplacement” future ou plutôt mon retour à Caroggia. Quelle chance… Ou pas. J’ai moins de 24h pour prendre le peu que j’ai, à peine une caisse.