Utilisateur:Kaʹria

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Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Pseudo
Krystal





Nom: Leus
Prénom: Ka'ria
Âge: 19 ans
Nation d'origine: Qadjaride
Famille:
Née le: 14/06/494²
Taille: 1 m 50
Poids: Environ 45 kg.


²Le mois et le jour symbolise le jour où Ka'ria a été adoptée par ses parents. Son année de naissance est toutefois exacte.

Son portrait psychologique

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Il est évident que Ka’ria n’est plus une enfant, cependant elle a beaucoup de mal à l’accepter. Elle est une jeune femme très intelligente, ce qui peut la rendre complexe aux yeux de certains. La jeune femme est de nature plus ou moins expressive et introvertie, dépendamment avec qui elle se trouve. Elle déteste les secrets dans lesquels elle n’est pas impliquée -encore plus maintenant que jamais-. Lorsque la jeune femme se trouve dans la confidence, elle s’avère être aussi muette qu’une tombe. Elle base la majorité de ses relations sur la confiance et elle exècre les gens qui tentent de l’arnaquer, parce qu’elle se trouve être tout particulièrement naïve. Elle sait faire preuve de tact et de franchise tout en restant polie et respectueuse.


Son portrait physique

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Ka’ria est une jeune femme gâtée, mais pas trop, par la nature. De plus, elle paraît assez jeune à cause de son visage qui semble avoir gardé un air enfantin. Elle a une démarche assurée et confiante. Sa corpulence n’est pas très imposante; elle a un corps svelte et qui semble très frêle. Elle a des yeux d’un bleu-turquoise plus pur qu’une pierre d’aqua aura. Son nez est très fin. Ses lèvres sont un plus pulpeuse que fine et elles sont d’un rosé éclatant. Ses cheveux sont blonds vénitiens, parfois plus foncé par endroit, mais ça dépends aussi de l’intensité de la lumière. Ils sont pour la plupart du temps plat, mais ils ondulent légèrement lorsque c’est humide et ils sont toujours bien coiffés.




Compétences

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  • Alphabétisation : Ka’ria a reçu une éducation poussée grâce à l’encouragement de ses parents pour qu’elle soit quelqu’un d’éduqué et de cultivé. Elle sait donc lire et écrire très convenablement; elle serait bien malheureuse sans cette capacité.



  • Minutie : Minutieuse de nature, la jeune femme a pu perfectionner cette capacité, en dessinant ou encore en peinturant sur des toiles.



  • Créativité : Ka’ria a toujours eu tendance à être lunatique, grâce à cela elle pouvait se perdre dans son imagination pour ainsi en faire ressortir les plus beaux paysages dans lesquels les couleurs se mêlaient avec perfection.



  • Dessin : Elle sait dessiner depuis son plus jeune âge. Elle passait le plus clair de son temps enfermée dans sa chambre à reproduire le paysage qu’elle pouvait admirer de sa fenêtre.


  • Outillage : Une capacité mineure acquise avec le temps, et avec beaucoup de patience. Surtout en apprenant à ce servir d’un pinceau, d’un crayon ou encore d’un fusain. En étudiant les différences que ceux-ci occasionnaient sur une feuille de papier.


Possessions

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Objets



Une Couverture Grise: Cette couverture lui fut offerte par Alvahryn, lorsqu'il l'a trouvée presque morte de froid dans une taverne où l'y avait emmener Kiba et Lyor. Elle est presque neuve, puisqu'elle vient de la recevoir.



Vêtements d'Esclaves: Se sont les vêtements qu'elle porte depuis son arrivée à Esperia. Ils avaient déjà l'air de loque avant son arrivée. À croire que c'était fait exprès... Son chemisier est troué de partout, mais spécialement au niveau des manches et sa jupe est déchirée partout dans le bas de celle-ci. Seul son corset et ses bottines sont dans un état relativement bien conservés.



L'écharpe de Lyor: Une écharpe gentiment offerte par Lyor, lorsque Ka'ria mourait de froid sur la place centrale. Elle la porte en tout temps, pendant la Nivôse. Elle la garde, parce qu'elle prouve que tout les Esperiens ne sont pas tous des gens qui n'en n'ont rien à faire des esclaves. Elle la réconforte, en lui prouvant qu'il y a toujours un espoir.


Histoire

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Tôt ou tard le mensonge s'effrite.



Ka’ria finissait une toile qu’elle avait commencé des mois auparavant; elle en était terriblement fière tellement qu’elle aurait pu le crier dans tout le manoir, si elle n’avait pas remarquée par la fenêtre que la nuit était tombée et que la lumière qu’elle croyait être le coucher du soleil était en fait une lanterne suspendue sous la fenêtre de son atelier. Constatant cela, elle décida d’en rester là, de laisser sécher sa toile, de ranger ses fioles de peinture et de rincer son pinceau. Puis elle se dirigea vers le grand escalier qui dominait le hall, afin de se rendre dans ses quartiers.

Une fois à l’étage elle remarqua que sous la porte du bureau de travail de son père se reflétait une lueur comme si quelqu’un était toujours dans la pièce, elle suspecta son père d’être encore en train de terminer une montagne de travail. Elle passa rapidement près de la porte, où elle y entendit la voix de sa mère. Elle s’arrêta net, plaqua son oreille contre la porte, sachant très bien qu’elle violait l’intimité de ses parents. Cependant, elle trouvait bizarre que sa mère soit toujours debout à cette heure, elle fit donc fi de ses manières pour quelques instant. Malheureusement pour elle, Ka’ria ne réussit qu’à entendre quelques brides de la conversation qu’entretenaient ses parents.

«-… Mais si on ne lui dit pas tout de suite… brisée.

-Serais-tu tombée sur la tête Thalia? … on lui dit elle ne… jamais.

- Ka’ria ne mérite pas cela… de vivre… le mensonge.»

Inquiète Ka’ria se précipita à la hâte dans ses quartiers. Qu’avait voulu dire ses parents par brisée? La tête de la jeune femme était emplie de questions sans réponse, ce qui lui filait une énorme migraine. Ces questions, la torturèrent une bonne partie de la nuit, elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’il y avait de si terrible pour que ses parents tiennent tant à lui cacher la vérité. C’est ainsi, qu’elle décida de retourner dans le bureau de son père lorsque ses parents auraient fini et de chercher des indices qui pourraient lui permettre d’élucider un peu ce mystère. Elle chercha pendant plus d’une heure, elle ne trouva rien d’autre qu’une lettre posée bien en évidence sur une pile de documents. Celle-ci était adressée à sa mère, ce qui ne lui semblait pas vraiment étrange. Ka’ria décida tout de même d’emporter la lettre avec elle, dans sa chambre, et de la lire dès le lendemain.

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Les conseils d'un ami peu avisé.



Ka’ria avait lue et même relue, mainte et mainte fois la lettre. Elle n’y comprenait toujours rien, en fait si elle comprenait, mais elle refusait d’admettre la vérité. Elle avait besoin d’en parler avec quelqu’un qui la comprendrait. Malheureusement, celui-ci travaillait, et son lieu de travail répugnait Ka’ria au plus haut point. Sachant qu’elle n’avait d’autre choix, elle se dirigea vers la taverne, près du port.

Elle entra et alla s’asseoir au comptoir, malgré la répulsion que lui inspirait cet endroit de débauche. Elle évitait la plupart du temps d’entrer dans la taverne, elle trouvait son ambiance particulièrement oppressante, de plus, les bagarres semblaient toujours imminentes… Sauf que cette fois elle n’avait pas vraiment d’autre choix. Elle fit donc signe à l’homme qui s’occupait du comptoir de s’approcher, ce qu’il fit sans se faire prier et il lui demanda :

«- Bonjour! Ma p’tite d’moiselle. J’peux vous servir quelque chose?

-Non, merci. Par contre vous pourriez me rendre service en avisant le cuistot que son amie l’attend au comptoir, dit-elle avec une politesse irréprochable.»

Puis elle détourna le regard, attendant que l’homme fasse ce qu’elle lui avait si gentiment demandé. Quelques minutes plus tard l’homme au comptoir revint voir la jeune femme en lui annonçant que le cuistot lui offrait un verre de lait au miel pour patienter et qu’il serait à elle dès qu’il y aurait moins d’achalandage. Sur ce Ka’ria jeta un coup d’œil autour d’elle pour constater que la taverne était bondée d’ivrogne à moitié mort, ce qui eut pour effet de la faire soupirer… Cependant, elle attendit, sirotant son verre et ouvrant de temps à autre la lettre destinée à sa mère, pour la relire une fois de plus.

Lorsque le cuistot sorti enfin de ses cuisines la salle était presque vide, il ne restait plus qu’eux, le propriétaire et un ivrogne couché sur le plancher des toilettes. Il prit la main de son amie, l’enlaça et la traina vers un coin où il pourrait parler face à face. Ka’ria s’assit devant lui, elle commençait à être nerveuse, elle ne s’avait plus trop si elle faisait bien de lui en parler à présent. La seule chose qu’elle eut vraiment le courage de faire c’est de sortir la lettre de la poche intérieure de son manteau et de la faire glisser sur la table. Elle ne prononça pas un mot, un simple regard suffit. Un regard qui voulait tout dire… Tremblante, elle attendit qu’il eut terminé de lire, pour se précipiter dans ses bras. Il posa sa main sur ses cheveux et se mit à les caresser, tentant de la rassurer :

«-Chut… Ka’, ça va aller, tu t’en fais pour rien…

-Tu… Tu as lu la lettre Brak… Que vais-je faire? Dit-elle avec des soubresauts dans sa voix.»

Il continua de serrer sa meilleure amie dans ses bras pendant plusieurs minutes, elle semblait si frêle sous ses mains dures de travailleur. Ka’ria jeta un coup d’œil vers son ami, elle était complètement désemparée, en colère et à la fois trahie. En colère contre ses parents pour ne jamais lui avoir avoué la triste vérité, pour n’avoir jamais abordé le sujet et l’avoir fait vivre dans le mensonge. Sa mère avait bien eu raison, maintenant qu’elle savait, Ka’ria se sentait brisée, quelque chose en elle avait été réduit en charpie, puis éparpillé au gré du vent…

Les deux jeunes gens restèrent dans la même position pendant ce qui parut durer une éternité. Brak semblait toujours réfléchir à la question que lui avait posée la jeune femme. Ka’ria pour sa part, semblait s’être calmée, elle semblait même s’être assoupie. Elle fut cependant réveillée lorsque Brak se releva brusquement en s’exclamant :

«- Ka’ria j’ai trouvé la solution! Tu dois quitter la ville, partir pour ne jamais revenir. De plus, j’ai eu vent durant la semaine qu’un navire avait accosté récemment et qu’il transportait des gens dans une autre ville. Peut-être serait-il disposé à t’emmener avec eux?»

La jeune femme trouva la solution insensée, mais quel choix lui restait-il? Elle se leva prestement enlaça une dernière fois son ami en lui souhaitant les meilleurs des chances et s’en retourna chez elle pour la nuit. Elle partirait dès le lendemain.

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Embarcation sur le mauvais rafiot.



Bien avant l’aube Ka’ria était prête à partir, elle avait préparé un sac emplit des choses les plus importante pour elle, soit quelques pinceaux, la lettre adressé à sa mère et un petit montant d’argent. Elle s’était habillée de façon à ce qu’on ne puisse pas la distinguer d’un simple paysan, comme ça si le bateau venait à accoster dans un lieu mal famé on ne la harcèlerait pas… Après s’être assurée qu’elle n’avait rien oublié, Ka’ria descendit en vitesse l’escalier du hall, se rendit à la porte et fit tourner la poignée. En ouvrant la porte, la jeune femme s’arrêta net dans son élan. Il lui semblait un peu saugrenu de partir sans laisser de note… Elle alla donc chercher un crayon ainsi qu’un parchemin et inscrivit sur celui-ci : «JE SAIS TOUT!». Elle le déposa sur la table de la salle à dîner et retourna à la porte. Elle se dépêcha ainsi à sortir du manoir, et une fois à l’extérieur elle se mit à courir pour quitter le domaine le plus rapidement possible.

Elle courut jusqu’à ce qu’elle voit le port, les navires ainsi que les marins qui s’afféraient à embarquer les vivres de toutes sortes. En voyant tout cela la jeune femme était beaucoup plus détendue, elle se mit à arpenter les quais, cherchant désespérément le navire dont lui avait parlé Brak. Elle se rendit finalement compte que Brak ne lui avait pas donné tant de détails que ça sur le fameux rafiot, il lui avait seulement dit que c’était un bateau remplis de personnes voulant quitter la ville. Décidément son plan commençait à prendre l’eau… Mais puisqu'elle était déterminée à quitter sa Caroggia natale, elle alla se renseigner auprès de tous les marins qu’elle pouvait croiser. Un seul d’entre eux put l’aider, il la dirigea vers le dernier navire du port. Il était plus éloigné que les autres, ce qui fit un drôle d’effet à Ka’ria, mais s’il pouvait la faire partir elle s’en fichait. Elle remercia donc le jeune marin qui venait de l’aider et avança vers le navire.

«-Ohé! Capitaine? dit-elle d’une voix qui parut drôlement peu assurée.»

Un homme s’approcha du bord, et lui fit signe de monter sur la passerelle. Une fois sur le bateau, l’homme lança un regard mauvais à la jeune femme, ce qui eut pour effet de la rendre encore plus nerveuse. Il lui demanda ensuite d’une voix rauque :

«-T’veux quoua p’tite blonde?

-C’est votre navire qui transporte des gens dans une autre ville? demanda-t-elle avec le peu d’assurance qu’il lui restait.»

À ce moment précis l’homme se racla la gorge et s’avança vers Ka’ria, puis il lui dit :

«-Mhrrr… Ouais.»

Puis il empoigna Ka’ria de façon à ce qu’elle ne puisse pas s’évader et il l’a balança contre le mât principal. Ka’ria alla se cogner tête première contre le bois et s’effondra sur le pont du navire. Elle senti l’homme lui arracher son sac, et elle l’entendit crier :

«-Gwylonna, une esclave d’plus!»

La voix semblait s’éloigner de plus en plus, pourtant Ka’ria pouvait sentir l’homme juste à côté d’elle, son souffle répugnant sur son visage.

«-Met la avec les autres! cria une femme. »

L’homme passa Ka’ria par-dessus son épaule, la ballotant excessivement fort. Ka’ria sentit ses forces l’abandonner à ce moment précis et elle perdit connaissance.