Utilisateur:Noxalys

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

     Noxalys
Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Informations HRP
Login Minecraft
Noxalys






Caractéristiques

Description

Ce qu'on remarquait en premier lieu chez la demoiselle, c'étaient ses yeux, deux saphirs d'un bleu très soutenu, encadré par de longs cheveux noirs, parsemés de reflets d'argent. Elle aimait se mettre des nœuds ou de petites perles dans les cheveux. Elle était vêtue d'une tenue de cuir : corset et jupe et se balade très souvent pieds nus. Sa peau tannée par le soleil lui donnait l'air d'une sauvage issu de quelques contrées exotiques. Deux bracelets de métal ornaient ses poignets, cadeau de son premier maître.

Noxalys fut élevée par une vieille tante un peu folle car sa mère est morte en couche et que son père, fou de chagrin, l'a ensuite rejetée. Si bien que même si la jeune femme le croisait en ville, elle ne le reconnaîtrait pas. Sa maison se situait à l'écart du village, car on disait la vieille un peu sorcière. L'enfant grandit donc dans la solitude, imaginant des histoires qu'elle vivait ensuite dans la forêt, comme des grandes batailles ou des aventures dans de petites grottes, mais toujours elle était de retour chez sa tante à la nuit tombée. Parce que tout le monde sait que les monstres sortent toujours la nuit.

Jusqu'au jour où Noxalys découvrit le dernier arrivant dans son village, un éleveur qui venait s'installer non loin de la maison de sa tante. Aussitôt, l'enfant se mit à passer tout son temps là-bas, observant les animaux, les nourrissant quand elle pensait que leur propriétaire était occupé ailleurs. Mais lui aussi la surveillait du coin de l’œil, un jour il vint lui proposer de lui apprendre à s'occuper des animaux.

Talents

Qualités

Observatrice, travailleuse, patiente

Défauts

timide, rancunière, solitaire

Histoire

Chapitre Premier. Rencontre.

Depuis quelques années déjà, sa tante la laissait vagabonder où bon lui semblait tant que Noxalys ne rapportait pas d'ennui à la maison le soir. Son éducation avait été faite bon gré mal gré quand sa tante y pensait. Noxalys connaissait ses chiffres tant qu'elle pouvait s'aider de ses doigts mais qu’au-delà c'était impossible.

-"Tu vas encore aller courir la montagne ?"
-"Oui, Tante, je te rapporterais des fleurs pour décorer ta chambre."
-"Si tu veux."

Leurs échanges se limitaient souvent à ces quelques phrases avant que l'enfant ne prenne la poudre d'escampette. Aujourd'hui, elle serait une fière exploratrice qui découvrirait des terres inconnues. Elle avait préparé un sac avec quelques pommes et un bol de bois qu'elle avait emprunté à sa tante pour pouvoir recueillir l'eau plus facilement si elle ne trouvait pas de source d'eau potable.
Le village de Karharsk avait été construit sur le flanc d'une petite montagne, si bien qu'il était en pente, c'était pratique pour transporter l'eau, mais moins pour remonter la côte après une dure journée de labeur. La maison de sa tante était située le plus haut possible sur la "montagne". Noxalys avait décidé d'essayer de trouver un chemin pour descendre de l'autre côté, explorer ces nouveaux lieux. C'était presque une falaise qui tombait à pic, l'enfant passa quelques heures à essayer de trouver un passage avant de trouver un escalier naturel qui lui permit d'atteindre le sol. C'était vraiment très haut, il faudrait qu'elle fasse attention pour remonter. Elle découvrit des arbres qu'elle n'avait jamais vu, un tronc très haut avec du feuillage seulement au sommet. Et la couleur du tronc était très foncé par rapport aux arbres qu'elle connaissait. L'herbe aussi paraissait différente.

-"Je suis Nox, la grande exploratrice. Je trouverais l'endroit parfait pour y installer le village."
Parler toute seule ne lui avait jamais semblé une attitude étrange, cela meublait le silence.
-"Il faut continuer d'explorer, nous ne pourrons pas nous installer trop loin d'une source d'eau."

Les heures passaient ainsi, l'enfant courrait en tout sens, cherchant le site parfait, mais bientôt ce fut l'heure de rentrer. Alors qu'elle était sur le chemin du retour, l'enfant se sentie observée. Elle n'y prêta pas attention plus que ça et se hâta de regagner la sécurité de la maison. Dès le lendemain matin, elle était de retour sur son campement, et toujours cette impression d'être observée. Elle décida de traquer la bête. S'ensuivit une sorte de partie de chasse qui se termina abruptement quand la bête qu'elle imaginait se révéla être bien réelle. Un loup. Elle resta immobile et tendue. Mais la bête ne semblait pas hostile, malgré tout l'enfant repartit. Elle évita son nouveau terrain de jeu pendant quelques jours mais la curiosité était trop forte, elle y retourna avec quelques os qu'elle avait gardé du repas précédant. Quand elle retrouva la bête, elle lui lança les os, il les prit et partit avec. Ce petit manège dura quelques jours, avant que la bête ne s'approche de l'enfant. Celle-ci posa timidement sa main sur le dos pour caresser la fourrure du loup.

-"Que tu es doux, loup !"
Celui-ci lécha la main de l'enfant.
-"Viens on va jouer."

Elle s'était ainsi trouvé le meilleur des compagnons de jeu. Noxalys apportait des os au loup et en échange, jamais celui-ci ne s'était montré agressif, mais peut-être était-ce dû au fait que son poil contenait plus de blanc que de gris, et qu'il sentait qu'il vieillissait ou alors que l'enfant n'avait pas assez l'odeur du mouton pour être une proie intéressante. Ils restèrent amis pendant presque une décennie avant qu'un jour le loup ne revienne plus. Noxalys l'attendit, l'appela, avant de se résigner, loup était parti et ne reviendrait sans doute plus jamais. Un jour, elle se promit de retrouver loup, où qu'il puisse être.


Chapitre Deuxième. Habitude.

Un rayon de l'astre solaire se glissa furtivement par la fenêtre de la grange, dévoilant le corps endormie d'une jeune femme. Cette caresse suffit à l'éveiller. Elle s'étira, avant de refaire rapidement sa paillasse, son maître aimait l'ordre. Elle descendit par l'échelle pour se préparer à aller travailler en faisant ses ablutions. Son maître la rejoignit et lui lança une pomme qui lui servirait de repas jusqu'à la mi-journée. Il prétendait que travailler le ventre vide permettait de finir plus vite, motivé par l'approche d'un bon repas. Et comme il était un maître juste, ni trop sévère ni trop laxiste, Noxalys ne le contredisait pas.

Il fallait en premier lieu sortir les animaux de l'étable pour les mener au champ. La jeune femme avait fini par connaître de vue les quelques animaux de son maître, tous avaient leur caractère propre, cela lui arracha un sourire, tandis qu'elle ouvrait les barrières pour les mener dans l'enclos. Noxalys regarda rapidement chacun des moutons pour vérifier qu'aucun n'avait été blessé au cours de la nuit, son maître craignait les araignées. Il l'observait d'ailleurs du coin de l’œil, tandis qu'il s'occupait de ses quelques cochons, c'était un nouveau type d'élevage qu'il voulait commencer depuis longtemps, si bien qu'il faisait attention à ses deux couples comme à la prunelle de ses yeux. Noxalys dissimula un sourire, en examinant le sabot d'un mouton. Puis elle se rendit à l'appentis chercher les ciseaux. Certains moutons se laissaient faire, sans soucis, ils semblaient presque y prendre du plaisir, tandis que d'autres fuyaient les ciseaux comme la peste. C'était le cas notamment du Gros, son surnom lui venait du fait qu'il se goinfrait toujours de toute le foin qu'il pouvait avaler, si bien qu'il était plus enrobé que les autres moutons. La jeune femme croisa le regard du Gros, et la lutte put commencer. Il bêla de défi, tandis que Noxalys s'approchait de lui, avec les ciseaux. Il tenta de se cacher au milieu de ses congénères, tondu ou non. Il fallut presque une heure à la jeune femme et trois chutes dans la boue pour finir de tondre ce mouton.

-"Le gros t'a encore posé problème ?"
-"Il semblerait."
-"Bon, il est temps que tu te remettes au travail, la tonte ne se fera pas toute seule."

La coupe prit du temps, mais la jeune femme ne prit pas de pause avant d'avoir terminé, et tous les moutons se retrouvèrent bientôt sans laine, tandis que la pile grossissait. Elle les emmena dans l’appentis pour les stocker en attendant que son maître se rende à la grande ville pour les vendre. Elle se rendit rapidement dans le petit étang non loin de la ferme, pour se nettoyer. La boue avait collé sur ses vêtements, il faudrait qu'elle les lave ce soir, sinon ils deviendraient inutilisables. Elle soupira. Têtu puisse être le Gros. Le repas du midi était presque sa seule pause de la journée, si bien qu'elle en profitait le plus possible, mais ce jour était particulier, puisque son maître l'invita à venir manger avec lui, il voulait lui parler. Elle réfléchit, mais ne trouva pas ce qu'elle avait pu faire de mal.

-"Nox ?"
-"Maître ?"
-"Cette fois tu vas m'accompagner quand je me rendrais à Huratelon."
-"Oh, c'est vrai ?"
-"Oui, il serait temps que tu vois cette grande ville. Et j'ai une grosse livraison, donc tu m'aideras aussi en transportant la laine."

Noxalis restait perplexe, tout ce qu'elle avait entendu sur la ville lui faisait l'impression que c'était une sorte de monstre, prêt à la dévorer, elle petite villageoise de Karsharsk. Enfin elle allait le découvrir par elle-même. L'après-midi fut consacré à découper en tranche les cochons que son maître avait abattu. Elle n'aimait guère cette activité, même si celle-ci se révélait nécessaire, afin que le village puisse se nourrir. Le soir tomba rapidement, elle mangea en compagnie de son maître puis regagna la grange pour dormir après avoir mis les bêtes à l'intérieur. On ne savait jamais que trop ce qui arrivait aux hommes ou aux animaux qui se promenaient dehors après le coucher du soleil.


Chapitre Troisième. Combat.

Le voyage depuis leur village jusqu'à la grande ville d'Huratelon leur prit quelques jours. Quand venait le soir, ils s'arrêtaient dans des relais. La jeune femme n'avait jamais quitté son village depuis sa naissance, elle s'émerveillait quand ils croisaient sur la route des autres voyageurs. Son maître souriait doucement en entendant quelques unes des questions qu'elle posait, mais se gardait d'intervenir, la vie serait bien assez injuste envers son apprentie pour qu'il ne le soit pas trop. Elle perdrait son innocence rapidement.

Leur arrivée devant la ville d'Huratelon déclencha un flot de question de la part de Noxalys.
-"Comment autant de gens peuvent-ils vivre au même endroit ?"
-"Il doit falloir beaucoup de nourriture pour nourrir tout le monde ?"
-"Les gens savent-ils encore à quoi ressemblent un arbre, enfermé derrière tant de murs de pierre ?"

Son maître garda le silence, il n'avait pas réellement de réponse à lui offrir. Mais sa curiosité était rafraîchissante, si bien qu'il ne l'empêchait pas de poser des questions, dont tout deux savaient qu'il n'y aurait pas de réponse. Ils se rendirent à l'auberge pour prendre une chambre pour la nuit, car la journée avait été longue, le lendemain ils se rendraient dans les collines, visiter un ami du maître.

Ils s'installèrent à l'intérieur et laissèrent la jeune femme à l'extérieur avec la permission d'aller voir les animaux. Celle-ci s'y rendit pour découvrir que l'autre éleveur avait aussi un apprenti, ils se mirent à discuter.

-"Viens ! Tu m'aideras à ramener les moutons de leur pâturage avant la tombée de la nuit, à deux on gagnera du temps et on pourra aller se réchauffer auprès du feu."
-"D'accord, mais vous sortez vos moutons bien loin."
-"L'herbe est meilleure là-haut."

Le groupe de mouton s'était éparpillé si bien qu'ils durent leur courir après. Le comptage des moutons prit aussi du temps, si bien qu'ils durent s'y reprendre à trois fois avant de voir qu'il en manquait un. Noxalys proposa de partir à sa recherche, tandis que le garçon ramènerait le restant du troupeau. L'exploration commença. Au bout d'un moment elle finit par entendre un léger bêlement sans réussir à en définir l'origine, elle était tellement concentrée sur le son, qu'elle ne vit pas le trou avant de tomber dedans. Au fond se trouvait le mouton égaré qui bêla vers elle avec contentement. Noxalys voyait l'ouverture mais celle-ci lui semblait si haute et inaccessible, surtout avec le mouton qu'elle devait absolument rapporté à la ferme. La grotte lui paraissait si sombre qu'elle se découragea un instant.

-"Toi aussi tu t'es fait avoir et tu es tombé dans le trou."
-"Bêeeeeeh !"
-"Allez mouton, il doit bien y avoir un autre chemin quelques part."

Elle gardait la main posé sur le dos de l'animal pour se donner du courage. Ils marchèrent longtemps, durent souvent descendre et remonter pour continuer d'avancer, évitant les passages trop noirs, ou quand il n'y avait pas d'autres solutions, courant très vite pour rejoindre une zone plus éclairé. Enfin ils finirent par voir de la lumière, de la vraie lumière du jour. Une nuit s'était écoulée semble-t-il depuis leur chute dans la grotte. Mais le paysage aux alentours ne disait rien à la jeune femme.

-"Oh mouton, je crois que nous sommes perdu."
-"Bêeeeeh ?"
-"Comment allons-nous regagner la ferme ?"
-"Bêh !"
-"Oui, tu as raison, continuons. Nous trouverons bien quelqu'un qui nous donneras le chemin de la grande ville."

Ils marchèrent et finirent par trouver de l'eau, une très grande immensité d'eau. Un bateau semblait attendre. Le mouton commença à se diriger vers les hommes qui en sortaient, la jeune femme suivit le mouton, ne sachant pas quoi faire d'autre.

-"Relk, regarde c'qui s'amène auprès d'nous !"
-"Oh mais c'est d'la bonne viande bien vivante ça"

Les deux hommes s'approchèrent de Noxalys et du mouton.

-"Un p'tit morceau intéressant en plus. Dis moi, demoiselle, tu viens d'ou ?"
-"Je euh... je gardais les moutons près de la grande ville. Quand on s'est rendu compte qu'il en manquait un. Je l'ai cherché mais je suis tombé dans un trou. Nous avons marché et nous avons fini par trouver la sortie pour venir ici."
-"Mais tu as l'air de v'nir de bien loin, demoiselle."
-"Vous êtes qui ? Vous vivez sur l'eau ?"
-"Nous sommes tes nouveaux amis et oui nous allons d'ailleurs t'emmener dans not' maison."

L'un s'empara du mouton, et l'autre de la jeune femme qui ne comprit que trop tard que ces hommes-là n'étaient pas forcement des gens convenables, avant qu'elle ne se mette à crier, elle reçut un coup sur le crane. Quand elle se réveilla, elle était attachée dans la cale du bateau. Son regard croisa celui du mouton, au moins elle pourrait veiller sur lui, autant que faire se peut.

Premier Jour