Utilisateur:Odus

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Cub_ic
Pseudo
Odus
Prénom IRL
Laurent
Âge IRL
13 ans





Description

Nom : Odus Thesar, fils biologique de Jarsith Tonorsus et Atath Leoledien et fils adoptif de Nasceth Thesar et Memiarde Thesar

Date de naissance : 26/05/485 (28 ans à l'heure actuelle)

Sexe : Homme

Origine : Parents biologiques Qadjarides. Il fut recueilli peu après sa naissance par un couple dont le mari était un garde du palais du Royaume Central. Il fut élevé comme leur propre fils

Religion : Arbitrio mais non pratiquant, Odus prône une autre idée des dieux que la religion classique : pour lui, les dieux sont les gardiens de l'au-delà et non des êtres magiques veillant sur la terre. C'est pour cela qu'on ne le verra jamais prier. Il respecte cependant l'image classique que l'on se fait des dieux.

Education : il appris l'écriture et la lecture à l'âge de 5 ans. Très doué avec des armes, il reçut une formation de soldat, métier qu'il abandonna peu après pour se consacrer au commerce d'esclaves.

Traits : Assez grand (1 m 8 environ), très robuste. Il est d'un brun clair, a constamment une barbe de trois jours et des grands yeux marrons. Sa peau est assez foncée, bronzée par les longues journées passées à l'extérieur lors de sa vie. Il n'a ni cicatrice ni tatouage.

Caractère : Odus s'énerve facilement. Il défend les causes qui lui paraissent justes mais est parfois assez impulsif et frappe pour une raison inconnue. Malgré son caractère un peu bourru, il peut aussi par moment devenir philosophe et n'hésite pas les soirs d'hiver à lire devant la cheminée allumée jusqu'au petit matin. Il n'est pas très agile en combat, mais sa force de frappe et son tempérament lui permette de faire très mal. Il est assez porté sur la boisson et c'est parfois lorsqu'il est saoûl qu'il s'attaque à n'importe qui.

Compétences

Grille Épée Sertie.png Combat : sa formation de soldat lui a permis d'avoir un sens aigu de la guerre et des stratégies de combat.

Grille Plastron en Fer.png Force : très musclé, ses coups font mal.

Grille Carte.png Survie : les quelques guerres auquelles il a participé durant son service militaire lui ont appris de nombreuses combines pour lui permettre de survivre.

Comp Endurance.png Endurance : il est très en forme et peu facilement courir pendant de nombreuses minutes avec un lourd paquetage pour rejoindre ou échapper à un assaillant.

Talents

Il défend les causes qui lui paraissent justes, parfois même si elles ne le sont pas. Il est par moment philosophe et aime lire. Ses coups font très mal

Défauts

Odus s'énerve facilement, est parfois impulsif et peu frapper quelqu'un sans raison. Il n'est pas très agile au combat. Il aime beaucoup l'alcool même s'il ne le supporte pas.

Intérêts culturels et goûts

Odus est un grand lecteur, et n'hésite pas à critiquer ce qu'il lit, tout comme les discours parfois trompeurs des hommes de pouvoir. Il aime également la viande mi-cuite, voire bleue, et l'alcool, principalement la bière. Il aime également faire de l'exercice, courir parfois pendant plusieurs heures pour tester son endurance et partir à la chasse avec ses amis, à cheval où non.

Histoire

Chapitre I - Brouhaha

Le soleil filtrait à peine à travers la toile de la tente où dormait jusqu'alors Jarsith et son mari Atath quand cette dernière se réveilla en sursaut, lancée par une douleur atroce dans le bas-ventre. En effet, Jarsith était enceinte de son premier enfant et cette douleur annonçait un moment risqué dans la vie d'une femme en 490 : l'accouchement. Atath ne perdit pas une seconde : il s'habilla en quatrième vitesse et fonça prévenir le Telemsbod ainsi que le Rai de ce qu'il se passait. Rapidement, tous les membres de la petite communauté se rassemblèrent devant la tente de Jarsith et Atath, impatients de savoir qui était et qui serait l'enfant qui naissait alors. Quelques minutes plus tard, à l'intérieur de la tente, le stress retomba et on peut efin entendre le premier cri de cette petite créature, que ses parents ont nommée Odus, Odus Leoledien, du nom de son père. Comme la tradition l'exigeait, on accrocha à son poignet un petit bracelet où son nom était gravé dans une plaque de bois. C'est alors qu'un grondement énorme se fit entendre. D'abord assez lointains celui-ci se rapprocha et se transforma en un brouhaha assourdissant. Une autre communauté Qadjaride rivale attaquait. N'étant pas prêt à se défendre, tout le camp fut écrasé, les femmes égorgées, les hommes poignardés. Après ce bain de sang, les attaquants pillèrent méticuleusement le camp, volant richesses et biens, ne laissant sur place que des corps et le tissus maculé de sang des tentes. Tout le monde mourut dans cette bagarre. Tout le monde sauf lui, Odus.

Chapitre II - Adoption

Quelques heures plus tard, une délégation du Royaume Central, qui avait été informé du massacre, arriva sur les lieux. Lors de la fouille qu'ils entreprirent, ils trouvèrent entre les corps de ses deux parents le petit garçon qui était né il y peu. L'homme qui l'avait découvert le ramassa tout doucement et le berça pour le calmer. Il n'avait pas eu d'enfant et ne pourrait jamais en avoir. Il décida d'aller voir son chef, et celui-ci l'autorisa à adopter le bambin.

Quand il vit la petite gourmette que l'enfant portait au bras, désireux de garder une trace des parents d'Odus, il décida de garder le prénom que ses géniteurs avaient choisi avant de mourir. Pendant tout le trajet pour rentrer au château, l'homme s'efforça de calmer le petit être qu'il portait dans ses bras. Une fois arrivé, il le confia à sa femme qui le nettoya, l'habilla, le nourrit puis le confia au magicien du château pour que celui-ci l'examine. Contre toute attente, Odus était indemne. Le magicien ne put trouver ni égratiniure ni contusion sur la peau du nouveau-né. Une fois son examen fini, il rendit l'enfant à son nouveau père, Nasceth Thesar. Maintenant, Odus était Odus Thésar, fils de Nasceth Thesar et Memiarde Thesar.

Chapitre III - Prédestiné

Très jeune, Odus reçut une éducation basique : son père lui enseigna la lecture, l'écriture et l'algèbre à l'âge de 5 ans. Ce fut une chance pour lui, car rares sont les fils de gardes ayant reçu plus qu'une éducation militaire simple. Il démontra également un talent inné pour les armes dès son plus jeune âge. A 10 ans il était déjà promis à un avenir de combattant dans l'armée royale du Royaume Central. Cavalier hors pair, batailleur courageux et juste, fort, endurant, il avait l'étoffe d'un grand chef de guerre. Mais ce destin ne lui convenait pas. Il suivit la formation pour devenir soldat et effectua une année de service, mais se lassa de cette fonction rapidement : il avait constamment besoin de défi et la routine ne lui convenait pas. Il devint alors marchand d'esclaves avec deux de ses amis rencontrés lors de sa formation militaire : Jenasen et Trados.

Chapitre IV : Au travail

"Aujourd'hui, c'est mon premier jour !" pensai-je en me réveillant ce matin-là. "J'espère que Jenasen et Trados seront là, parce que le capitaine du bateau n'attendra pas !". Jenasen et Trados étaient deux amis rencontrés lors de ma formation militaire. Nous avions toujours été très complices, même dans les moments difficiles. Aujourd'hui, nous livrons notre premier chargement de 560 esclaves à Uurogia. Etant au port d'Iona, il nous faudrait bien trois jours de navigation. Ce premier chargement devrait nous rapporter gros, de quoi payer les frais du bateau et pourquoi pas en racheter un autre ! Tout est déjà chargé dans le bateau normalement. Nous avons demandé à des amis de le faire à notre place en échange d'une partie de nos bénéfices. Je me levai et m'habillai chaudement : en ce matin de Nivôse un froid glacial s'était répendu dans toute la ville. Je bus un peu de tisane, ce qui me fit le plus grand bien car j'étais un peu enrhumé. Je pris mes quelques affaires et quittai la chambre d'hôtel que j'avais loué pour la semaine, descendis l'escalier menant à la salle principale, paya le gérant et m'en alla. Arrivé au port, Jenasen m'accueillit de son fameux : - "Salut gros lard ! Bien dormi ?" me lança-t-il joyeusement. - "Pas mal, et toi ? Prêt pour cette expédition, qui fera notre richesse ?" - "Paré mon capitaine !", dit-il en riant. - "Et Trados ? Où est-il ?" le questionnai-je - "Dans le bateau mon capitaine !" Je me dirigeai vers le petit ponton qui avait été repeint pour l'occasion. Jenasen m'emboîta le pas. Dès que nous fûmes installés, que j'eus dit bonjour à Trados et que tous les derniers préparatifs furent finis, nous largâmes les amarres et nous dirigeames vers Uurogia. Le voyage ne fut pas difficile. Il dura trois jours. Trois jours durant lesquels nous passâmes le plus clair de notre temps à boire, manger et dormir. De temps en temps, nous devions faire sortir les esclaves de la cale pour qu'ils se détendent les jambes. Cette cargaison était le début d'un commerce fructueux ! Quand nous arrivâmes à Uurogia, ce fut le soulagement : tous nos esclaves avaient survécu et ils se vendirent très bien ! Toute la cité était affairée à choisir qui ils voudraient pour leur cuisine, qui pour leur jardin. A la fin de la journée, nous avions récolté trois fois ce que nous avions dépensé pour les esclaves plus le bateau !

Chapitre V : L'esclavage

Ce travail m'a toujours plu et m'a apporté beaucoup de satisfaction. Mes camarades, quand à eux sombrèrent dans l'alcoolisme. Comme tout bon loup de mer le sait, une vie de marin est difficile. La mer est très exigente et si l'on est trop fragile, on sombre tel un bateau à la coque trouée. Mes amis se transformaient petit à petit en monstres. A cause d'eux, nombre d'esclaves moururent, soit de faim, soit tués pour le plaisir par deux personnes que je ne reconnaissais plus. J'ai bien cru pouvoir les sauver, mais l'amour de la boisson les ravageaient et c'est cela qui a mené à ma perte. Lors de mon dernier voyage, je n'avais embarqué que de l'eau, aucune autre boisson que de l'eau, espérant les sevrer un peu. Et quand mes deux camarades s'en sont rendus compte, ils sont devenus totalement fous. - "Alors toi mon coco !!" me dit Jenasen. "Tu vas pas nous avoir comme ça !" Alors, Jenasen me lia les pieds et les mains avec des chaines et m'accrocha au mât principal du bateau. Le reste de la traversée ne fut que douleur : le pont plein d'échardes me piquait de partout et, pour accentuer le supplice, mes deux anciens amis s'amusaient à me donner des coups, tantôt de pied, tantôt de poings, tantôt de fouet. Ce supplice était d'autant plus horrible que je n'eus jamais à manger, juste de l'eau de mer récupérée sur le flanc du bateau. Arrivé au port, je fus vendu en tant qu'esclave à un marchand. Je ne m'étais jamais imaginé que cela pouvait être si dur d'être un esclave. L'homme qui me possédait alors était dur, et ne me considérait pas comme un homme, mais bien comme un animal. Une fois acheté, je fus attaché avec des chaînes en fer qui me coupaient les poignets au moindre mouvement, puis conduit à une charette où attendait déjà trois esclaves. Je montai dans la charrette surchargée de vivres et fus conduit, malgré moi, à l'embouchure de la Zaraga. Le voyage fut encore pire que sur le bateau. Pendant le jour et demi que je passai dans la carriole tirée par deux chevaux maigres et affamés, je ne reçus rien que des coups. Un autre homme, plus costaud que le chétif cocher, était monté après moi avant de partir d'Uuroggia. Nous avions interdiction de parler, interdiction de nous plaindre. Les bords en bois de la charette criblaient mon corps d'échardes et à chaque secousse du sol de terre, mon dos s'emplissait d'une douleur insupportable. Au petit matin du deuxième jour, nous arrivâmes à l'embouchure de la Zagara. Je fus alors revendu et chargé dans un grand voilier. Je fus mis dans la cale, avec les autres esclaves qui avaient embarqués au port : nous devions bien être un demi-milliers dans l'entre-pont. Le plafond était bas, trop bas pour se lever, et les seuls moments où nous pouvions nous dégourdir les jambes - une fois par semaine seulement - étaient quand nos geôliers nous sortaient sur le pont, surveillés de près bien évidemment. Au bout des trois semaines que durèrent le voyage, je découvris enfin notre destination : Esperia...