Recueil la rose épine

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Cet écrit a été rédigé par Fredrik et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Déclaration

Dame, je vous adresse ce poème
Car je sais que je vous aime
Pardonnez-moi, les amertumes
A vos yeux, je suis brume
Je siffle, on me dit serpent
Mon sang est chaud pourtant
Il brûle de désir de faire vœux
Mon être flambe sous le feu
De l’idée de vous aimer

A jamais pour l’éternité

Fissure

Je sais que tu ne veux plus en parler
Je sais que tu te caches pour prier
Tu disais que j’ai manqué de foi
Tu disais ne plus croire en moi
Marchant, le regard vers la lune
Tu es toute seule à pleurer
Il ne me reste plus qu’une plume
Pour espérer te réconforter
On aimerait refaire la vie
Oublier la tristesse et la mélancolie
Effacer la douleur de nos actes

Que nos cœurs reprennent contact

Souhait

Emmène-moi, emmène-moi
Dans un monde de couleur
Enchaine-moi, enchaine-moi
Au fin fond de ton cœur
Regarde-moi, regarde-toi
On n’œuvre pour rien
Arrête-toi, arrête-moi
On devient tragédien


Mais je sais que tu n’oublieras pas
Mais je sais que tu ne m’aimeras pas

Alors
Délivre-moi, délivre-moi
De ce monde sans couleur
Accorde-moi, accorde-moi

Une mort sans douleur

Épine

Avance, ne souris pas
Ton âme ne survivra pas
La Dame te dit de te taire
Que tu n’as rien d’extraordinaire
Tes « je vous aime »
Lui inspirent mépris et haine
Alors tu décides de partir
Chaque pas devient un soupir
Le temps est un fardeau
Tu ne rêves que de repos
Que cette chose endolorie
Qui bat au ralentit
Succombe au venin de vipère
Oui, la vie t’exaspère
Avance, ne sourit pas
Ton corps ne survivra pas
Ouvre les bras, saute à la mer
N’oublie pas de te taire
Tu n’as rien d’extraordinaire
Et plus de place au cimetière des cœurs brisé
Au large, tu disparais …en mer