Utilisateur:Bliobéris

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Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     Bliobéris Kan
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Neuville
Pseudo
Blioberis
Prénom IRL
Florent
Âge IRL
21





Description

RolePlay :


Bliobéris Kan
Agé, il porte fièrement une barbe très soigneusement taillée en compensation de son crâne dégarni. Son teint est parfois pâlot, ses joues creuses mais ses yeux constamment cernés. Quant au reste, un papi-tout-le-monde : de taille moyenne, plutôt moyen-inférieur, la démarche boitillante.

Malgré tout, il essaie de sauver les apparences et tente d'avoir une attitude fort courtoise et une présence remarquable. Bilobéris aime en effet l'élégance.

Ceux qui le connaissent disent que c'est un éternel déçu du genre humain. Ils ajoutent même qu'il est un être poli, plutôt agréable en société. Pourtant, Bliobéris est sournois sur les bords, parfois jusqu'à l'escroquerie ou la malhonnêteté. Toutefois il sait cacher son jeu et aime à passer pour l'être social qu'on vient de vous décrire. Cynique au possible, il essaiera de faire croire ce qui l'arrange et surtout, de paraître ce qu'il faut.






Bibliographie

Ici sont recensés les divers écrits de Bliobéris Kan.

  • Espolitique, livre revenant sur l'Histoire politique de la Cité Esperienne pour démontrer la Force de la Monarchie.
  • Carte de Rivelame, cartographie du quartier de Rivelame.

Compétences

Grille Livre et Plume.png - Alphabet et calcul
Grille Bœuf Cuit.png - Sens du gout
Grille Bouteille de Vin.png - Oenologie
Grille Boussole.png - Minutie
Grille Tableau.png - Créativité
Bullebd.png - Parle Adaarion

Talents

  • Grand orateur : De ses études à Golvandaar, Bliobéris a gardé l'aisance dans l'expression orale. De plus, c'est un exercice qu'il affectionne tout particulièrement.
  • Ecriture travaillée : De même, il a eu l'occasion de longuement travailler son écriture, si bien qu'à présent sa plume est fort bien aiguisée. Sa calligraphie rappelle, à qui sait la reconnaître, l'Ecole Adaarionne, Bliobéris accorde un soin tout particulier aux o, e et f dont il arrondit parfaitement les boucles.
  • Élégant : D'un naturel très courtois, Bliobéris aime l'élégance dans ce qu'elle a de Noble. En effet, il essaie toujours de se comporter en gentilhomme et ne manquera à cette volonté que sous le coup d'une colère certaine.


Défauts

  • Grande gueule, ou franc ? C'est un comportement qui fait autant d'ami que d'ennemi. Certains préfèrent parler de franchise mais pour Bliobéris il n'en est rien. C'est plutôt une solution de facilité pour lui : A quoi bon s’embêter à camoufler aux gens ce que l'on pense d'eux ? Soyez assuré que si Bliobéris vous apprécie, vous le saurez ; si il ne vous apprécie pas, vous le saurez tout aussi vite !
  • Son âge : Et oui, l'âge n'aide pas la vie. Si l'âge est vecteur de sagesse, il est aussi porteur de dégénérescence physique. Sans aller jusqu'au handicap lourd, il est loin le temps ou Bliobéris pouvait se comporter avec fougue. Finit les courses et autres efforts physiques, aujourd'hui la seule arme qui lui reste est son intellect.
  • Blasé : Ne comptez pas sur Bliobéris pour vous réconforter ! Il est particulièrement désabusé du genre humain et se veut blasé de tout. En cela il revêt un air généralement cynique et aime à utiliser le verbe de façon piquante, chaque mot peut être une arme.


Intérêts culturels et goûts

Religion

En tant que bon Adaarion, Bliobéris pratique le Monachisme. Cependant, considère la religion comme un question d'ordre privée. En effet, il est plutôt discret dans son culte et à choisir, il opterait plutôt pour l'ermitage que pour tout autre forme de religiosité.

Littérature

Biobéris voue une admiration particulière à la poésie versifiée. En effet, si il apprécie aussi la prose en ce qu'elle est incontournable, la rigueur imposée par l'écriture métrique le fascine. Evidemment, il fut bercé d'une littérature de la contemplation de la nature lorsqu'il était enfant. On comprend donc parfaitement pourquoi il raffole de littérature romantique : peinture d'un paysage de l'âme comme d'un paysage physique.

Divertissement

Ah, le théâtre ! Voilà un divertissement noble ! Laissons de côté les tragédies et ses airs si graves ! Optons pour un théâtre plus léger, un théâtre de l'esprit -toujours- mais un théâtre divertissant, un théâtre vivant et qui fait rire ! Voilà ce qu'aime Bliobéris !
Ne comptez pas sur lui pour aller avec plaisir à un combat de gladiateur, il irait en trainant les pieds. Pour lui cela n'a rien d'intéressant. Ces hommes, fou à lier, ne pouvant vivre qu'en défiant la mort dans un spectacle avant tout narcissique... Non, vraiment, Bliobéris ne comprend pas cela...
Ceci dit, il sait aussi s'amuser sans le concours du théâtre et sera le dernier à dire non à une bonne soirée alcoolisée !

Histoire

Son enfance

RolePlay :


Il n'a pas toujours été cet homme à l'air malade que vous connaissez. Non, à un moment il faisait même des jaloux ! Mais bon, l'âge n'aide pas... Son teint si rosé par le passé a laissé place à ce vilain teint terne qu'il porte aujourd'hui. Son torse, autrefois sculpté dans le muscle n'est plus qu'un torse poilu et maigrichon. Je ne vous parle même pas de sa conditon physique génrale... L'athlète a été tristement remplacé par le vieux crouton à la démarche boitillante... Pourtant, il s'entretenait, oui, vraiment, il s'entretenait ! Et puis la maladie vint. Pourtant il n'a pas eut la vie la plus difficile...

Fils d'un modeste aubergiste de Roazhon, Bliobéris eut une enfance des plus classiques. Montagnard depuis son premier souffle, il passait le plus clair de son temps libre à jouer dans la neige avec les autres enfants du village. Et oui, rien de plus divertissant pour un jeune garçon que de faire des batailles de boules de neige entre deux journées d'école. Ah... L'école ! Quelle chance, d'ailleurs, d'avoir grandit à Roazhon ! La proximité du petit village avec la grande Golvandaar y garantissait l'application de bon nombre de loi, dont celle sur l'enseignement. Ainsi, contrairement à la plupart des petites bourgades reculées du territoire Adaarion, le village de Roazhon profitait de l'ombre de la capitale prestigieuse.

Cependant, l'éducation n'était pas le seul avantage à cette proximité entre Golvandaar et Roazhon. En effet, le commerce se portait tout aussi bien grace aux nombreux voyageurs allant et venant de la capitale mais aussi et surtout du fait des réunions régulières des riches commerçants de la capitale. La petite auberge familiale profitait de cette position stratégique et les Kan s'enrichirent rapidement à travers leur commerce prospère.

C'est pourquoi à l'âge de 10 ans, quand bon nombre de jeunes Adaarions quittent l'école, Bliobéris fut poussé par ses parents à continuer ses études. Il quitta alors le vieux professeur du monastère de Roazhon pour rejoindre les pédants enseignants de la capitale Adaarionne.


Le début de la désillusion

RolePlay :


Aussi suivit-il, dans ce haut lieux de culture, un long cursus pluridisciplinaire visant majoritairement à développer son sens critique et ses talents oratoires. Ainsi, Blioberis était pré-destiné à une carrière publique au sein de l'administration Adaarionne. Cependant ce n'est pas ce qu'il décida de faire de sa vie.

En effet il fut très tôt déçu par le fonctionnement politique Adaarion. Il réalisa rapidement que le régime démocratique que l'on peint du système Adaarion est en fait bien loin de sa réalité clientéliste et corporatiste -Bref, un régime vendu. C'est pourquoi, à vingt trois ans, il quitta la capitale pour retourner à l'humble auberge de Roazhon où il s'associa à son père. C'est en travaillant avec ce dernier qu'il devint un fin cuisinier.

Loin des sphères hypocrites des jeux de pouvoir, Bliobéris se contentait de cette vie simple. Le cadre idyllique au possible le ravissait à chacun de ses réveils et puis la douce sensation de connaitre tout ses voisins, d'avoir grandit avec eux, n'avait nul part son égal. La vie mondaine avait alors les traits d'un passé révolu pour Bliobéris. Mais c'était sans compter sur ses amis et leur amour pour la fête ! C'était là un des grands points communs de Bliobéris avec eux, ils n'aimaient rien plus que les beuveries ! D'ailleurs, souvent l'auberge continuait de servir ses clients, plus amis que clients, après l'heure de la fermeture !


Le drame

RolePlay :


Mais cette année, les choses étaient vues en grand ! Cette année, les amis de Bliobéris s'étaient mit en tête d'aller fêter dignement la Ligne de paix, là-haut, tout au nord. Finit la petite fête du village, ils voulaient aller faire la vraie fête, sur la vraie ligne de la paix ! Après de nombreuses tractions, Bliobéris finit par accepter l'idée et l'équipe se prépara pour ce voyage qui les attendait en septembre. Ce n'avait rien d'un voyage tranquille, c'était plutôt une petite expédition ! Deux itinéraires étaient possibles aux amis téméraires : - Contourner les Monts Adaarions en descendant l'Heimild avant de remonter par les Marches. - Emprunter les sentiers ancestraux plongeant au coeur du massif montagneux.

La fougue d'une jeunesse à la vie toujours facile, l'impression de ne jamais devoir mourir ainsi que l'illusion d'être des montagnards avertis poussa la joyeuse bande à choisir l'itinéraire le plus périlleux, celui traversant les Monts. Pourtant, bien que communément définit comme partie intégrante du territoire Adaarion, ce n'est pas la partie que ces derniers maitrisent le plus. Les sentiers qui s'y dessinent l'ont été il y a bien longtemps et on se demande si ils sont entretenus. Et puis, du reste, rares sont ceux qui de nos jours quittent les grandes routes pour couper au travers des Monts... Il y a même des convois tout organisés pour se rendre sur la Ligne de paix... Mais non, nos jeunes lurons voulaient vivre leur aventure, et bien ils ne furent pas déçu.

Si au début tout se passait pour le mieux, lorsqu'ils prirent de l'altitude, les vents se déchainèrent sur le petit corps expéditionnaire. Of, ils avaient l'habitude des conditions montagneuses, après tout, ils avaient vécu toute leur vie dans les massifs Adaarions. Cependant, jamais ils n'avaient eut à affronter la montagne si longtemps. D'ordinaire, cela durait une journée tout au plus, le temps de travailler, puis tout le monde rentrait au chaud. Or, ici ils n'avaient pas d'autres choix que de continuer contre le vent et la neige jusqu'à trouver un lieu propice au campement. Très vite, les imprudents furent exténués par cette marche difficile.

Les premiers commencèrent à tomber malade et la motivation générale du groupe commença son déclin. Bliobéris, qui n'avait jamais été des plus motivés pour cette aventure proposa de rebrousser chemin. Cependant, l'idée était loin de faire l'unanimité et seul les malades se rangèrent à l'avis du cuisinier. Un houleux débat prit place dans la grotte qui leur servait d'abri pour la nuit. Le feu de camp projetait au mur les gestes amples, parfois secs, que chacun faisaient en parlant. Puis après une longue discussion, le groupe se scinda en deux. Une partie du groupe allait continuer vers le nord, l'autre partie redescendrait à Roazhon.

Dès le lendemain, chacun se salua et l'on se dit à plus tard, sans savoir que certains ne rentreraient jamais de ce voyage. En effet, jamais l'on ne revit le groupe qui avait décidé de continuer vers le nord. On ne parvint pas même à savoir si ils avaient atteint leur destination. Le groupe rentré quant à lui, y été parvenu mais avait en chemin perdu un membre, piégé par le brouillard, emporté par la falaise.


Une quête d'ailleurs

RolePlay :


De cette expérience, Bliobéris rentra atteint d'une étrange maladie. Un de ces maladies de l'esprit, qui torturent doucement, sans pour autant tuer ou affaiblir physiquement. Son humeur, si joyeuse et taquine d'habitude avait laissé la place à un personnage taciturne, désinvolte et cynique. Souvent l'on disait de lui qu'il était devenu le blasé de service. Après tout, c'était peut-être le diagnostic le plus juste que l'on eut put faire à son propos.

Fatigué de ces commérages, Bliobéris quitta Roazhon sur un coup de tête après avoir vendu l'auberge familiale dont il avait hérité quelques années plus tôt. Avec une petite fortune en poche, il gagna La Moussue où il s'établit un temps. Profitant du juteux commerce maritime naissant et surtout des divers magouilles possibles. Car si il y avait bien une chose qui avait changé chez Bliobéris, c'était sa morale. Blasé de tout, il se contentait de faire affaire et trouvait un malin plaisir à échafauder d'étrange escroquerie savante.

Le temps passa ainsi et Bliobéris arrivait à sa quarante septième année lorsqu'il entendu deux saoulards, accoudés au comptoir de sa taverne, parler d'un lieu qui lui était inconnu. Ca sonnait beau et frais, comme l'un de ces prénoms exotiques que l'on pouvait lire dans les littératures sulfureuses... Ou "romantiques" disaient les intellectuels. "Esssss..." C'est comme ça que ça commençait.


En route pour Esperia !

RolePlay :


Sa curiosité titillée, Bliobéris se rapprocha de ses estimés clients bavards. Il comprit vite qu'il avait affaire à deux marins capitalins, de ces bons vieux provinciaux partis chercher la richesse en mer. C'est pourquoi il fit son entrée avec deux pintes biens blondes qu'il touchait pas trop cher.

- 'Soir les gars ! Chui l'patron ici m'voyez, laissez-moi vous offrir une pinte de Capitale, hummm ? Lança-t-il d'une voix un peu ivre. - Ah que ça oui ! Répondit joyeusement l'un des saoulards.

Le dialogue noué, il les questionna subtilement entre chaque tournée. Il finit par apprendre que ces deux petits faisaient étape pour la nuit à la Moussue à cause de la météo. En effet, leur capitaine avait préféré se dérouter de la Capitale pour la Moussue car une tempête faisait rage. Soit disant que Gwylonna, leur capitaine, venait de quitter Fort Lointain pour l'archipel d'Esperia !

- Ah l'voilà celui-la ! S'écria Bliobéris lorsque ses informateurs lui parlèrent de ce lieu. C'était ça ! Esssss...peria ! reprit-il avant de relancer les marins dans leurs récits.

Avec un peu de patience, il apprit que leur navire se rendait là-bas pour y faire des affaires, notamment en y vendant des esclaves qu'ils achèteraient en route. Un commerce bien juteux que tout cela pensa Bliobéris. Apparemment, Esperia offrait à qui savait s'y prendre la chance d'un nouveau départ.

Dès le lendemain, il se mit à préparer son départ ! Une fois de plus il mit sa taverne en vente et ne garda que le strict minium... Un baluchon de nourriture et de quoi payer le voyage et éventuellement se nourrir un jour ou deux sur place. En une semaine il avait trouvé un repreneur pour la taverne et aussitôt, il se mit en quête d'un navire en partance pour l'archipel des Esperies.



Une arrivée chanceuse

RolePlay :


C'est en avril 514 que Bliobéris fit son premier pas en terre d'Esperia.
Sa priorité était alors de trouver un emploi et un logement. En effet, La trajet en mer avait couté plus cher de prévu et il ne lui restait rien de ses économies.

Ils passa sa première soirée à errer hagard dans le quartier portuaire avant qu'un rabateur ne l'attire à la taverne du lac. Il fit là-bas la rencontre de l'intendant de Rivelame, Ser Cedrick, Aristide, Jean-Eudes NAU. En se présentant, les deux se découvrirent un objectif commun qui, aussitôt, les firent envisager de faire affaire. L'intendant cherchait un cuisinier pour relancer l'activité de l'Auberge du Tharkier ; l'autre, cuisinier, cherchait un emploi. Rapidement, ils se mirent d'accord pour travailler ensemble à cette relance.

C'était là un parti très intéressant pour Blioberis. En effet, il fut ainsi autorisé à se loger dans l'auberge, en tant que seul membre de son personnel. La saison étant Nivôse, Bliobéris fut bien heureux de trouver si vite une chambre où dormir.
Dès le lendemain, les deux hommes eurent une discussion au sujet de leur projet et Bliobéris commença à se mettre au travail. Il devait mettre au point une carte et contacter les fournisseurs dans le but d'estimer le budget nécessaire à la relance. Tout serait alors entre les mains de l'intendant qui devrait débloquer les fonds.