Utilisateur:Antön

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine


Informations HRP
Login Minecraft
Daelys_
Pseudo
Anton





Description

Antön paraît aux alentours de 3 ans, il a un teint plutôt beige ainsi que des yeux verts et des cheveux noirs, il est le mélange parfait entre Anykà et Gharlok. Il est d'Esperia.

Aptitudes

Antön obtiendra des aptitudes avec le temps.

Talents

Antön est un enfant plutôt calme, posé et aimable. Il n'aura par conséquent pas trop tendance à faire de bêtises, il est également curieux, ce qui lui permettra d’en apprendre plus sur ce qui l’entoure et de grandir en prenant compte de chacun.

Défauts

Il est également peureux, que ce soit un étranger ou même une connaissance de ses parents, Antön restera toujours méfiant et muet.

Intérêts culturels et goûts

Il choisira également plus tard ses intérêts culturels ainsi que ses goûts.

Histoire

Dans le ventre :

Cela faisait plusieurs mois maintenant que j'avais été conçu. Je me trouvais dans une poche remplie de liquide étrange et raccordée par un cordon à ma mère, qui subvenait à tout mes besoins. J'étais doucement bercé par les quelques mouvements exécutés par celle qui me portait. Je dormais souvent, laissant le temps faire son oeuvre. Quand je ne dormais pas, je m'agitais comme une puce, donnant souvent des coups à ma mère, qui les accueillait avec allégresse. Je me développais petit à petit, dans le calme, sentant sa main toucher de temps à autre son ventre, d'autres personnes le faisaient également, je semblais être l'attraction préférée de l'entourage de ma mère, alors, pour leur faire plaisir, je répondais par des coups de pieds ou des coups de poings qui faisaient sursauter ma mère et des éclats de rires retentissaient alors. Tout se passait pour le mieux, j'étais un peu comme dans un petit coin de paradis, ou il faisait chaud et ou il était agréable de vivre. Anykà le semblait elle aussi, calme, je pouvais la sentir marcher de temps à autre alors qu'elle me logeait dans son ventre mais elle restait la plupart du temps dans la même position. Je devais grandement la fatiguer et lui puiser une bonne partie de son énergie. Parfois même j'entendais des voix, sûrement elle parlant avec d'autre personnes...Les mêmes voix revenaient souvent, si bien que je finis par m'habituer à elles, elles faisaient parties de mon quotidien. Celle qui revenait le plus souvent était une voix d'homme, je pensais que c'était celle de mon papa. Rien ne semblait perturber ma mère, elle était sereine, et par le lien qui nous rattachait, je pouvais sentir qu'elle était heureuse, qu'un sentiment de bonheur intense l'envahissait quand elle parlait de moi. Je l'étais également et je continuais de grossir. Il y eut pourtant un moment ou je l'entendis hausser le ton, parler plus fort que d’habitude, comme si elle perdait son sang froid. Une autre voix féminine, plus calme mais tout aussi triste, tentait de l’apaiser. Pourtant, je la sentais s'énerver toujours un peu plus, laissant ensuite place à des sanglots incontrôlés. Je me disais alors qu'il était temps que j'arrive pour protéger ma mère des personnes qui la faisaient souffrir... Sa tristesse et son énervement furent toutefois courts, laissant place au calme habituel. Je continuais alors de grandir, avec l'intime conviction que quand je serais là, plus personne ne lui ferait du mal.

Lors de l’accouchement :

Quelques jours à peine après la crise qui avait secouée ma mère, alors qu'elle était allongée tranquillement et en pleine discussion, j'observais un changement autour de moi. Tout commençait à basculer. J'aurais aimé prévenir ma mère qui ne semblait pas le sentir, elle. Alors je m'agitais beaucoup plus que d’habitude, donnant de grands coups. Des contractions sur la poche dans laquelle je me tenais commencèrent. Ce n'était pas du tout agréable et pourtant je n'avais pas peur... Je sentais que bientôt, ma mère me tiendrait contre elle. J'entendais beaucoup de bruit autour, on s'affairait sans doute pour que je puisse arriver sans encombres. Et c'est là que ça commença vraiment. La poche dans laquelle je me tenais se perça, et je me retrouvais tout à coup loin de ce cocon réconfortant qui m'avait abrité ces derniers mois. Je me sentais comme tombé dans un trou sans fond. J'étais en train de me faire "expulser" par des contractions violentes. Des voix retentissaient, certaines disant que tout allait bien se passer, d'autre disant simplement à ma mère de pousser. J'entendais également des cris et des pleurs, plus aiguës quand à eux. Ma mère souffrait et ça me fendait le cœur de l'entendre. Cela m'a semblé durer une éternité. J'étais poussé vers l’extérieur encore et encore, mené vers l'inconnu inexorablement. J'aurais préféré rester encore un peu à l'abri dans ce ventre si accueillant, mais on ne m'a pas vraiment laissé le choix. Alors ma tête sortit, rapidement suivi de mon corps dans un dernier cri de ma mère. Des bras me portèrent, proclamant que j'étais un garçon. Le cordon me liant à ma mère fut coupé tandis qu'elle pleurait de joie en me voyant. Moi aussi je pleurais, mais pour une tout autre raison. Je sentais mes poumons se remplirent d'air et cette sensation nouvelle était terriblement étrange. On me mit dans un bain afin de me nettoyer, et honnêtement, j'ai trouvé cela vraiment très désagréable. Ce fut sommaire et rapide, de plus il faisait vraiment très froid. On m'emmitoufla dans une couverture et je fus apporté dans les bras de ma mère. Je sentais une grande chaleur m'envelopper. Elle me berçait et me chuchotait des mots doux, me souhaitant la bienvenue, me disant que j'étais beau et qu'elle m'aimait plus que tout. Elle m'embrassa sur le front avec une tendresse infinie afin de m'apaiser... Elle me nourrit et je m'endormis rapidement par la suite, laissant place au silence.

En compagnie de son père :

J'ignore combien de temps j'ai passé dans cette chambre, au coté de ma mère depuis ma naissance. Nous recevions souvent de la visite et parfois je reconnais certaines voix, sans pour autant pouvoir identifier ces personnes... Un matin, elle est sortie pour la première fois depuis mon arrivée. Elle me tenait contre elle et malgré les couvertures me recouvrant et sa chaleur naturelle, je ressentais le froid intense qu'il faisait dehors. Il me piquait comme des milliers de petites lames enfoncées tour à tour dans ma peau. Assez rapidement, nous sommes arrivés devant un immense manoir. Ma mère a ouvert la porte, nous sommes rentrés et elle m'a dit : "Bienvenue chez toi !". La maison était gigantesque et splendide, une chaleur très agréable enveloppait la pièce dans laquelle nous nous trouvions. Mais je n'ai pas pu en profiter bien longtemps car ma mère m'emmena vers une chambre, tout aussi somptueuse que la pièce précédente. Dans le lit, un inconnu nous regardait. Il était blême et semblait très faible. Mais quand il nous vit, son visage s'illumina d'un magnifique sourire et ses yeux se voilèrent de larmes. Ma mère dit alors à l'homme :"Gharlok, je te présente Anton...Ton fils...Notre fils..". Elle s'approcha alors du lit et déposa un baiser sur les lèvres de Gharlok. Il me prit alors dans ses bras. Il répéta une dizaine de fois à ma mère qu'il était désolé de ne pas avoir été là, et elle lui répondait que c'était fini maintenant, que tout allait bien, qu'elle allait bien. Elle alla chercher à manger et il posa un regard tendre et plein d'amour sur moi. Il sortit une grosse peluche d'ours d'un placard proche du lit et la plaça dans mes petites mains. Elle était magnifique, toute douce et faisait presque ma taille. C'est là que je compris vraiment la portée des paroles de ma mère. Ce Gharlok était mon papa... Après quelques secondes de réflexion, je reconnus sa voix.. Oui, c'était bien celle que j'avais entendu à maintes reprises.. C'était lui mon père. Nous avons joué pendant une éternité, mais je ne voulais pas que cela se termine, j'étais bien. Ma mère revint peu après, donnant un repas à mon père et nous avons continué à jouer tous les trois jusqu'à ce que la fatigue ne m'emporte. Quand je me suis réveillé, j'étais de retour dans la même chambre qu'au matin, ma mère me tenant contre elle avec un beau sourire. Je me demandais alors si cette excellente journée n'avait pas été qu'un rêve, mais la peluche a coté de moi attestait du contraire. Il me tardait déjà de quitter cette chambre pour revoir mon père.