Théories Miasmatiques

Tandis que des théories sur l’hygiène fleurissaient un peu partout sur le continent ; d’autres scientifiques, forts des découvertes sur l’importance de la propreté, se sont penchés sur les raisons pouvant expliquer ce qui était à l’origine des maladies.

Si finalement l’hygiène et le nettoyage pouvaient en partie permettre de limiter la propagation de certaines maladies, c’est que ces actions faisaient disparaître ou rendaient inactifs, définitivement ou temporairement, un intermédiaire responsable de la transmission de ces pathologies. L’idée d’une causalité entre une origine plus ou moins environnementale et plus ou moins transmissible et des symptômes émergeaient, avec pour corollaire des techniques pour s’en débarrasser ou limiter son impact.

Théorie du miasme unique [arbitré] :

Une première théorie a énoncé l’existence d’un intermédiaire unique, responsable de toutes les maladies. Cet intermédiaire a été nommé Paatos par son inventeur adaarion maître-professeur à l’Oppikaupunki en 357, Tuomas Tarttuvanen. Ce Paatos serait responsable de l’ensemble des maladies observables sur l’humain et les animaux ; maladies qui seraient d’expression différente selon la qualité de l’environnement au moment de l’infection. XX tentait ainsi d’expliquer les différences en termes de maladies entre les populations pauvres et les populations riches. De même, les comportements du contaminé influeraient directement sur l’expression de la maladie. Les pathologies vénériennes ne seraient que l’expression du Paatos influencées par le comportement libertin de son porteur.

Théorie des miasmes multiples [dégénérés ou innés] :

Une seconde théorie d’émergence plus tardive, et qui s’appuie également sur l’idée d’un intermédiaire, énonce l’existence d’une multitude de pathogènes différents, chacun responsable d’une maladie avec son cortège de symptômes. Selon certains théoriciens, ils sont issus de la croissance de la dégénérescence, tandis que d’autres pensent qu’ils sont là depuis la création du monde et persistent par la contagion ou la transmission parents-enfants.

Syndromes et grandes maladies :

Plusieurs cliniciens ont remarqué l’existence de syndromes, lesquels sont une association de symptômes à forte valeur diagnostiques et pronostiques. Associé aux théories miasmatiques, c’est l’idée qu’un miasme puisse t-être à l’origine des syndromes qui émergent petit à petit. Cette idée va de pair avec l’élaboration de remèdes et de techniques spécifiques à chaque syndrome.