Utilisateur:Sakya

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher


Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

     200.png
Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Krysie
Prénom IRL
Mélanie
Âge IRL
19 ans





  • Prénom : Sakya Vitler Hrim Sta-Sleipnir
  • Âge : 25 ans
  • Né à : Vahnamaa
  • Le : 11 Janvier 489
  • Taille : 1m76
  • Poids : 63kg
  • Arrivée : le 03/01/513
  • Yeux : Gris foncés
  • Cheveux : Brun

Description

Sakya 65.jpg
Sakya est décédée le 19 janvier 515 à la suite de blessures mortelles.

Description physique

La silhouette très élancée de Sakya, témoigne d'une agilité évidente. Une balafre sous l'oeil gauche se distingue clairement tandis que de vieilles brûlures dans le dos laisse à penser que son passé fût douloureux. Une plaie béante au niveau de l'épaule gauche vient gâcher la pâleur de sa peau, visiblement brûlée, laissant apparaître quelques figures de Lichtenberg assez hasardeuses. On peut observer de multiples cicatrices sur ses bras et ses jambes, plus ou moins profondes, visiblement des marques de ses combats précédents. Ses cheveux sont devenus très longs bien qu'ils soient abîmés puisqu'elle n'en prend pas soin, mais elle tâche de se les laver régulièrement. Depuis quelques mois désormais, son visage a été marqué de deux nouvelles cicatrices sur le visage. Une entaille assez profonde fend son front de manière verticale. Cette plaie n'ayant été que désinfectée et pas recousue, la cicatrisation s'est assez mal faite, laissant plus une balafre assez laide qu'une cicatrice propre, l'entaillant légèrement en biais. La cicatrice boursouflée n'est pas des plus discrètes. Une dernière blessure se cache sous quelques mèches de cheveux sur son arcade gauche. Ici, la cicatrisation s'est bien faite puisque les soins nécessaires ont été attribués, bien que l'impact fût assez violent et la blessure profonde. Elle ne prêtera guère attention à votre regard insistant sur ses séquelles. Quelques cernes se creusent d'avantage sur le visage de la jeune femme, au fil des jours, témoignant d'une fatigue constante et certaine. Son regard cerné reste assez perçant, principalement quand elle est concentrée.


Sakya 45.jpg Sakya Vitler Hrim Sta-Sleipnir dit "La sauvage".

Objets en sa possession

Grille Épée Sertie.png Une lame sertie gravée d’innombrables inscriptions nordiques. (Portée actuellement)

Grille Épée en Fer.png Lame de bonne facture avec un W gravé près du manche.


Aptitudes

Grille Épée Sertie.pngCombat : Les entraînements de plus en plus réguliers et intenses lui permettent d'améliorer sa technique et sa rapidité. Sakya a fait de nets progrès depuis quelques mois.


Grille Livre Écrit.png Alphabétisation : Sakya connait les bases, de quoi compter les amendes, rédiger des rapports et lire des lettres.

Grille Corde.png Escalade : En complément de son agilité, elle sait maintenir son équilibre, se faufiler un peu partout et escalader un minimum.


Maîtrise en fonction des armes :

Epée à une main : Bon Mains nues : Normal Reste : Inexistant

Particularités

Grille Vieille Botte.pngAgilité (Majeur): La taille et le poids moyens de Sakya lui permettent d'obtenir une agilité évidente vis à vis de ses homologues masculins. Elle peut esquiver les coups plus facilement.

Grille Selle.png Endurance Nécessaire pendant un combat de longue durée, la jeune femme sait également se montrer endurante pendant une course.

Grille Épée Sertie.pngForce(Mineur)Une force certes, mais proportionnelle à son poids. On ne peut qualifier Sakya de faible, mais pendant un combat elle ne peut en faire son atout.

Epee 23.jpg

Histoire

Avant Esperia
L'enlèvement


Le visage de Sakya s’illumina. Son fils William jouait innocemment dans la neige face à elle, faisant voler la poudreuse au dessus de lui, émerveillé par la perfection de chaque flocon. Il possédait les mêmes yeux sombres qu’elle. Il s’approcha d’elle et la serra dans ses bras d’enfant disant d’une voix douce : « Joyeux Anniversaire maman ! ». Sakya sourit, cet enfant était tout pour elle. Il fixa sa mère droit dans les yeux et perdit son sourire. « Maman, il est où papa ? » demanda-t-il. Le visage de Sakya s’assombrit, « Loin. » répondit-elle froidement avant de se lever et de faire face à la grande demeure isolée du village qu’elle possédait. Elle avait déposé son arme au sol durant ce moment de répits. Elle profitait de pouvoir voir son fils aussi heureux. Soudain, la jeune femme fût sur le qui-vive. Des coups de sabot en masse faisaient trembler le sol, et son fils s’était éloigné d’elle d’une dizaine de mètres. Elle ramassa d’un geste vif son épée restée au sol et garda une main au fourreau, courant vers son fils. Mais avant qu’elle n’arrive à sa portée, un grand étalon noir, monté par un homme masqué vint s’interposer entre la femme et l’enfant. Elle s’arrêta net, serrant le manche de son épée, plissa les yeux et fixa l’homme face à elle. D’autres hommes vinrent l’encercler et elle ne pouvait toujours pas voir son fils. Soudain, une voix se fit entendre parmi la dizaine d’hommes présents. « Ma chère Sakya… Toujours aussi imprudente » se moqua un des hommes en descendant de son cheval. Il s’approcha d’elle, retirant son capuchon. Sakya ne perdit pas son sang froid et fixa le visage balafré de l’homme. Il toisa la jeune femme et prit son visage entre ses mains de force. « Je viens récupérer ce qui me revient de droit… » susurra-t-il. Sakya répondit d’une voix claire « William est MON fils. ». Un cri strident se fit entendre et elle vit son fils attrapé par le col et soulevé pour être mit sur un des chevaux. Le père de l’enfant en profita pour remonter sur son cheval et prendre la fuite avec ses hommes. Sakya n’hésita pas, elle dégaina son épée et dans un geste vif et précis, trancha la tête d’un des hommes. Le corps tomba lourdement au sol et la tête roula plus loin. Elle enfourcha immédiatement le cheval, excellente cavalière qu’elle est, cela ne lui posa aucun problème. Elle rattrapa immédiatement un des hommes qui restait en retrait par rapport aux autres car moins rapide et engagea le combat avec ce dernier. Cela ne fût pas très dur de le vaincre, elle qui maniait l’épée comme personne. L’homme perdit vite la vie. Elle continua sa course effreinée pour retrouver son fils traversant forêt et sentiers déserts.

Le marché

Sakya arriva dans un village inconnu. Elle montait toujours ce cheval brun, qui avait plutôt une bonne endurance, ce qui lui a permis d’arriver jusqu’ici. Malheureusement une grande foule était présente à cause du marché hebdomadaire. Elle s’aventura donc dans le marché, scrutant chaque visage, connaissant chaque trait de l’homme qu’elle recherchait. Elle se souvint de cette nuit où William fût conçu… Où elle détailla le visage de son amant dans ses moindres détails au clair de lune. Chaque cicatrice, chaque balafre était connue de Sakya. Cette nuit où le pirate la quitta sans remords… Elle reprit ses esprits. A cheval elle cherchait toujours avec ce regard assassin les responsables de l’enlèvement de son fils. Soudain, elle aperçut les cinq hommes à cheval, avec William, inconscient dans les bras de l’un d’entre eux. Elle mit son cheval au trot, provoquant de l’agitation parmi les passants dans le marché. Le cheval hennit, effrayé par les passants qui se bousculaient et se fit remarquer. Les hommes se retournèrent et virent la jeune femme à leur trousse, plus proche que jamais. La course était lancée, tout fût dérangé dans le marché, des cris émanaient de toute part. Les hommes s’aventurèrent dans une partie du marché peu fréquentée. Ils se séparèrent en deux groupes pour trouver la jeune femme. Sakya qui les avait vus se séparer, abandonna son cheval et partit à leur recherche. Elle se cacha dans une ruelle et les attendit au tournant. Au dernier moment, elle survint et sauta sur les deux hommes, faisant valser son épée droit dans leur poitrine d’un coup franc. Des cris d’horreur se firent entendre, mais la jeune femme était encapuchonnée et donc méconnaissable. Elle laissa les deux cadavres gisants au sol et partit chercher William et son père. Elle se mit à courir rapidement, filant entre les passants. Elle trouva enfin l’homme qu’elle cherchait son enfant, cette fois conscient, dans ses bras et se débattant. Elle le coinça dans un cul de sac et dégaina son épée : « Lâche-le » dit-elle d’une voix glaciale. L’homme dégaina une dague, et plaqua la lame contre la gorge de l’enfant. Sakya vit les yeux de son enfant s’écarquiller, et des larmes perlèrent sur ses joues. Elle perdait son sang-froid et s’approcha d’un pas vif en dégainant. « N’APPROCHES PAS ! » hurla-t-il en pressant de plus en plus la lame contre sa gorge. L’homme paraissait terrifié sans ses renforts. Sakya s’arrêta aussi tôt, la rage montait en elle… bientôt elle serait incontrôlable. Elle le savait. L’homme prit de panique cria « SALOPE ! », sa lame trancha le cou si fragile de William et le sang jaillit de toute part, la jugulaire ayant été touchée. La scène était horrible, et pour la première fois de sa vie, Sakya pleura. En silence, elle s’approcha de l’homme d’un pas toujours aussi décidé et fit briller sa lame au soleil. L’assassin recula jusqu’à ce qu’il se trouva plaqué contre un mur. « Pitié… » Murmura-t-il. « Crèves » dit-elle d’une voix sèche. Sa fine épée pénétra les entrailles de l’homme et fit couler le sang. Elle tourna l’épée encore dans son ventre, pour l’achever. Elle vit le corps tomber au sol et le sang couler par litres. Ce que Sakya n’avait pas vu, c’est que trois gardes avaient perçu la scène…

Aucun regret

L’arrestation se fit bruyamment. Des passants ayant été attirés par les cris des gardes, la foule s’était amassée dans la ruelle où Sakya se trouvait. Rien n’était visible sur son visage, elle ne disait rien, ne pleurant même pas après la mort de son enfant. Deux gardes la tenaient fermement, et le dernier s’efforçait d’obtenir des explications de la jeune femme, qui restait muette. Elle fût emmenée dans un cachot, l’endroit était lugubre et humide. Elle y resta 3 jours avant qu’une sorte de gros tas plein de muscles vienne la voir. Il vint dans sa cellule avec une boîte en métal et s’enferma avec elle. Ses armes lui avaient été enlevées, elle était sans défense. Il voulait savoir son identité et pourquoi elle avait tué un des consuls de la ville. Sakya resta froide et toujours aussi silencieuse malgré ce qui lui fît subir. Il lui brula le dos, la taillada avec du verre, et la battu jusqu’à ce qu’elle perde conscience. Quand elle se réveilla, le bourreau avait disparu et deux hommes parlaient devant sa cellule. « Que fait-on d’elle Sire ? » demanda un des hommes. « A-t-elle avoué ? » Répondit l’autre homme qui semblait porter un uniforme. « Elle reste muette, je ne sais même pas si elle sait parler enfaite. Nous avons identifié le corps de l’enfant et il s’avère que c’était son fils Sire. » dit le garde. « Nous ne pouvons donc pas la tuer… C’est de la légitime défense, mais son crime reste affreux… Jetez la dans le prochain bateau, je ne veux plus la voir ici » répondit froidement le noble. C’est quelques jours plus tard que Sakya se retrouva dans un bateau avec d’autres personnes qui paraissaient aussi perdues qu’elle. Ses bourreaux avaient eu l’amabilité de lui laver ses vêtements et ses blessures ne lui faisaient plus autant mal qu’avant. Elle avait également retrouvé son épée, qu’elle gardait caché dans ses vêtements afin que personne ne lui enlève. Au fond de la cale, elle restait assise, toisant chaque personne qui se trouvait en face d’elle. Son visage était sombre et dénué d’émotions. Elle savait qu’elle allait être réduite en esclavage et semblait être indifférente à ce drame. Elle pouvait faire face à n’importe quoi. A n’importe qui.

Le retour

Départ


Sakya caressa la petite tête blonde posée contre sa poitrine. Il manquait quelque chose... Elle regarda le grand lit de la chambre, démuni de son mari. Elle se mise en tailleur près du feu, berçant l'enfant, les yeux perdus dans les flammes. Elle tourna entre ses doigts la chaîne autour de son cou, faisant balancer le pendentif. Elle se leva de sa place, puis déposa l'enfant dans son lit et sorti de la pièce précipitamment semblant déterminée.

Quelques jours plus tard, l'enfant et la mère se retrouvèrent dans une charrette, le bruit des pas des chevaux berçant le sommeil du blondinet. Elle admira le paysage montagneux, toujours pensive, murmurant quelques paroles inaudibles.

L'unique escale à Krelm permit à la jeune femme de faire quelques provisions et de faire découvrir d'autres paysages nordiques à son fils.

La route vers Golvandaar fût tout aussi calme, la menant jusqu'au manoir d'Alvahryn. Kirsten l'accueillit chaleureusement, lui offrant le gîte pour la nuit. Ce fût la première nuit en une semaine qu'elle dormit à un point fermé, sachant son fils en total sécurité.

Le lendemain matin, les deux amies s'installèrent au calme dans une pièce, tandis que Sakya expliqua à la jeune femmes les raisons de son départ et les précautions à prendre pour garder son fils. Elle fît ses adieux à son plus grand regret, mais parti en confiance puisqu'elle savait son enfant entre de bonnes mains.

Golvandaar-La Capitale

La jeune maman reprit son chemin, mais l'escale suivante à Roskilde ne se déroula pas comme prévu. Lors de son arrivée, elle se dirigea affamée vers la première taverne de la ville. C'est un client un peu nerveux d'une taverne qui fît dégainé Sakya en plein milieu de son repas, ce dernier s'étant permis de lui manquer de respect. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas battu dans de telles conditions. Une taverne remplie de pochtrons acclamant le combat, un adversaire sous l'emprise de l'alcool qui vacillait en tenant son épée. Elle fût contrainte de croiser le fer, bien que le coeur n'y était pas. L'homme mesurait bien une tête de plus qu'elle, la force n'était donc pas à son avantage. Evaluant rapidement la situation, ses coups furent facilement esquivé au vu de la maladresse avec laquelle ils étaient assénés. L'issu du combat fût rapide et évidente, mais une entaille au bras de la jeune femme la fît grimacer lorsqu'elle sentit le sang chaud couler le long de son avant-bras.

Elle dut passer une bonne partie de son après-midi au dispensaire du coin. Elle effleura son bandage taché de sang, ce qui lui rappela sa destination par de vifs souvenirs. Après avoir vérifié le contenu de sa bourse, la jeune femme se rendit à l'auberge la plus proche.

La nuit fût agitée et courte. Cela faisait un moment que Sakya ne s'était pas retrouvée entièrement seule. A vrai dire, elle ne pouvait même pas dire depuis quand elle avait été seule pour la nuit. Le lendemain, elle rejoignît le quai pour aborder la capitaine, une bourse à la main. Après une vingtaine de minutes à marchander, elle négocia une cabine pour le voyage, en échange de la quasi totalité de sa bourse ainsi que quelques corvées quotidiennes. Elle embarqua le jour même.

La cale

Sakya n'a jamais vraiment aimé les bateaux, et ça se voyait. Elle ne déballa que très peu d'affaires, se sentant assez mal à l'aise. Ses tâches quotidiennes se limitaient généralement à la vaisselle et au nettoyage du pont. L'odeur sur le pont la dégoûtait, au point où elle pria les déesses pour arriver plus vite à destination.

Sans savoir pourquoi, à la fin du voyage la jeune femme fût envoyé dans la cale des esclaves afin de vérifier si quelques uns d'entre eux avaient péris pendant le voyage "sur les ordres de la capitaine"... Bien qu'elle aimait souvent défier toute forme d'autorité, elle ne s'aventura pas sur ce terrain ce jour là, tenant à arriver à destination.

La cale était sombre et l'odeur était réellement insupportable. Un haut le cœur vint rajouter une couche de dégoût à la jeune femme, accentuant sa nausée. Elle ouvrit grand les yeux pour lutter contre la pénombre et détailla chaque esclave. Chacun d'entre eux semblait faible et à bout de force. Elle aurait pu avoir de la pitié, mais ses pensées étaient tournées vers la destination en question. Après avoir fait le tour de la cale en ayant ignoré les gémissements et les plaintes, elle remonta sur le pont.

Elle écarquilla grand les yeux, la bouche entrouverte. Une terre se profilait à l'horizon, un paysage connu... Elle ne pu s'empêcher de sourire. Elle était enfin à la maison. Après s'être délectée de la vue, elle retourna dans sa cabine pour plier bagage.