Utilisateur:Galín

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
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Rang
Esclave de







Métier
Métier
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Nation d'origine
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balbam





Description

Nom : inconnu

Prénom : Galín ( prononcé Galine )
Sexe : Masculin
Âge : 41
Taille : 1m 67
Poids : 74 Kg
Origine : Les Maahvitts
Religion : Culte des Sept Mers
Métier : Mineur

Langue : Capitalin


Portrait Physique

Galín n’est pas bien grand ( 1,67 centimètres ) mais il compense sa taille par sa robustesse et son dynamisme. Ses cheveux châtains sont tressées et attachés en arrière en une natte. Il arbore fièrement une moustache, également tressée, et un bouc.


Caractère

Ha ! Galín ! Personnage fort sympathique ! Il est en général d’une excellente compagnie, mais il a aussi une terrible habitude : il ne sait jamais quand se taire ! Extrêmement bavard, il adore raconter ses nombreuses blagues, pas toujours très prometteuses. De nature franche, si quelque chose semble clocher chez vous, il vous le fera savoir, et pas toujours avec tact. C’est également un parfait compagnon de beuverie : c’est lui qui pousse la chansonnette ( et il chante assez bien pour être honnête ), se met sur la table ou paye ses tournées ! C’est une fine bouche, il apprécie les repas copieux et le bon tabac. Il n’est pas particulièrement vaillant, mais vient toujours en aide lorsque ses amis on besoins de lui. Pour finir, ce joyeux luron reste optimiste en toute circonstance et abandonner n’est pas dans son vocabulaire.


Compétences

  • Survie
  • Agilité
  • Endurance
  • Force
  • Minéralogie

Ses années passés dans les mines ont fait de Galín quelqu’un d’endurant qui maîtrise totalement son élément : la mine. Bien qu’il sache lire et écrire ( grâce à l’instruction de ses parents étant plus jeune ).


Histoire

I - Le fer et le roc

La pioche s’abattait contre la paroi avec fracas, décrochant de la roche une épaisse pépite dorée. La sueur au front et la barbe luisante, un large sourire se dessina sur le visage de Galín. Bien qu’épuisés, lui et ses compagnons de travail bavardaient joyeusement tout en faisant résonner leurs pioches avec toujours plus d’entrain. Les wagons chargés de minerais étaient remontés le long des rails. Ils n’avaient pas trouvés d’aussi beau filon depuis longtemps, et cela mettaient les mineurs d’excellente humeur. Des gisements d’or s’emblaient littéralement suinter de la roche, tel des rivières d’or courant le long de l’immense caverne. L’ont aurait cru pouvoir simplement posé un récipient en dessous pour qu’il s’emplisse tout seul ! Aussi, se mirent-ils à chanter :

Ô, toi, rivière souterraine !
Ô, toi, torrent caché !
Dans les ténèbres, tu brilles comme une renne
Rien dans le ciel n’égale ta beauté

Les sombres cavernes, perdues dans l’obscurité
Que tout semble maudire
Ruisselle en eux des joyaux enchantées
Que seul les dieux peuvent choisir

Les pioches argentées cognent et résonnent
Tel les cloches du destin
Racontant leurs histoires comme de joyeuses luronnes
Nous donnant le pouvoir d’exprimer nos dessein

Ô, toi, rivière souterraine !
Ô, toi, rivière caché !
Ta clarté est maintenant mienne
Car ton lit je serais acclamé

Bientôt, le ciel s’assombrit, indiquant la fin de la journée. Bien sûr, il ne purent le voir mais quelqu’un fût là pour le leurs annoncer. Ils remontèrent le restant des wagons, la pioche sur l’épaule, la face noircie par la crasse, mais le sourire toujours plus éclatant. L’air glacial du crépuscule amplifia les poumons de Galín et il jeta un regard au dessus de lui. La masse sombre et menaçante de la montagne ne lui imposait pas moins de gaité. Non plus que le froid mordant. Il y était habitué, lui qui y vivait depuis ses quarante et une année. La mine était situé dans la régions du Vahanamaa, quelque part au sud de Krelm, dans les montagnes. Ils y travaillaient des semaines ou des mois durant ( cela dépendais des gisements ) et remontaient ensuite au nord-ouest, dans la ville portuaire de Uuroggia pour revendre les ressources minérales acculées. Galín a travaillé toute ça vie en temps que mineur et se satisfaisait bien de cette vie. Creuser était ce qu’il faisait de mieux, et il s’y plaisait d’ailleurs. Il adorais particulièrement le moment où la pâle lueur du jour se dessine lorsqu’il sort des mines. C’est comme une renaissance.
Il se tenait debout dans la noirceur naissante de la nuit, un regard vague plongé dans la mer de sapins qui s’étendait devant eux. Les arbres dansaient doucement au rythme du vent, comme animé par la vie et une lune timide se dessina dans le ciel. C’était une belle soirée. Il sorti un chiffon de sa poche et se débarbouilla rapidement avant de redescendre dans la vallée.


II - Pinte, Grog et Rhum

Quand ils n’étaient pas dans les mines, ils se reposaient dans de petites cabanes en bois nichées dans la vallée, et le moment venus ils remontait la montagne pour aller miner. Les mois s’écoulèrent et furent tout aussi prospère les unes que les autre. Les mineurs ne cessèrent pas de chanter et de rire, les affaires n’avaient jamais été aussi bonnes. Le filon d’or ne semblait pas avoir de fin, si bien qu’ils durent aller à Uuroggia tout les trois semaines pour aller revendre leurs minerais.
Et dès qu’il y passaient, Galín et ses compagnons se rendaient à la taverne pour fêter leurs fortunes nouvelles.

Un soir, Galín était accompagné de Brörn et Sigfild, des compagnons de la mine. L’endroit était bondé, bruyant chaleureux et enfumé.
Un homme au crâne dégarni servait une bande de gaillards accoudés au bar. Brörn s’écria et agita ses mains en direction du mastroquet.

- Rethon ! Hey, Rethon, c’est nous !

Le tavernier les aperçus et il eut un large sourire et leurs fit signe de venir.

- Vous prendrez quoi cette fois ? demanda-t-il lorsqu’ils furent devant le comptoir.
- Tu es sérieux ? ricana Sigfild, comme la semaine dernière pardi.
- Et la semaine d’avant, ajouta Galín.
- D’accord, acquiesça Rethon, donc une pinte, un grog et du rhum, c’est ça ?
- T’as tout compris ! On va trouver une table par là-bas.

Il désigna vaguement le milieu de la salle et s’installèrent à une table et se mirent à bavarder avec tout les gens qui se trouvaient à proximité.
Plus tard dans la soirée, et après quelques chopes, Brörn dansait sur comptoir avec que jolie demoiselle tandis que Sigfild rigolais avec une bande de gars dans un de la taverne. Galín quand à lui était toujours assis à sa table buvant de longues gorgées en écoutant les dires d’un vieux gars du nom de Bréhal. Ils parlèrent d’or, de mine, d’herbe à pipe, et Galín l’entendit mentionner le nom de Fort Lointain.

- … comme tous ces sales ch…
- Attends, coupa-t-il, c’est quoi Fort Lointain?

Bréhal s’interrompis et cligna lentement des yeux avec un air ahuri avant de vider le reste de sa chope d’un trait avant de reprendre.

- J’en était où ? Ha oui. Il y a un navire qui se dirige demain pour Fort Lointain, t’étais pas au courant ?

Galín hocha la tête.

- Il y a des esclavagistes qui ont accostés il y a peu de temps et ils font du trafique avant de partir…
- Quel genre de trafique ? questionna Galín.
- Du trafique d’esclave, crétin, non mais t’écoute ?

Il porta à nouveaux sa chope à sa bouche avant de se rendre compte qu’elle était vide.

- Oooh… Il me faut un autre verre…

Il se leva et Galín le stoppa.

- Attends ! Ils en font quoi des esclaves après ?
- Je ne sais pas trop ce qu’il se passe exactement, mais il parait qu’ils les envoient à Esperia.
- Esperia ? C’est une île ?
- J’en sais rien. Mais on ne parle que de ça. Esperia.

Et il s’éloigna de la table en titubant en direction du comptoir d’où Brörn venait de choir.


III - La fortune appartient au passé

Galín était intrigué par ce que cet homme venait de dire. Qu’est-ce que c’était que cette Esperia ? Il n’avait pas entendu parler du moindre trafique d’esclave. Où alors n’était-ce que les divagations d’un pochard ? Sans doute.

Ses deux compères étaient entrain de hurler à la mort en agitant leurs verres vides. Galín ricana et se leva de sa chaise pour se frayer un chemin en direction de la sortie. Il fut prit d’un frisson et remonta le col de sa cape en fourrure. Les cottages et les boutiques étaient recouverts d’une couche de neige fraiche. Il sortit sa pipe de sa poche et l’alluma, projetant un nuage de fumé blanc qui tourbillonna emporté par le vent avant de s’évaporer. Il remonta la rue sans savoir vraiment où aller. Il appréciait marcher le long des rues en crachant des panaches de fumées.
Il était en train de marcher depuis un bon quart d’heure à songer tranquillement à la mine, à Brörn et Sigfild, à cette histoire d’Esperia lorsqu’il fut interrompu dans ses rêveries. Une masse sombre venait d’attirer son attention sur sa droite, en direction d’une étroite ruelle. Il se figea, scrutant l’obscurité, la pipe fumante dans la bouche.
Puis il se détourna et s’appéta à continuer sa route, quand il fut violement frappé à la tête et un flash crépita sous ses yeux, suivi d’un voile noir. Le choc le fit chanceler et la force le quitta soudainement. Il s’effondra sur le sol gelé. Complètement désorienté, face contre terre, il vit une silhouette s’approcher de lui, qui sortait de la ruelle, à plusieurs mètre de là. Il ne comprenait rien de ce qu’il venait de se passer. L’homme marcha dans sa direction et se mit à rire.

- Jolie coup, tu ne l’as pas loupé celui là.

C’est alors que Galín aperçu une seconde paire de pieds apparue dans son champ de vision, venant de derrière lui. L’homme à qui appartenant ces pieds parla d’une voix rocailleuse.

- Dépêche toi de l’attacher. On n’a pas que ça à faire.

L’homme qui venait de la ruelle arriva à son niveau et s’interrompis un instant avant de s’accroupir.

- Hey mais c’est l’un des mineurs qui se ventent d’avoir trouvé un gisement ! Ces imbéciles crient partout depuis des mois qu’ils sont devenus riches !
- T’es sûr ?

Il y eut un bref moment de silence.

- Hey, toi ! Où est-ce que toi et tes potes planquez vos gisements ? Répond !

Il lui donna un coup de pied dans le ventre et Galín se retourna sur le dos en gémissant.

- Arrête ça ! dit la grosse voix, pas la peine d’alerter toute la ville ! Et puis tu crois vraiment qu’on va pouvoir vider leurs gisements comme ça ? Si toute fois ces gisements existent. Ce ne sont que des ivrognes prêts à raconter n’importe quoi… Laisse tomber ces histoires et aide moi à le soulever, tu veux ? Le départ à lieu demain, j’te rappelle.
- Bon… comme tu veux.
- On s’en tient à ce que avait dit, c’est tout. Mais un pochard comme lui ça vaut bien quelques pièces. D’autant qu’il est pas trop mal en point, on pourra en tirer un bon prix. Aller, ont le ramasse et on file… Pas besoin de trainer ici plus longtemps.

Il se pencha sur Galín et lui assena un deuxième coup puissant à la tempe. Un éclaire l’aveugla et la rue, la neige, le ciel disparue d’un coup. Il sombra dans le noir et l’oublie.

Englouti dans le néant, Galín était suspendu au dessus d’un abîme de ténèbres. Il ne savait pas où il était, ni pourquoi il y était. Il n’était même pas certain d’être encore en vie. Il errait dans un monde qui n’était pas le siens, comme un fantôme, un âme damnée dont le sel but était de vivre, et de mourir en même temps. Des murmures s’élevait de nulle part, ou plutôt des voix.
Réveille toi. Tu n’es pas mort. Lève toi.
Bientôt il sembla glisser sur un sol invisible et tomba dans l’infini, et il cligna des paupières.

D’abord flou, il distingua peu à peu la forme d’une poutre en bois, puis il fut secoué par des remous, et le bruit d’une chaine d’acier le fit se revenir complètement à lui. Il se redressa trop vite et sa tête lui tourna.

- Ah, tu te réveille enfin. fit une voix.

Galín ferma les yeux pour chasser le tournis et regarda autour de lui. Il était dans une pièce à plafond bas, mais assez longue. Des hommes l’observais. Ils étaient en piteux état et avait l’air abattus. Tous étaient enchainés le long du mur.
Il se tourna vers la voix, et un vit un jeune homme, la barbe foisonnante qui le regardais.

- Tu es resté inconscient pendant deux jours. On a même cru que tu étais mort, un moment…

Galín voulu se lever mais les chaines, trop courte, lui fit perdre l’équilibre et il heurta le plancher. Il se remit debout et s’écroula à nouveau par terre, haletant et pris de panique.

- Où suis-je ? Où sont les deux hommes ? Qu’est-ce que…
- Holà, du calme, de quoi tu parle ? On est dans l’embarquement pour Fort Lointain.

Galín demeura là, la tête contre le planché dans une position ridicule et fixa l’homme. Il murmura dans un son inaudible :

- Qu…quoi…? Fort Lointain ?

C’était impossible. Quelles chances y avait t-il pour qu’il soit dans cette galère, pour que les dires de Bréhal se soit réalisé. Ce n’était pas réel… Il ferma les yeux, s’efforçant de se souvenir… La mine, l’or, Uuroggia, la taverne… les deux hommes…
Tout s’expliquait. Ils faisaient partis des esclavagistes et lui était désormais un esclave. Il laissait derrière lui sa fortune, ses amis et sa vie. Il abandonna malgré lui un avenir faite de richesses, pour bâtir un avenir incertain. Il rouvrit les yeux, et lentement, se redressa sur ses genoux.

- Nous sommes en route pour Fort Lointain ? souffla-t-il.
- Oui. Nous sommes en route pour Fort lointain.