Utilisateur:Esharam Laïtaki

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509
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"Build a wall around the hopes we cherish
Raise a glass for our glorious past
Cheer the days we spent living for tomorrow"
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ςђคקเՇгє 1 : קђץรเợยє


Ton visage est anguleux, taillé dans la tension plus que dans la chair. Ta mâchoire est nette, tes pommettes hautes, tandis que tes joues sont creusées, non par la faim, mais par l’habitude d’un corps qui ne se repose jamais vraiment. Tes lèvres fines sont souvent fendillées ; tu les mords sans même t’en rendre compte. Ton nez, droit et fier, domine ton visage avec calme. Tes yeux, d’un bleu profond, disent plus que ta bouche ; expressifs, présents, attentifs. Tes sourcils sont épais, mobiles, et soulignent chaque pensée et des cernes marquent ton regard, vestiges des nuits agitées. Deux longues mèches brun sombre encadrent ton visage. Le reste de ta coiffure est court, tiré en arrière, propre. Sur le côté, une natte fine descend jusqu’à ta clavicule, décorée de perle en bois peintes. À certaines mèches, des clochettes sont également accrochés, dont une peinte.

Ta peau est mate, chaleureuse, marquée par le vent et le soleil. Elle porte les traces d’une vie passée dehors, dans la poussière, la terre et les hautes herbes. Elle n’est ni lisse ni parfaite : elle vit, elle garde la mémoire. Tes bras ont quelques égratignures anciennes, tes mains sont calleuses, dures, celles de quelqu’un qui travaille, le dos courbé dans les champs. Par endroits, ta peau se fissure légèrement, trop sèche. Elle sent la lavande, la terre et les sentiers boisées, un écho lointain de celle qui t’a élevé. Une odeur rassurante, tenace, comme une promesse qu’on t’a faite et que tu refuses d’oublier. Ton corps est fin, nerveux, façonné pour l’adaptation plutôt que la force brute. Il ne dégage pas d’arrogance, mais une tension constante, prête à rompre. Tes gestes sont économes, précis, presque trop pensés. Tu bouges comme quelqu’un qui a appris à se faire petit, à ne pas se faire remarquer, mais qui observe tout. Ta démarche est rapide, ancrée, un peu fuyante parfois, comme si tu avais toujours un endroit où aller, toujours un danger à éviter. Tu te tiens droit, mais sans ostentation : par besoin de contrôle, pas par fierté. Et quand tu es seul, vraiment seul, ton corps se relâche enfin.

Tu t’habilles comme on respire, sans chercher à plaire ni à choquer. Les couleurs se télescopent sur toi, vives, chaudes, jamais choisies au hasard, mais sans logique apparente aux yeux des Autres. Les tissus sont amples, pratiques, faits pour courir, grimper, travailler au champs, se replier sur soi s’il le faut. Ils flottent autour de ton corps comme un souvenir d’errance ou de liberté. Ton corps est marqué par l’encre par endroit, des formes et des courbes sans logique apparente, sans signification, mais qui saisissent l’œil dès qu’ils sont remarqués. Tu n’as aucun contrôle sur le volume de ta voix. Elle te trahit. Parfois un souffle à peine audible, parfois un cri brutal qui explose sans prévenir. Tu ne l’entends pas. Tu la ressens au creux de ta gorge, dans la tension de ta poitrine, mais elle reste étrangère, imprécise, imprévisible. Les rares sons qui t’échappent ne sont que des échos bruts : des grognements, des soupirs, des râles, des onomatopées arrachées à ton silence. Ta voix n’a pas le ton des Autres ; elle sonne cassée, désaccordée, comme si elle appartenait à quelqu’un d’autre. Et tu le vois, tu le lis sur les visages : l’inconfort, la gêne et parfois de la surprise.

On t’a appris à lire sur les lèvres comme d’autres apprennent à lire les lignes de la main. Ce fut difficile d'accorder les mots aux mouvements labial, si bien que tu n'y arrives pas à chaque fois. Tu reconnais les formes du Qadjaride comme celles du Capitalin. On t'a appris à retenir, observer, décoder. Chaque langue a sa propre cadence, ses propres mouvements de mâchoire, de lèvres, de souffle que tu devines. Tu t’en sors. Mais parfois, ça déraille ; quand les mots s’enchaînent trop vite. Quand une barbe masque les lèvres. Quand une bouche se crispe dans la colère ou dans le rire, tordant les mouvements jusqu’à les rendre illisibles. Alors tu fais ce que tu peux. Tu devines. Tu ajustes. Tu t’accroches à un regard, à un geste, à une émotion. Sinon, tu fais semblant de comprendre quand ce n’est pas le cas. Par fatigue. Par lassitude.


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"Shut your eyes slow and welcome the dark
When morning comes, I'll be right here
They took your light, but they can't take your heart"
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ςђคקเՇгє 2 : ςคгคςՇèгє


Tu es de ceux qu’on désigne comme étant aimable, avenant et discret. Tu es de ceux qui tendent la main sans arrière pensée, par désintérêt. Parce qu’être utile est vitale pour toi. Dans ta tête, il y a trop de bruit et l’inaction t’angoisse ; t’as besoin d’avoir les mains occupées pour tenir debout. Retourner la terre. Mélanger tes cartes. Peindre. Tout es bon pour te détourner de ton fort intérieur, de tout ce qui hurle en toi. Tu es quelqu’un qui sait écouter, mieux que beaucoup en tout cas. Te parler, c’est facile, surtout parce que tu ne peux pas couper au court une conversation, te défiler avec des fausses excuses. Parfois, tu subits ses prises d’otages, parfois, tu te plait dans ce rôle de psychologue de comptoir. Les silences, les gestes, les regards — tu perçois ce que les autres taisent. Tu observes le monde avec une attention tendre et fébrile, tu retiens les détails que d’autres laissent filer : une posture, une odeur, un frisson, une nuance dans la lumière. T’as une mémoire imagé et qui retient les traces.

Curieux des autres, tu cherches à comprendre ce qu’ils portent : leur foi, leur langue, leurs blessures. Tu crées du lien, mais lentement. Avec prudence. T’approcher, ça se prépare comme une prière adressé aux Ancêtres ou un saut dans le vide. Ta confiance ne se donne pas vite, mais elle est solide. Tu ne juges pas les différences, au contraire, tu les accueilles avec un respect instinctif. T’es loyal, entier, mais t’as du mal à te confier. L’intimité te fait peur, parce que t’as toujours peur d’en dire trop, ou mal. Avec ta famille, t’as grandi entre gratitude et peur de gêner. Tu les aimes, profondément, mais tu vis avec la crainte d’avoir été un poids. Tu as travaillé durement pour ne pas être un poids, pour devenir automne, responsable. Pour leur rendre ce qu’ils t’ont donné et qu’ils cessent de te regarder comme si tu pouvais te briser dans le seconde — mais peut-être est-ce bien le cas ? Et tu reste aveugle, car ne veut pas l’accepter.

Face à l’autorité, tu n’es ni soumis ni rebelle. Tu respectes ce qui fait sens, ce qui est juste. Tu as besoin qu’on t’explique, qu’on t’écoute. Sinon, tu bloques. Tu n’aimes ni dominer, ni être dominé. Tu peux fonctionner dans une hiérarchie tant qu’on te laisse respirer, tant qu’on reconnaît ta place sans t’écraser. D’ailleurs, dans la société, tu marches en marge ; entre engagement et distance. Observateur calme, parfois résigné, souvent en quête de sens. Tu veux faire ta part, discrètement, sans bruit. Mais tu ne sais pas si ce monde a prévu une place pour ceux comme toi. Ta spiritualité, elle est ancrée au plus profond de toi, comme un souffle brûlant tes entrailles. Tu crois avec force, avec férocité, mais toujours dans tes silences. T’es sensible au Souffle ; ce fil invisible qui relie les mondes, les vivants, les morts, les Ancêtres. Tu ne vois pas les gens pour ce qu’ils montrent, mais pour ce qu’ils dégagent. Tu perçois les Autres à travers leur Souffle, pas leur corps. Et quand tu rêves ou que tu peins en automatisme, tu sais qu’ils portent des messages. Tu tires les cartes pour les autres, parfois pour toi. Parfois pour entrevoir l’avenir, mais surtout pour écouter ce que les Ancêtres essaient de dire. Parfois, ça console. Parfois, ça claque comme une gifle ; juste assez fort pour te remettre dans le droit chemin, pour t’obliger à faire mieux. C’est ta manière de prier.

Ton corps, tu l’occupes plus que tu ne l’habites. Tu fais avec, mais il t’est mal à l’aise dedans. Tu te sens trop petit, mal ajusté. Tu n’aimes pas te regarder dans les miroirs, ni quand on te regarde trop longtemps. L’image que tu renvoies te révulse, tout te rebute chez toi. Et puis, t’es trop sensible : certains tissus te grattent, tu ne supportes pas les matières rêches, qui piquent. Le toucher, tu ne le supportes pas non plus ; même la plus douce des étreintes est pour toi une agression. Tu n’aimes pas qu’on agrippe ta main, qu’on t’embrasse ou qu’on ébouriffe tes cheveux. Tu ressens tout en trop, et tu n’arrives pas à le gérer. Tu te juges sans cesse. Trop dur, jamais à la hauteur. Tu doutes, tu recommences, tu te refais cent fois. Tu veux bien faire, tu veux être à la hauteur, mais t’as l’impression constante de gêner, de prendre trop de place, d’être un handicape pour autrui. Et tu sais que c’est toi qui te bloques. Que tu dois t’ouvrir. T’affirmer. Te faire entendre, même à ta manière. Mais c’est un combat intérieur, lent, fragile que tu as l’impression de perdre un peu plus chaque jour.

Tu es rempli de tocs. Tu comptes les marches que tu dévales, inlassablement. Tu tapes trois fois sur chaque surface à portée de main, comme un rituel silencieux. Tu vérifies trois fois les portes, compulsivement, avant de pouvoir avancer. Tu ressens le besoin urgent de tout remettre en ordre, d’aligner les objets, de rétablir un équilibre fragile. Tu mâchouilles, tu tires sur tes manches, tu te pinces la peau, autant de gestes qui t’ancrent. Et quand tout devient trop, que tu ne supportes plus rien, tu t’isoles. Tu te recroquevilles dans un coin et tu te balances doucement, attendant que la crise passe d’elle-même, parfois en te mordant. Tu ne pense pas trop à l’avenir, juste assez pour pouvoir continuer d’avancer. C’est un sujet qui t’angoisse, car t’ignore ce que tu feras de ta vie concrètement, ni même si tu seras encore là et ça, t’as pas envie d’y penser. Alors, tu avances sans trop savoir où, mais avec cette petite lumière au fond ; celle qu’on garde même dans les nuits les plus froides.


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"J'ai tant d'étoiles
À te montrer dehors
Et tant d'escales
À traverser, encore"
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ςђคקเՇгє 3 : ςђг๏ภ๏ɭ๏ﻮเє


509 : Naissance
511 : Surdité diagnostiqué
516 : Premier Baro Yag
517 : Ashani
521 : Début de l'initiation au monde kharedji
523 : Fin de l'initiation au monde kharedji
525 : Quitte son clan et arrive à Esperia


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"Toi, tu veux partir
Aussi vite que le vent
Je n'vais pas mourir
J'irai voir de temps en temps
Les fleurs sécher sur le tombeau
La peur gagner, une fois de trop"
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ςђคקเՇгє 4 : คภςเєภร קєгร๏ภภคﻮєร




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