Utilisateur:Hadaran

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Hadaran
Pseudo
Hadaran
Prénom IRL
Julien
Âge IRL
17 ans





Hadaran

Description

Hadaran est un nordique, et à ce titre, entretient son physique assez imposant, il mesure en effet 1m87 pour 82 kilos. Il est long et a une barbe assez développée.

Compétences

  • Endurance : De nombreuses heures à combattre et à s'entraîner lui ont permis de s'assurer que ses poumons le soutenaient lors des combats ou des efforts prolongés
  • Force : Un physique robuste et une naissante favorable lui ont offert un corps fort qui lui permettent de combattre ses ennemis et de maintenir un effort.
  • Survie : Tous les guerriers de son clan apprennent très jeunes les bases de la survie, indispensable pour tenir dans les terres glacées du Nord
  • Combat : Un véritable nordique se doit d'être capable de combattre pour son clan, et d'écraser lui même ses ennemis
    • Maitrise de l'épée : Dans son clan, l'entraînement à l'épée est une base que tout guerrier se doit de maîtriser.

Talents

Fort, honorable, respectueux, courageux, bon buveur

Défauts

Méfiant, rustre, rancunier, peu réfléchi, sanguin

Intérêts culturels et goûts

Il a énormément de respect pour la spiritualité, particulièrement de la mer. Il croit en les Sept Déesses et pense être protégé par la Huiskutta. Il s'intéresse beaucoup également au combat, que ce soit des combats d’arènes ou même des combats moins officiels et apprécie beaucoup voir des gens se battre. Courageux, il aime également explorer et essayera a chaque fois que l’occasion se présentera d'explorer le vaste monde.

Amis déclarés

Aucun

Ennemis déclarés

Aucun

Histoire

Ah, qu'il faisait froid en cette matinée. Sur le bord de la plage de la Huiskutta, Hadaran attendait sa promise, Ellana. Du moins il espérait réussir à en faire sa promise. C'était la fille du chef de son clan. Il la trouvait parfaitement à son goût. Elle avait un doux teint pâle, de longs cheveux blonds qui descendaient dans le dos, un visage doux et avenant, et elle avait du caractère. Elle le faisait craquer. Mais malheureusement, son père n'estimait suffisamment le jeune guerrier, et le jugeait mauvais parti pour sa fille. Il voulait la promettre au plus fort des guerriers du clan. Et même si Hadaran était assez doué pour le combat, il ne pouvait prétendre à ce titre. Sur la cinquantaine de guerriers du clan, il devait bien être dans les dix meilleurs, mais il y avait un membre du clan qui n'avait jamais connu la défaite, un certain Merak. Un grand guerrier brun au visage impassible et aussi froid que la Vitjässä. Ellana voulait épouser Hadaran, mais jamais son père n'y consentirait sans qu'il ait fait preuve de sa force et son habilité. Mais il avait une chance, un grand tournoi devait avoir lieu entre les guerriers dans l'après midi, et il était venu chercher la bénédiction de celle qu'il aimait. Lorsqu'elle arriva, ils s'embrassèrent comme des fous devant la brutalité de la mer des vagues. Mais malheureusement, avec l'approche du tournoi, deux guerriers venus chercher la bénédiction de la déesse étaient venus sur la page et avaient vu la scène. Ils trouvèrent tout de suite une idée. Hadaran était un guerrier talentueux, et ils appréhendaient de l'affronter. Ils rentrèrent rapidement au village. C'est ainsi qu'à son retour dans le village, Hadaran fut convoqué dans la hutte du chef. Il s'y rendit rapidement, et il fut assez surpris d'y découvrir Alnilarm, un autre guerrier du clan. En effet, il l'avait vu sur la plage en train d'embrasser la fille du chef et l'avait rapporté à son père. Se sentant offensé, il fit appel à la justice nordique, le Skuldir. Étant à la fois chef et offensé, il s'octroyait le droit de choisir le sort d'Hadaran. Pour montrer sa force de caractère et sa détermination, ce dernier fit le serment de respecter la décision du chef, avant même de la connaître. Quelle folie se fut. Le chef déclara d'une voix forte et claire qu'il était banni du clan pour avoir tenté de lui voler sa fille avant la tenue du tournoi des guerriers. Il dut donc respecter son serment et dut partir dans l'instant.


Quel déshonneur pour un nordique. Obligé de travailler pour un étranger. Mais il fallait bien vivre. Il accompagnait Alioth, un riche "marchand" caroggian d'Uuroggia. Cet homme détestable avait réussi à obtenir une place importante sur les marchés de la ville parce que ses concurrents commerciaux connaissaient quelques difficultés d'approvisionnement, ou bien ils avaient des accidents. Cette ordure avait en effet quelques hommes de mains à son service qu'il payait pour lui assurer sa richesse et lui apporter une protection. Cela répugnait Hadaran de devoir menacer de pauvres commerçant ou attaquer des caravanes, mais il n'avait pas le choix. C'était un guerrier, il ne savait rien faire d'autre. Seule la force de ses bras lui assurait sa survie. Et quand bien même il ne se serait pas fait repéré par ce marchand en ville, il aurait été forcé de voler pour survivre. Au moins la vie de mercenaire lui assurait un toit et de la nourriture. Il préférait le terme de mercenaire à celui d'homme de main. Cela lui donnait l'impression d'être plus honorable. Même s'il avait été banni, il restait un fier nordique. Absorbé par ses pensées, il se dirigeait malgré tout vers la demeure d'un petit marchand en ville. Celui-ci n'avait pas payé ça cotisation de protection à Alioth, un joli nom pour dire que s'il ne payait pas, il aurait des problèmes. Il arriva devant la petite maison en bois et frappa à la porte. Aucune réponse. Il devait probablement se terrer à l'intérieur. Hadaran défonça la porte à coups de pied. Après quelques coups répétés, porte lâcha et le nordique entra dans la maison du marchand.

"-Vous avez l'argent d'Alioth ? -Non, ma caravane de marchandises a été attaquée et je n'ai pas pu ..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Hadaran le plaqua contre un mur. Les ordres d'Alioth étaient de tuer ceux qui ne pouvaient pas payer. Mais le nordique ne voulait pas tuer. Cet homme était désarmé, et il n'aurait jamais été capable d'affronter Hadaran à mains nues. C'était un marchand chétif et peureux qui essayait de vivre sa vie. Mais s'il voulait être payé, il devait exécuter les ordres. Sa nécessité de survivre lui disait de tuer cet homme, et son honneur de ne rien lui faire. Tiraillé par le doute, il finit par lâcher quelques mots.

"Quitte la ville, et ne reviens jamais, pars loin."

Le jeune marchand ne se fit pas prier et rassembla rapidement quelques affaires avant de fuir. Hadaran retourna à la maison d'Alioth pour y recevoir sa paye.

"Le travail est fait, il n'avait pas l'argent. Déclara Hadaran -Quand aurons lieu ses obsèques ? -Jamais, je l'ai laissé quitter la ville. -Quoi ? Je t'avais ordonné de le tuer s'il ne payait pas ! -Je me refuse de tuer un homme désarmé. -Et bien je ne te payerais pas, je te fournis un toit et de la nourriture, et tu dois faire ce que je te dis ! Je ne te paye pas pour avoir des états d'âme. -Vous achetez mon bras, pas mon honneur. -Tuez-le !"

Deux autres hommes de mains qui l'accompagnaient se jetèrent sur lui. Hadaran se prépara à les recevoir. Le premier homme de main avait un poignard en main et lui fonça dessus. Il esquiva son coup d'estoc et lui envoya son poing dans la tête. Il ramassa la dague de son adversaire et lui planta dans le ventre. Le deuxième homme de main prit peur et s'enfuit. Hadaran lâcha le poignard et quitta la demeure d'Alioth, le laissant terrorisé.



Hadaran se cachait. Il avait fait ce qu'il estimait juste, mais le meurtre d'une personne était plutôt mal vu. Allongé dans un vieil entrepôt désaffecté, il essayait de trouver une solution. Sa tête était maintenant mise à prix, et toute la garde de la ville devait le rechercher. Alioth avait du signaler le meurtre de son homme de main assez rapidement. Il fallait trouver un moyen de quitter la ville. Il était épuisé et avait besoin de dormir, mais il ne pouvait pas s'assoupir dans cette situation. Le temps passait et il ignorait toujours comment se sortir de ce guêpier. Il devait s'assurer qu'aucun garde ne le voit jusqu'à ce qu'il quitte les murs de la ville. Alors qu'il tournait en rond, le sort lui joua un tour assez particulier. Des hommes entrèrent dans le bâtiment. Il n'était pas si désaffecté que cela finalement, mais ce n'était pas n'importe qui. C'était des esclavagistes qui avaient investis les lieux pour en faire leur centre de dépot. Ils amenèrent donc plusieurs esclaves dans le bâtiment. Les esclavagistes étaient trop nombreux pour que le nordique ne puisse s'en débarrasser.

"Allez ! Dépéchez-vous d'amener la marchandise. Nous allons être en retard pour le départ vers le nouveau monde !"

Celui qui dirigeait le groupe comptait vendre ces esclaves à Espéria, terre de l'espoir. C'était sa porte de sortie. Hadaran se montra au grand jour et s'avança vers le chef. Deux hommes sortirent des armes et le menacèrent.

"Et qu'est ce que tu crois faire toi ? -Je n'ai plus de famille, mon clan m'a banni, je n'ai plus aucune raison de rester sur ces terres, j'aimerais partir vers Espéria."

Il avait été direct, évitant bien sur de rappeler à ces hommes qu'il était actuellement recherché en ville. Il savait qu'ils n'allaient pas le laisser embarquer sans une bonne raison, mais il n'avait pas le choix. Le chef des esclavagistes se tourna vers lui.

"Et bien pourquoi pas ? Combien d'argent as tu ? -Je n'ai rien. -Et bien nous allons trouver une solution intéressante pour nous deux, tu veux voyager et j'ai besoin d'esclaves à vendre, alors tu vas venir avec nous, et tu vas gentiment te laisser faire et laisser mes hommes t'enchainer."

Hadaran ne bougea pas d'un pouce et se laissa faire enchaîner. Il ne devait absolument pas rester en ville, et s'il n'avait pas le choix, et bien il fuirait, enchainé comme un esclave, et il trouverait bien un moyen de se libérer une fois arrivé à Espéria. En attendant, il ne pouvait pas rester ici, et c'était la seule façon qu'il avait trouvé pour fuir le pays. Les esclavagistes embarquèrent leur marchandise sur un navire, et ainsi commença la route vers Espéria.