Utilisateur:Hertann

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Lobin78
Pseudo
Lobin
Prénom IRL
Pierre
Âge IRL
15 ans





Description

Hertann est un jeune chasseur de la nation Adaarienne. Il est né et a vécu durant toute sa jeunesse dans le petit village de Raff Oklan, qui se composait de cinq ou six maison et de quelques bâtiments plus ou moins importants en haut d'une montagne.
Hertann est de taille et de corpulence moyenne. C'est un jeune homme ayant la trentaine, brun aux yeux clairs
et assez sportif en raison de ses longues escapades dans la forets seul ou avec son père pour la chasse.
Vers l'âge de ses seize ans, Hertann a retrouvé un matin, son père accroché à un arbre avec une hache de bûcheron au milieu du ventre, et malgré ses nombreuses recherches, il ne trouva jamais le coupable. Il lui arrive même encore, de dénoncer des personnes totalement aléatoirement dans la rue, lorsque sa mémoire lui rappelle d'un coup les souvenirs du passé. Hertann aime bavarder avec ses amis dans les tavernes, mais lorsqu'une personne lui demande de raconter son passé, la soirée peut très vite se changer en bastonnade autour de la table, en raison de la triste enfance qu'il a dû vivre.

Métier

Hertann pratique dès son plus jeune âge l'art de la chasse que son père lui a enseigné. C'est aussi un métier qui lui permet de méditer seul et de se reposer.

Compétences

  • Combat
  • Endurance
  • Connaissance de la faune
  • Survie

Défauts

  • Antipathique par moment indéterminés
  • Dit ce qu'il pense
  • Très difficile sur les spécialités Adaarionne

Histoire dans l'ancien monde

La traque

Il faisait un temps clair et le soleil caressait la peau. La saison de Thermidor touchait à sa fin et Hertann était en pleine chasse. La saison de Nivôse approchait et il savait que si il n’attrapait pas cet ours, lui et sa famille étaient condamnés a mourir de faim. Cela faisait maintenant une semaine et quatre jours qu'Hertann traquait cet ours. La peau de cet animal se vendrait cher au marché ce qui leur permettraient peut-être de s'acheter des vêtements chauds ou des couvertures épaisses en plus pour mieux subsister durant la saison froide. Sans parler de l'or récolté auprès des fermiers aux alentours auxquels l'ours causait des ennuis. Il arrivait à la fin de sa traque. Il le sentait. Il voyait des traces de plus en plus fraîches et arrivait presque a sentir l'odeur de l'ours. Il lui arrivait de tomber sur des carcasses de chevreuils venant tout juste d'être mangées ou encore de voir des traces de griffes sur les arbres. Ce n'était plus qu'une question d'heure, voire même de minutes. Une dizaine de minutes plus tard, Hertann déboucha dans une petite clairière à flanc de montagne parcouru d'une rivière et s'ouvrant sur une petite grotte qui pourrait servir d'abris. Il était presque seize heure et l'on pouvait déjà observer les premiers rayons du crépuscule se devinaient dans le ciel. Au bord de l'eau, se reposait la bête... L'ours qu'il pourchassait depuis si longtemps. Hertann fit attention de ne faire aucun bruit et s'accroupit derrière un buisson. Il avala une grande bouffée d'air et ne respira plus. c'était le moment décisif, L'ours, ou lui

La flèche était encochée Hertann visait déjà le point sensible mais ce n'est qu'après le tir qu'il vit les deux petites têtes qui sortaient de sous le ventre de leur mère. La flèche se ficha dans le cœur de l'énorme masse qu'était l'ours laissant ses petits seuls dans un monde qu'ils ne connaissaient pas. C'est à ce moment que toutes ses pensées resurgirent d'un coup. Hertann revit son père, mort, et la solitude dans laquelle il avait été pendant des mois. Où il avait dû en un rien de temps passer de l'enfant, a l'adulte et de s'occuper de sa sœur. Il repensa a son ermitage dans la foret, à sa famille et il se vit a la place de ces oursons qui finalement lui ressemblaient à lui et à sa sœur : Seul

Le choix

Il courrait depuis maintenant 10 minutes, sans but, sans endroit où aller. Après avoir tué l'ours, Hertann avait laissé le lourd cadavre derrière lui sans y toucher. Il avait honte de l'acte qu'il venait d'effectuer. Il venait de condamner le sort de ces deux petits oursons. Et il se sentait mal. Comme un criminel qui venait de tuer quelqu'un. Le forgeron de son village lui aurait dit que le monde était comme ça et qu'il fallait survivre, mais ça n'avait jamais été le point de vue d'Hertann et il s'était toujours battu pour le prouver. Mais il venait tout juste de prouver la vérité des ces propos. Les Hommes étaient des monstres. Il était un monstre.
Non. Il ne pourrait jamais l'accepter. Il n'était pas un monstre, et il le prouverait. Il prouverait à tout les autres que les Hommes ne sont pas des monstres, et c'est avec ce but en tête qu'il prit sa décision.
Celle de ne pas revenir. Il ne reviendrai pas chez lui. il partirait loin, très loin.
là où tout le monde vit en paix et, là où il pourrait racheter ses fautes commises dans ce monde et recommencer une nouvelle vie à zéro. Un endroit où il pourrait rencontrer d'autres personnes qui auraient de bonnes intentions et qui l'aiderait à le guider dans une voie plus saine.
Il avait entendu parler d'un port à l'ouest non loin d'ici qui d'après ses souvenirs était assez connu et il espérait s'y rendre pour qu'un marin puisse l’emmener ailleurs, dans cet endroit, où il serait enfin comprit. C'est ainsi qu'il commença sa marche. Sans s'arrêter avec toujours les mêmes objectifs en tête. Traversant champs, forêts, ruisseaux, il ne s’arrêtait plus. Il imaginait déjà les grands voiliers partant voyager pour découvrir le monde.
C' est là qu'il devait aller.

Le piège

A son arrivée, Hertann ne s'était pas attendu a cela. Il avait demandé une place a bord de quasiment tout les bateaux mais aucun d'eux ne l'avait accepter. Il s'était même proposé en tant que cuisinier ou balayeur mais aucun des capitaines ne faisaient attention à son offre. Hertann était maintenant assit devant le bar. Il n'imaginait pas que la recherche d'un nouveau monde serait si ardue. Il avait passé toute la journée a chercher un bateau. Il écoutait maintenant les rumeurs dans le bar, comme une dernière chance d'accomplir son désir mais aucune occasion ne s'offrait à lui. Même les marins assis autour de lui et le patron de la brasserie le regardait d'un air méfiant. Il se sentait faible et fatigué. Il ne s'était pas reposé après sa longue traque de l'ours et avait de grandes cernes sous les yeux. ses vêtements étaient crasseux et déchirés par endroits et un torchon souillé de sang sortait de sa poche.
C'est sûr qu'il y avait mieux comme tenue, mais il n'avait que ça.
Il était près de minuit. Le bar commençait petit à petit à se vider lorsque Hertann s’apprêtait a laisser tomber et a trouver un endroit pour dormir. Mais un individu entra dans le bar. Il était vêtu de haillons et criait que son capitaine recherchait un homme pour aller en Esperia.
Hertann n'attendit pas plus longtemps et voulut aller proposer sa candidature mais il n'était pas le seul volontaire, et il comprit qu'il lui faudrait jouer du poing. Bientôt, les chopes de bières des uns commençaient a rencontrer les mâchoires des autres. Un tabouret perdu le frôla de peu mais la carafe de fer arriva dans sa tempe ce qui n'arrangea pas son état.
Après une rude avancée jusqu'au marin, Hertann arriva finalement devant lui et proposa sa candidature, et bien évidemment, il fut le premier en raison du brouhaha effectué par la bagarre. Hertann signa très vite le contrat sans vraiment lire le tout et ne se douta pas que c'était exactement ce que l'homme attendait de lui. C'était un soir de pleine lune, mauvais présage pour certains, grands changements pour d'autres, ce qui est certain, c'est que pour Hertann, la pleine lune marquerait ce soir là une très grande étape de sa vie. Il était à peu près une heure du matin lorsqu'ils quittèrent la taverne.

L'embarquement

Hertann marchait derrière cet homme depuis maintenant une vingtaine de minutes et enchaînait les passages dans des ruelles de plus en plus sombres. Le marin avançait d'un pas soutenu et Hertann, qui était déjà fatigué, avait du mal a suivre le rythme. Pour ne rien arranger à son mal-être, il se sentait suivit. depuis le début, il sentait une présence derrière lui, mais a chaque fois qu'il se retournait il ne voyait personne ce qui renforçait son angoisse qui lui serrait le ventre et qui refusait de le lâcher. Après plusieurs bifurcations, il débouchèrent enfin devant une petite baraque de pêcheur miteuse qui devait dater de l'ère précédente. Elle était resserrée entre un bar qui avait l'air vide et une maison abandonnée aux volets fermés. L'homme frappa trois fois avant de rentrer et d'inviter Hertann à le suivre.
A son entrée, une légère odeur de poudre flottait dans l'air et lui enveloppa très rapidement les narines ce qui lui piquait le nez et lui donnait envie d'éternuer. Ils étaient dans une pièce assez bien éclairée avec une table en noyer au milieu de la pièce, encerclée de trois chaises, surement du même bois. Le marin continua tout de même à avancer et ouvrit une trappe dans le sol qui donnait sur ce qui devait être une cave.
Ils y descendirent et débouchèrent sur un lieu assez sombre, où l'odeur de poudre y était encore présente. Ils rentrèrent dans une pièce où il y faisait encore plus sombre.
Le marin parla dans une langue qu'Hertann ne connaissait pas a une personne qui devait se situer au bout de la pièce et qu'il n'arrivait pas à distinguer. Celui ci répondu et le marin obligea Hertann à sortir de la cave pour les laisser discuter.
Mais sa curiosité prit le dessus et, malgré l'interdiction, il retourna dans la cave pour écouter a la porte.
tout d'abord il n'entendit rien. Tout d'un coup, un léger son se fit entendre, ce n'était pas une voix mais des bruits de pas. Il comprit trop tard que le son provenait de derrière lui et lorsque il se retourna, il ne vit qu'un éclair avant le noir total.
L'heure à laquelle il se réveilla? il n'en avait pas la moindre idée. Une odeur d'iode flottait dans l'air. Il entendait au loin le bruit des vagues et celui des voiles dans le vent. Il sut juste qu'il était en mer, sur un bateau. Il regarda ses mains et ses pieds et en vint à une conclusion : il était prisonnier, mais il partait sur un autre continent.
C est ainsi qu'Hertann s'endormit plein de rêve et d'espoirs en tête.