Utilisateur:Doryan

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     200.png
Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
math003
Prénom IRL
Mathias
Âge IRL
15




Description

Doryan est âgé de 16 ans, il est particulièrement mince, pas très grand. Il est né dans une famille pauvre vivant dans la forêt, c'est de là ou il a appris à chasser le gibier. Il possède une cicatrices le long du ventre, une bête enragée qui s'est confronté à Doryan. Il porte généralement des vêtements loqués et banals afin de se déplacer au mieux.

Compétences

  • Grille Dague en Fer.pngSurvie :Doryan a déjà passé quelques nuits seul dans la forêt, aussi est-il capable de survivre pendant un certain temps en forêt.
  • Grille Gros poisson cru.pngConnaissance de la faune : Il connait tout, dans les moindres détails, des animaux qu’il traque.
  • Grille Arc.pngCombat : Doryan excelle à l’arc. Il sait manier la dague également, mais pour découper les bêtes, cependant, c'est à peine s'il sait manier le cimeterre.
  • Grille Vieille Botte.pngEndurance : Courir dans la forêt, sauter sur les roches, et grimper sur les arbres ont contribué à développer cette compétence.

Histoire

« CLAAAC ». Il n’était, selon la hauteur du soleil dans le ciel, seulement 9h, et la flèche du jeune Qadjaride venait d’atteindre sa proie, plantée avec précision dans le cou. Cette proie s’était trahie, alors que Doryan tendait l’oreille, attentif aux moindres bruits, en passant sur un sentier, entouré d’arbres, mais proprement dégagé des fougères et autres plantes coriaces. Le projectile qui avait atteint le lièvre avait été tiré de plusieurs mètres, mais la corde de l’arc avait été tellement tendue que la flèche avait propulsé la bête contre un tronc d’arbre, où elle s’était implantée dans l’écorce de trois bons centimètres. Le jeune homme, Doryan, s’avança alors vers la bête, à moitié penché, les bras écartés, son arc rabattu sur le dos, près de son carquois, une courte dague, tenue entre des dents, laissant ses mains libres. Aussitôt agenouillé près du bestial, une main posée sur le tronc, une autre tenant fermement le bout de bois resté hors de l’arbre, il tira et après plusieurs minutes de labeur, la flèche céda. Il posa délicatement la bête au sol car son poil semblait de bonne qualité et lui offrit ensuite quelques coups de couteau parfaitement placés, certainement par habitude. La peau de l’animal fut attachée à sa taille, et les entrailles soigneusement rangées dans son sac.

Ceci fait, il reprit sa route à travers la forêt qui s’apparentait pour lui à sa seconde « maison », il crapahutait de roches en roches, traversait les cours d’eau, s’y arrêtant parfois pour se rafraîchir, en sautant sur les cailloux. Sa légèreté et son agilité lui permettaient de grimper sur les arbres, il progressait même sur les branches plus fines, atteignant rapidement la cime de l’arbre, où il s’y nichait quelques instants, profitant de la beauté du panorama qui se présentait à lui. En route, il tuait tous les animaux qui coupaient son chemin, envoyant une ou plusieurs flèches, selon la carrure des bêtes, ce qui fait, qu’à la fin de la journée, il pouvait se retrouver avec une dizaine de fourrures autour de sa taille, attachées de telle sorte qu’une jupe se formait, et son sac de cuir complètement rempli. Il ne rejoignait son clan, la Chair, proche de la ville de Medeva, qu’au coucher du soleil. Le gibier que rapportait Doryan servait à nourrir les quelques personnes qui composaient le clan. Il gardait cependant le surplus pour le vendre au marché, afin de se faire un peu d’argent.


Le marché se déroulait tous les samedis, toute la matinée. Doryan préparait ses stocks le vendredi soir, il les rangeait dans une petite charrette, assez grande pour contenir l’ensemble de ses produits. Sur les barrières de protection, il attachait les fourrures, de la plus foncée à la plus claire ; il était méticuleux, et il plaçait la bidoche sur une toile à l’origine blanche mais qui commençait à virer marron mélangé au rouge, pour ne pas la mettre en contact directe avec le bois du « carrosse ». A bout de bras, il tirait la charrette jusqu’à la place marchande, au centre de la ville voisine. Son emplacement y était réservé, il y avait ses habitudes. A peine garait-il son gagne-pain, qu’il allait saluer d’un signe de main et d’un petit sourire tous les commerçants se trouvant là. Il était le plus jeune, et ils étaient étonnés de le voir déjà travailler si ardemment, pour faire vivre les siens, il avait donc gagné sa place auprès d’eux.

Ce petit tour achevé, il attendait que la place se remplisse, montait sur le peu d’espace vide de sa carriole, et se mettait à crier pour attirer les acheteurs : «Venez acheter mes produits ! Fourrure, viande fraiche, le tout à petits prix ! ». Il s’adaptait aux clients, par exemple, lorsque qu’il voyait une femme aux allures de riche passer, il lui vantait les mérites de la fourrure en saison froide, il la flattait également, en prétendant que ce pelage ferait ressortir son teint. Il n’en fallait pas plus pour que la dame se rue vers l’étalage de Doryan, alors tout content de son affaire. Lorsqu’il voyait un enfant, il lui demandait de toucher le poil de l’animal ; il savait pertinemment que le gamin irait chercher ses parents afin que ces derniers lui achètent. Lorsqu’il voyait un homme d’âge mûr, Doryan présentait ses peaux comme tapis, idéals le soir, en rentrant d’une dure journée de travail, en s’asseyant sur une chaise, les pieds enfouis sous la fourrure. Le client semblait désireux, et il achetait. C’est ainsi qu’au bout de quelques heures, tout son stock était vendu. Il comptait son argent, le rangeait avec soin dans sa sacoche, puis faisait un tour sur la place, à la recherche de produits, comme des légumes de saisons, ou des vêtements neufs. Il s’autorisait à dépenser le quart de ses gains chaque samedi, et revenait chez lui, chariot en mains.



Un jour qu’il était au marché, un homme, grand, baraqué, vêtu de noir, au visage marqué, s’approcha de lui. Si on ne se préoccupait que de sa démarche, on pouvait remarquer qu’elle était étrange, on aurait dit qu’il boitait, ses bras étaient pliés, son dos plutôt courbé, et sa tête rentrée dans son grand manteau. Doryan le remarqua, et le dévisagea, attendant de voir ce qu’il lui voulait. L’homme commença à parler, et à peine eut-il ouvert la bouche, qu’un son grave, et rauque en sortit :

« -Dis-moi, gamin… Ça te dirait de partir d’ici ?

-Partir d’ici ? Pour quoi faire ? Ma vie est ici, ma famille est ici, mon travail aussi. Je ne vois pas quelles seraient mes raisons de partir.

- Suis-moi. »

A l’écoute de cet ordre, Doryan se plaça bien droit, une posture fière, regarda l’homme dans ses yeux ténébreux, et lui répondit, sûr de lui :

« Non. »

L’homme, en premier lieu surpris d’une telle affirmation venant d’un enfant comme lui, lui empoigna ensuite le bras, d’une seule main, mais d’une grande force. Doryan commença à se débattre, mais chasser des animaux ne nécessite pas la même force que tuer un homme, ou du moins, se dégager d’un homme d’une tête et de 50 kilos de plus que soi. Le bougre le porta, jusqu’à l’isoler de la foule du marché. Il lui expliqua qu’il allait l’emmener loin d’ici, parce qu’il lui avait manqué de respect et que ça ne lui avait pas plu du tout. Doryan, encore sous le choc, se résigna à le suivre. Il ne voulait pas mourir pour si peu. Le bonhomme attacha les poignets du jeune homme à un des siens, comme une sécurité, pour ne pas qu’il s’enfuit, puis, il commença à marcher. Au bout de deux petites heures de marche rapide, ils arrivèrent à un port, où un bateau, et d’autres gens, attachés aux poignets, attendaient. Le grand baraqué se pencha au-dessus de l’épaule de Doryan et lui chuchota, d’une voix plus grave encore que plus tôt dans la journée :

« -Maintenant gamin, tu vas monter sur ce bateau tranquillement. Et je te jure que si j’apprends que tu as essayé de t’en échapper, je te retrouverai, et je te tuerai, après t’avoir gentiment torturé. »

Après ces paroles, un faux sourire, montrant des dents sales et crasseuses, se dessina sur son visage. Doryan ravala sa salive, et se dirigea vers le quai, se retournant quelques fois pour croiser le regard de l’homme.

Le voyage dura plusieurs jours. Ce furent plusieurs jours de tortures. Les gens présents étaient entassés les uns sur les autres, la nourriture manquait, et comme seul moyen de désaltération, l’eau de mer était tout ce dont ils disposaient, sauf certains qui piquaient les bouteilles de Rhum du commandant du navire. Certains avaient le mal de mer, et vomissaient. D’autres se battaient, ils ne savaient pas pourquoi, mais ils le faisaient.
Doryan lui, restait dans un coin, loin des odeurs nauséabondes, des pochtrons, et de ceux qui se bagarraient. Il ne bougeait que pour manger, ou faire ses besoins. Au bout de ces jours de tortures, le bateau sembla s’arrêter, le commandant descendit dans la cale, et demanda à ses occupants de monter sur le quai. Ils étaient arrivés, et attendus. A peine sortit, toujours poignets attachés, voyant cette ville qui semblait si riche, et tous ces gens, parfaitement habillés, qui tendaient leurs billets, impatients d’acquérir une nouvelle bête de foire, que Doryan comprit ce qu’il se passait. Il était devenu esclave, dans cette ville dont tout le monde parlait dans l’Ancien Monde, Espéria.