Utilisateur:Hermangard

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     hermangard
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille







Métier
Métier
Compléments








Informations HRP
Login Minecraft
hermangard
Pseudo
hermangard


Âge IRL
16 ans




Caractéristiques

Description

  • Age: 26
  • couleur de cheveux: bruns
  • couleur des yeux: marrons

Talents

taille la pierre avec une certaine dextérité

Défauts

  • tendance à l'alcool
  • tendance au jeu
  • problèmes de ponctualité

Histoire

Avant Esperia

CHAPITRE PREMIER

Alors que l’astre du jour projette ses rayons sur la ville, Le puissant chant du coq résonne en la cour de la petite auberge. Les pensionnaires, presque tous venus pour le chantier se réveillent progressivement. Comme à son habitude hermangard était parmi les derniers levés, il descendit les escaliers à toute vitesse, se rattrapant à la rambarde à la dernière minute pour ne pas tomber. S’il arrive après les laudes il se fera surement sermonner par le maitre tailleur de pierre. Il à intérêt à se dépêcher les cloches sonneront dans quelques minutes seulement et ce sera trop tard la journée sera perdue. Par chance, l’auberge est située à deux pas du chantier. Il traversa rapidement le petite rue pavé, enjamba la rigole ou coulait un flot presque ininterrompus d’immondice et parvint juste à temps avant le premier coup de cloche. Une voix tonitruante se fit alors entendre : « Barris ! Vous arrivez une fois de plus après tout les autres, apparemment dix ans de compagnonnage ne vous auront pas appris la ponctualité. Je gagerais ma pipe que vous êtes encore allé jouer dans l’un de ses sombres établissements de la rue des reitres la nuit dernière. Enfin peut importe au fond cela ne regarde que vous. Comme vous êtes arrivés bon dernier vous aurez une fois de plus la portion congrue aujourd’hui.

-comment ça ? Répondis Hermangard inquiet de voir son salaire une fois de plus diminué.

-Il est normal que l’ouvrier de la dernière heure reçoive moins, si vous êtes pieux vous comprendrez ce que je veux dire. Aujourd’hui deux fois moins de pierre à tailler pour votre quotas si vous en taillez plus tant mieux mais fainéant comme vous êtes je doute que vous y parviendrez.

Un quota deux fois moindre, il comprenait bien ce que cela signifiait : un demi-salaire. S’il continue de perdre aux dés comme hier soir, sa bourse risque de se réduire très rapidement. Mais bon il faut bien gagner son pain. Hermangard partit s’installer sous la tente lui était alloué. Le maitre avait raison dix ans de compagnonnage et il était incapable d’arriver a l’heure. Un rapide coup d’œil sur le parchemin lui donnait ses instructions pour la journée. Douze pierres de taille et 3 tronçons de colonne. Dessiné sur le parchemin afin que même les illettrés puissent comprendre. Rien qui ne vaille réellement quelque chose. Les travaux les plus rentables échoyaient toujours aux autres. Ceux qui rapportaient le plus était soit les bas reliefs soit les tronçons en nervure en raison de l’extrême précisions qu’ils nécessitaient .Il se saisit néanmoins de son trusquin et de sa point à tracer et commença son œuvre. Des gestes sur et d’une extrême précision voila ce qui le passionnait dans son métier. Traçer les lignes sur la pierre juste dégrossie était presque aussi difficile que la taille en elle-même. Mais une décennie d’apprentissage l’avait bien formé et il ne fit pas d’erreur dans le traçage. Après avoir tracé il reposa ses instruments et prit la polka pour aplanir les contours. Enfin il affina à l’aide d’un ciseau et d’un maillet. Du beau travail assurément. Il continua à tailler des pierres jusqu'à la fin de la matinée.

Après avoir avalé un maigre morceau de pain rassis il attaqua le travail des tronçons de colonne. Il parvint à la fin de la journée à faire vingt pierres de taille et huit tronçons de colonne. Fier de lui il apposa sa marque sur chaque pierre afin d’être payé le lendemain. Les vêpres sonnèrent et il parti rejoindre la file pour être payé de son œuvre de la veille. Trente malheureux écus voila qui faisait un piètre salaire mais suffisant pour accomplir sa triste passion : aller jouer au dés rue des reitres.

CHAPITRE SECOND

Il entra dans sa taverne préféré « la spatule grivoise». Un entêtant parfum de bière rance et d’urine flottait parmi un épais brouillard de fumée de tabac. Il alla rejoindre son camarade de jeux à la table des dés. Un certain Foulques rencontré deux mois plus tôt au hasard d’une ruelle. Ce dernier entama la conversation :

-t’as l’culot d’te r’pointer ici après l’bordel qu’ta mis hier soir ! ben, mon cochon tu manque pas d’audace !

-qu’est-ce que tu veux dire ? Interrogea hermangard

- Tu t’souviens de rien ? Ça alors, l’alcool t’a drôlement amoché. Hier soir t’est venus ici tu t’es installé à cette table en buvant de la bière, plus que de raison d’ailleurs, et ta parié au moins dix fois ton salaire journalier !

-Quoi ?! Oh merde, je ne me souviens de rien du tout combien a peut près ?

-Dans les six cents écus au moins, l’mec à qui t’a juré de filer tout cet argent, la Trogne qu’il s’appelle, devrait pas être là ce soir mais il pourrait rappliquer j’te conseille de te tirer d’ici.

-Bon ! Alors s’il n’est pas là, pourquoi s’inquiéter ? je peux continuer de joueur au dés alors !

Sur ces mots, Hermangard pris les deux petit cubes en os et les lança vigoureusement sur la table «Sept, perdu, dix écus, annonça un homme en face de lui. A regret Hermangard donna la somme puis relança les dés cette fois ci c’était gagné, la partie dura pendant un bon moment et comme à son habitude, il perdait. Mais l’alcool aidant il continuait de parier. Ruiné, il se rendit au comptoir afin d’alourdir encore son ardoise. Ah qu’il est bon de pouvoir profiter de l’alcool bon marché en fumant une bonne pipe de tabac. Soudain le son de l’eau sur le pavé se fit entendre. Hermangard avala une gorgée de bière entre les grondements du tonnerre et les quintes de toux d’un vieillard grisonnant tassé prés du feu. Puis la porte s’ouvrit dans un fracas assourdissant, l’homme vêtu d’un long manteau de laine ôta sa capuche. Et malgré la faible lumière des chandelles de mauvaise qualité et l’épaisse fumée qui régnait tous reconnurent la Trogne. Le puissant homme gueula de sa voix impressionnante « Je cherche un certain hermangard ! Un type dehors m’as dit qu’il était ici, ce coquin m’doit pas mal d’argent !

Hermangard sentit une main se poser sur son épaule. C’était Foulque.

- tu t’dvrais partir vite, sauf si tu préfère mourir.

Sans trop savoir pourquoi et sacrement embrumée par l’alcool, il suivit foulque et ils sortirent par la porte de derrière. La pluie pénétrait profondément à travers ses vêtements. La fraicheur du temps lui fit l’effet d’une gifle dans la tète. Il réalisa soudain l’ampleur du bourbier dans lequel il était.

- Écoute, t’est un mec sympa, et je t’aime bien mais là t’est vraiment dans la merde, j’peux pt’etre t’aider. Mon cousin est entré dans les ordres il y a quelques années tu pourrais peut-être faire de même

-vénérer l'Arbitrio toute ma vie ? Non merci !

-tu lui construis des édifices toute la journée déjà.

-oui ; mais de là à devenir moine !

-de toute façon c’est pas comme si tu avais le choix, c’est ça où la Trogne qui t’égorge comme un cochon. Tu sais lire ? Écrire ?

- non du tout je n’ai jamais eu le courage d’apprendre

- c’est embêtant, mais dans la mesure où tu vas passer le reste de ta vie dans une abbaye tu devrais apprendre avec le temps. On part tout de suite, on passera pas par chez toi les hommes de la Trogne t’y attende surement.

-mais j’ai toutes mes affaires là bas !

-on a pas le temps de toutes manière, l’abbaye est à au moins deux jours de marche, j’ai fauché une miche de pain et un morceau de fromage on mangera en route. Les deux hommes partirent ainsi sous une pluie battante rejoindre une abbaye éloignée perchée au sommet d’une coline.

CHAPITRE TROISIÈMEME

Cela faisait presque deux mois qu’Hermangard était a l’abbaye réticent au début, il avait finis par s’acclimater autant au climat rigoureux qu’à la dureté de la vie. Il continuait de tailler des pierres son travail était fort apprécié car la chapelle de prière était en rénovation et ainsi il faisait économiser une somme importante aux moines. Quand à la lecture ce n’était toujours pas son fort en si mettant chaque jour que l’Arbitrio fait, il parvenait à déchiffrer ici et là quelques voyelles mais guère plus. La vie est paisible dans un monastère car les nombreuses prières journalières rythment les heures et la routine préserve de l’ennui. Sans compter qu’il était le seul tailleur de pierre, et qu’il avait beaucoup de travail à faire. Il était en train de manier son ciseau quand retentit la cloche de l’abbaye. Si hermangard était monté en haut du clocher il aurait pus percevoir l’épaisse fumée noir venue d’un village non loin de là.

On racontait depuis peu qu’une bande de pillard faisait régner la terreur et pillait les hameaux alentours. Certain des moines de l’abbaye savait manier l’arme et bien que le combat n’était pas son fort hermangard avait appris quelques rudiments de base histoire de pouvoir rosser les quelques voyous qui l’importunaient parfois quand il allait acheter les provisions nécessaire à l’abbaye. Surpris par l’horaire inhabituel des cloches, hermangard alla voir le supérieur pour comprendre de quoi il en était. Un moine avait vus un nuage de poussière, probablement causé par le groupe de pillard qui sévissait alors dans la région. Apparemment ils seraient déjà arrivés dans le bourg d’à coté. Les pillards œuvraient avec tant d’efficacité, pillant les maisons, détroussant les hommes et troussant les femmes qu’il réduire le bourg en un simple tas de cendre. Après s’être allégrement repus des réserves de la taverne locale, le groupe de malandrins se tourna vers le dernier édifice encore debout du pays : l’abbaye. Le prieur envoya quelques moines à leur rencontre afin de s’enquérir de leur volonté. Ces derniers revinrent fracassés, sanguinolents, leur drapeau blanc déchiré par quelque épée bien affutée. Hermangard comprit alors que s’en était fini d’eux et que d’ici moins d’un quart d’heure les hordes enragées ne tarderaient pas à déferler dans l’enceinte sacrée. N’écoutant que l’absence de son courage il ramassa ses affaires, ses outils et alla se terrer au plus profond des caves de l’abbaye. Il se glissa par une trappe dissimulée dans un coin d’ombre et attendit patiemment que les pillards s’en aillent. La guerre faisait rage au dessus de lui les scélérat tuait tout les moines qui passait à porté de leur épée. Les uns criait puis mourrait, rarement l’inverse, pendant que les autres s’en remettait à la sagesse de l’ Arbitrio. Les rares moines qui savaient comment se battre furent littéralement balayés. Quand le fracas des armes ne se fit put entendre hermangard se cru sauvé mais le pillage en règle des bâtiments n’avait pas encore eu lieu et l’abbaye recelait en son sein encore moult trésors. Il attendit encore plusieurs heures terré dans son trou. Autant paralysée par la peur que par l’exiguïté de sa cachette. Soudain, un son violent d’une porte qu’on venait de fracasser se fit entendre, les pillard entraient dans la réserve de vin. Tout se jouait maintenant, ou ils étaient trop sou pour apercevoir la trappe ou il succombera lamentablement. Il attendit encore un peu le temps que chaque pillard ais eu le temps d’être complètement ivre.

Quand il estima le danger écarté il souleva prudemment la trappe et jeta un œil discret. Les bandits étaient couchés les uns sur les autres, probablement tous ivre mort. Il sortit de sa cachette et entrepris de traverser la salle en prenant soin d’éviter les bandits endormis qui jonchaient le sol. Sans faire de bruit il parvint jusqu'à l’escalier. Plus qu’un long couloir et ce serra la liberté. Il marcha tout aussi prudemment, puis ne rencontrant aucun scélérat, il fit moins attention. Après quelques mètres, Il tomba nez à nez avec un malandrin tout droit sortit des cuisines. Surpris par sa présence hermangard trébucha en s’empêtrant dans sa bure. L’homme n’eu alors qu’à le relever et à héler son chef : « Chef en a un autre là ! Celui là à l’air d’être un gaillard solide.

Le chef vint voir l’état du prisonnier qu’était désormais le tailleur de pierre

-met le dans la chariolle avec les autres.

Hermangard fut conduis avec brutalité jusqu'à une charrette surmonté d’une cage là s’entassait déjà une demi-douzaine de gueux ramassé dans les villages alentours ainsi que deux de ses camarades Les bandits le conduisirent à la Capitale où il fut vendu comme esclave pour quelques poignées d’or

Premier Jour