Un moine à la Capitale

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Un moine à la Capitale

Le soleil commençait tout juste à se lever dans les cieux de la Sublime Capitale que la populace s'activait déjà à son quotidien dans un vacarme indescriptible. Non loin de l'entrée Nord, se tenait un moine dont le regard voguait désespérément de droite à gauche. Visiblement perdu, il se résigna à demander le chemin pour le monastère local à une dame assise sous le porche d'une grande demeure. Celle-ci leva la tête vers le religieux et lui décocha un sourire tout en lui répondant

-Mon beau moine, je peux vous y conduire mais avant de vous enfermer toute la journée pour prier votre foi, venez prendre un peu de plaisir avec moi -En voici des Manières!Conduisez-moi donc au monastère que je vous sermonne ma sœur de foi s'exclama le jeune moine outré par les avances de la dévergondée


N'osant pas répliquer, Irina se leva et invita le frère à la suivre. En chemin, elle lui demanda d'une voix timide la raison de sa venue dans la Capitale du Royaume. Le religieux se contenta de lui répondre sèchement qu'il était venu délivrer des instructions à l'apothi local afin de lutter contre le phalangisme. Une fois arrivée devant les portes du monastère, Irina supplia le moine dans un demi-sanglot. -Je vous en prie mon frère, ne soyez point sévère!Je n'avais aucunement l'ambition de vous mettre en colère - Je ne suis pas en colère mais attristé de voir l'indigne sort d'une brave fille de l'Arbitrio. Il me faudra recourir à toute ma sagesse pour vous libérer de votre bestialité. Constatant le ton complaisant du moine, la petite catin rétorqua avec son plus beau sourire Mon gentille moine, je vous suis toute dévouée. Si vous m'accordez la grâce de ne pas être corriger à coup de bâton, je me montrerais enclin à suivre votre enseignement durant la matinée. Ouvrez mes yeux sur mes fautes et je vous promets de rejoindre les ordres pour ne plus jamais m’égarer de la voie du Créateur. Cependant, je ne vous connais pas assez. Et il n’existe aucune moyen pour moi de vérifier si votre sagesse n'est pas jouée. Ainsi, je vous invite à passer le restant de la journée en ma compagnie... Le moine la regarda avec un demi-sourire et lui répondit calmement -Votre démarche de mettre ma foi à l'épreuve est peu courtoise. Mais je vous pardonne votre vulgarité car je me sais infaillible et que ce soir, je vous compterai parmi mes sœurs du monastère.

Le moine l'invita à entrer dans le monastère. Ils s’installèrent dans la salle des prières ou se tenait un sermon. Le sujet de la prêche se prêtait très bien à la situation car il ne s'agissait ni plus ni moins des travers de l'hédonisme. IL FAUT CONDAMNER L’HÉDONISME!! IL FAUT SE DÉTOURNER DES FAUX PLAISIR QUI NOUS ÉLOIGNENT DU VÉRITABLE BONHEUR QUI EST CELUI D'ATTEINDRE LA FÉLICITE UNIVERSELLE! S’époumona le prêcheur. - Entendez-vous ces sages paroles ma sœur de foi? - Oui mon frère. Hélas, elles résonnent hypocritement dans mes oreilles. Ah bon? Pourquoi donc? Votre frère prêcheur, il a ouvert mes cuisses bien plus d'une fois rétorqua-t-elle avec un petit sourire amusée. Fortement irrité par la remarque, le religieux quitta brusquement le sermon tout en ordonnant à Irina de le suivre. Ils se rendirent dans l'un des quartier pauvre de la cité. Le moine détacha sa bourse et s’avança en compagnie de la jeune fille vers une groupe de qadjarides aux allures plus que vétuste. Il donna à chacun d'entre eux une pièce d'or et se retourna vers Irina en s'exclamant. Dame, il vous faut savoir que l'unique plaisir saint dans ce monde est celui de donner sans attendre quoi que se soit en retour. De plus on ne risque jamais rien en offrant sa main aux pauvres si ce n'est de tendre l'humanité vers l'Arbitrio. A la fin de sa prise de parole, le pauvre moine fut pris à parti par le groupe de qadjarides. Le passage à tabac fut bref. En moins d'une minute le groupe de rongeur avait quitte les lieux tandis que le moine était au sol, la bourse vidée de son or. De son coté ,Irina , ayant été reconnue par l'un des rats, n'a souffert d'aucune violence. Elle aida le moine à se relever tout en ironisant il faut croire qu'offrir son sexe est plus avantageux que sa main par ici. Une fois chez elle, elle le fit se coucher sur le vieux matelas. Elle prit un morceau de tissus qu'elle trempa dans une bouteille de rhum et lava délicatement les plaies du pauvre moine dont les yeux exprimaient une grande tristesse. Captant sa détresse, la jolie blonde lui adressa un petit sourire doubler d'une légère caresse sur son visage. -Voyons mon pauvre ami, ne soyez pas triste. C'est chose courante par ici. Surtout avec la communauté des qadjarides. Ce sont des animaux très ingrats vous savez hihi. -C'est juste...que...je ...voulais...juste...les aider dit le moine avant de fondre en larme. Touchée par la sensibilité du pauvre homme, la belle se coucha à ses côtés et le prit dans ses bras tout en le berçant de sa voix chaleureuse. Mon pauvre petit moineau, ce n'est pas de votre faute. Les gens d'ici ne comprennent pas votre sagesse et son insensible à vos offices de charité. Ici, les cœurs en peine sont réconfortes par un peu de tendresse et les cœurs de pierre sont adoucis de la même manière lui répondit-elle en lui caressant le torse et en déposant doucement ses lèvres contre les siennes. Le moine fut d'abord surpris par le contact mais finalement, il se laissa faire allant jusqu’à fermer les yeux. La jeune fille s'entend sa proie bien ferrer, se retira et glissa à l'oreille du moine sur un ton amusé avant de l'embrasser plus fougueusement Ce n'est pas ce soir que je deviendrai une moniale.

Cette nuit-la, il y avait une paillasse de libre en plus au sein du monastère de la Capitale...

Le lendemain matin, le jeune moine tiraillé par les remords d'avoir violer ses vœux et d'avoir manquer de respect aux valeurs de Golvandaar fit les cents pas devant le lit. Puis, il réveilla brusquement Irina en lui hurlant presque dessus J'ai fait une faute grave! Tu dois m'épouser maintenant! La jeune fille à moitie endormie le regarda un instant avant d'éclater de rire. Piqué par cette réaction, le moine lui envoya un violent coup de pied en pleine figure avant de quitter furieusement la bâtisse, laissant la pauvre fille au sol.

Au monastère, il fit sonner les cloches et donna un sermon. A travers ce dernier, il condamna l'hédonisme avec une vivacité d'esprit et un savant mélange de haine , de fausse sagesse et de foi encore inégalé en ce jour. Sa manière de prêcher hypnotisa littéralement l'assistance au point qu'il aurait pu demander aux moines présent d'aller brûler des champs afin de causer une famine au nom de la foi qu'ils auraient exécute ses ordres sans réfléchir. Une fois son sermon terminé, il quitta le monastère avec un regard haineux et prit directement la route pour Roskilde. Dans la petite salle de prière, un lourd silence prit place après son départ. Seul le vieux Apothi osa prendre la parole d'une petite voix gâteuse. - Mais...pourquoi le moine Sylnalmak nous quitte-t-il déjà ?