Utilisateur:Sauron

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
OSauron
Pseudo
Sauron
Prénom IRL
Arnaud
Âge IRL
19





Sauron

Description

Sauron est un homme, blond aux yeux bleu, il a une carrure de sportif et essaye de l'entretenir comme il se doit. Quand il aime quelque chose il l'aime passionnément et se donne a fond dans ce qu'il fait. C'est quelqu’un de dynamique et de respectueux envers les croyances des autres.

Compétences

  • Minéralogie : Les années qu'il a passer dans une mine en Adaarions ont permis a Sauron de connaître sur le bout des doigts les caractéristiques des roches et de leurs minéraux.
  • Alphabétisations et calcul : Sauron à été receuilli par un moine et celui ci lui a immédiatement enseigner les rudiments de la culture.
  • Connaissances Scientifiques : Au cours des longues années d'études au monastère il à appris les lois mathématiques et physiques.
  • Créativité : Une imagination débordante lui donne un certain talent pour imaginer ce qu'il souhaite.
  • Force : Le travail acharné dans les mines et les nombreuses heures de sport que Sauron pratique lui procure une puissance appréciable
  • Endurance : Les entraînements répétés et long que Sauron s'inflige lui permet de posséder une endurance convenable.

Talents

  • Sportif et bon nageur.
  • A un moral et une volonté de fer.
  • Possède une bonne capacité à raisonner.

Défauts

  • A cependant du mal a concrétiser ces idées et peine parfois à les réaliser.
  • A tendance a remettre en doute ce qu'on lui dit et est très têtu, il à des convictions et des principes auxquels il tient et ne souhaite pas les renier.
  • A parfois du mal à ce concentrer
  • Si une activité ne lui plait pas il préférera la laisser de coté et faire ce qu'il aime.

Intérêts culturels et goûts

Il adore par dessus tout la sciences et le sport, il essaye de concéder les deux dans sa vie même si les deux essayent de prendre la place de l'autre. Il investit beaucoup de temps dans ces deux passions qui sont ses deux principal occupations.

Amis déclarés

Ennemis déclarés

Histoire

1.

« Poche ! Courez ! » Hurla une voix dans le fond de la mine. Quelque secondes plus tard une explosion retenti, si forte que le sol trembla sous les pieds de Sauron qui avait à peine eu le temps de se jeter au sol en s’entaillant au passage les mains et les genoux. Malgré ça il s’estimait heureux, les poches de gaz dans les mines de charbon étaient fréquentes et il avait déjà perdu beaucoup d’ami à cause d’un coup de pioche mal placé qui avait rendu l’atmosphère explosif. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle les hommes du Maître ne s’aventuraient jamais très loin sous terre. Et pourtant l’air dans l’enfer pesant de la mine était toujours plus respirable que celui proche du Maître, c’était une personne, (quoi que Sauron s’était toujours demandé si c’était vraiment une personne) qui n’avait aucune pitié, il dirigeait l’exploitation avec une main aussi dur que cette roche dans les profondeurs abyssales de la mine. Il n’accordait que quelque minute de repos par jour aux ouvriers qui était trop fatigués pour pouvoir se rebeller, ou même penser à se rebeller. Certain soldat racontais qu’il était un ancien Phalangistes, Sauron n’avait jamais compris cette rumeur, pour lui les phalanges était des morceaux d’os de la main et rien d’autre. Il avait entendu cela d’un garde qui se plaignait d’une douleur à cause de ce « satané marmot », il n’avait compris aucun de ces deux mots mais comme le garde montrait ses mains il avait cru comprendre que phalanges était en fait des os, il ne put en apprendre plus puisqu’il se fit renvoyer dans la mine sans ménagement.

C’est dans cette atmosphère propice à l’épanouissement que Sauron a grandi. Il n’a même plus de souvenir de sa vie avant la mine, il ne sait pas grand-chose de sa famille : son père a travaillé dans la mine et connaissait avec exactitude la composition minéralogique des environs et avait pu tailler en bien des années une cavité à l’abri des regards et à l’épreuve du temps. Il aimait sa femme et seulement sa femme. La mère de Sauron était morte en couche et son père qui avait voulu oublier le passé s’est retrouvé avec l’enfant qu’il avait eu avec son amour de jeunesse qu’il tenait pour responsable de la mort de celle-ci, les liens familiaux sont très importants en Adaarions, et son père n’avait donc pas pu le tuer pour venger la mort de sa femme, mais cela ne l’avait pas empêché de le vendre au Maitre pour qu’il travaille dans la mine. Cela faisait des années que Sauron travaillait là-bas et son seul bonheur était d’observer les étoiles dans le ciel et de nager dans le lac à côté du camp. Il avait toujours été à l’aise dans l’eau et lorsqu’il plongeait et qu’il ne ressentait rien d’autre que la caresse de l’eau froide sur son corps, il oubliait tous les soucis du quotidien, tous les nœuds de ses muscles disparaissaient et il se sentait en paix avec lui-même. Mais ce moment de plénitude était toujours de trop courte durée et le couvre-feu ou le début des travaux dans la mine interrompais toujours ses moments de réflexions.

Car Sauron n’était pas qu’un simple mineur qui obéissait bêtement a tout ce qu’on lui ordonnait, au contraire il réfléchissait beaucoup et parfois même un peu trop. Cela lui avait causé de nombreux problèmes, bien qu’il travaille dur ses « pauses contemplative » n’était guère apprécier de ses camarades qui le disait tire au flanc. Et pourtant ces petits moment étaient plus qu’utile, il avait appris à détecter les signes des poches de gaz et pouvait ainsi les éviter, en sauvant par la même occasion ses partenaires d’infortune. Du haut de ses douze ans Sauron avait déjà comme tous les autres mineurs une carrure bien dessiné et des muscles saillants. Du fait de son âge et de sa capacité de réflexion il était admirer par les jeunes qui rejoignait sans cesse la mine pour remplacer ceux dont les parents avait arrêté le contrat ou ceux qui était tout simplement mort. Mais cette admiration ne durais jamais très longtemps, la mine brisait les esprits aussi facilement qu’une pioche brisait la roche, au bout de quelque mois, si ils survivent, ces nouvelles recrues deviennent des carcasses vide de toute volonté et ne faisant plus qu’obéir aux ordres. Sauron réussi, malgré ses longues années dans la mine, à garder sa tête en bonne ordres grâce à ses bains fréquents. Et plus le temps passait plus il savait qu’il ne pouvait pas finir ses jours dans cette « satané » (Il avait enfin compris le sens de ce mot lorsqu’un garde le prononça avant de l’insulter) mine. Il ne pouvait pas compter sur son père qui ne romprait jamais le contrat avec le Maître et s’il voulait partir il devrait donc s’échapper… Mais toujours quand il arrivait à cette solution, la réalité, plus grosse qu’une montagne, plus douloureuse qu’un coup de fouet : Ou irait-il ?

Il avait bien entendu des gardes qui mangeait parlé de la provenance de tout ce charbon qu’il extrayait depuis des années, il avait entendu des gardes qui mangeaient parler d’une ville « Rolfangrar », une ville magnifique aux richesses incroyables, plein de mots qui lui était totalement inconnu ont suivis, il entendit « lifres » « fiences » ou même « obfervatoire », il ne connaissait la signification d’aucun de ces mots et aurait adorés la connaitre seulement il ne faut pas parler aux gardes. Il ne faut pas les regarder non plus et s’en approcher est déjà périlleux. Mais c’était un rêve de fou que de vouloir s’échapper, jamais il ne pourra réussir, à moins d’un miracle. Et pourtant Sauron aurait tout donné pour ce miracle, tout donné pour enfin pouvoir comprendre les conversations des gardes, pour enfin savoir ce qu’est un « lifres » ou toute ces autres choses qui lui semblait si passionnante. Il voulait plus que tout savoir ce que c’était que tous ces points brillants qu’il observait dans le ciel la nuit, plus que tout savoir ce que c’était que cette grosse boule qui tourne dans le ciel, il voulait savoir pourquoi le jour durait parfois plus que la nuit ou pourquoi la nuit pouvait durer plus longtemps que le jour, il avait tant de question ! Mais il n’avait personne pour lui répondre… Il avait parfois des moments de désespoir ou il doutait même d’un monde extérieur à la mine, tout ce charbon qu’il extrayait teintait le ciel de noir et chaque fois que celui-ci redevenais bleu il devait lui et ses camarades recommencer encore et encore, jour après jour, le même travail harassant. Mais il devait se reprendre, il devait tenir, c’est ce qu’il se répétait sans cesse, et la même question revenait toujours, pourquoi ? Pourquoi devrait-il tenir, un jour il mourra à cause d’un idiot qui aura percé une poche de gaz et toute ces années n’auront servi qu’à enrichir son père et le Maître, il détestait de plus en plus ce qui l’entourait, cette pioche de mauvaise qualité, le bruit de ces fouets qui claque dès qu’il met un pied dehors, et par-dessus tout, il n’en pouvait plus de cette mine, cette bouche noir qui l’avalait chaque jour qui passe, cette bouche qui menaçait de se refermer sur lui à chaque instant, la folie du désespoir le guettait et avec elle, la mort.

Malgré ce désespoir Sauron tint bon, il parvint finalement à la fin de l’été avec un bon moral qui l’aiderai à passer les dur journées froide à venir. Il ne se posait plus de question sur son futur, il avait compris que c’était une mauvaise idée et que c’était périlleux d’en arriver là. Grace à ses observations il avait remarqué que la balance du jour et de la nuit était en train de s’équilibrer, la nuit allait peu à peu prendre plus de place que le jour.

Une nuit Sauron alla se baigner dans le lac comme il avait l’habitude de le faire, il regarda le ciel noir comme le charbon et ne vit rien, ni point scintillant ni cette grosse boule qui se reconstitue chaque nuit pour ensuite diminuer comme si elle était dévorée par un quelconque parasite. C’est alors qu’il entendit un bruit étouffé, un bruit si bref qu’il se demanda s’il avait vraiment entendu. Il vit une lueur s’élever dans le ciel puis redescendre, sur le camp. Ce qui s’en suivit fut si rapide que les souvenirs de Sauron étaient flous, il entendit d’abord une clameur s’élever depuis l’endroit où la lueur était partie, puis des bruits de course, des bruits de métal, des hurlements. Il entendit la voix du Maître beugler comme à son habitude mais cette fois ci il y avait quelque chose dans sa voix, ou plutôt quelque chose avait disparu. Toute l’assurance du Maître s’était envolée et Sauron n’en cru pas ses oreilles. Les bruits de métal se rapprochaient, les cris affolés de ses camarades aussi. Des silhouettes entrèrent dans l’eau suivis par d’autre plus grande, des cris de rage retentirent, suivit de près par des gargouillis répugnant. C’était donc ainsi que sa vie allait se finir, il serait tué non par une poche de gaz mais par un de ces objets que les gardes appellent épées. Sauron savait qu’il ne devait pas rester là, il savait que c’était dangereux et pourtant il ne put rien faire, il ne bougeait pas, il regardait tout ce qu’il avait connu se faire anéantir, cette lueur était du feu et tout le camp était maintenant en flamme, calme. Plus un bruit ne se faisait entendre, il observait le mouvement de ces silhouettes qui réunissait les corps sans vie de ses camarades. Sauron vit un homme agenouillé qui parlait à un autre, même dans cette position il gardait une certaine dignité, il sut alors que c’était le Maître, seul lui pouvait garder une fierté tout en étant à genoux devant un homme. C’est alors que l’homme debout s’avança et décapita le Maître, c’était incroyable, le visage de son tortionnaire qui l’avait si souvent malmené était en train de voler dans les airs, loin de son corps qui gisait au pied de son assassin. Et c’est à ce moment que Sauron fut pris d’une peur atroce, l’homme qu’il croyait invincible avait été décapité sans difficulté. La personne qui avait fait ça devait être extrêmement violente et terrifiante, pour rien au monde il accepterait de se retrouver devant lui à genoux comme ce cadavre sans tête. Sauron vomit, et cru entendre des soldats se rapprocher du lac. C’est alors qu’il se décida enfin à nager, il nagea dans la direction opposé du camp en fuyant une mort pour en retrouver une autre. Au bout de plusieurs heures il n’en puis plus, il n’avait pas d’autre choix il devait se reposer. Il décida de se mettre sur le dos quelque instant, puis sans le vouloir, s’endormi.

2.

Une cloche retentit dans la cour, Sauron se réveilla fatigué d’avoir veillé si tard la veille pour finir l’apprentissage des différentes plantes médicinale que l’on pouvait trouvé dans les montagnes d’Adaarions. Son maître voulait qu’il connaisse tout pour le lendemain et la tâche ne fut pas simple, bien au contraire. Il dut travailler pendant la moitié de la nuit afin de mémoriser chacun des noms aussi farfelu les uns que les autres. Sauron n’avait jamais aimé les plantes, il n’avait que faire de savoir que tel ou tel plantes donnait tel ou tel goûts à tel ou tel aliments. Mais son maître lui avait dit que c’était très important alors il dû s’exécuter. D’autant plus que bientôt il allait avoir 19 ans, et enfin il allait pouvoir entrer dans l’observatoire de Golvandaar et étudier ce qui le passionnait plus que tout : le ciel. Ce n’était donc pas le moment de décevoir le maître. Il se leva et alla faire sa toilettes, les moines étaient très exigent en matière d'hygiène, en particulier au moment de la prière et Sauron ne voulait aucun ennui. Il s’habilla de son long manteau qui le protégeait du froid montagnard. Il n’a jamais été très frileux mais appréciais le matin d’être bien au chaud. Il fila dans la salle de prières ou les moines entraient calmement dans un silence respectueux. Quand tous les membres du monastère furent réunis le Sovitelija commença la prière que tout le monde écouta avec attention. Tout le monde mis à part Sauron qui ne se lassait pas de l’architecture de la salle de prière. Ses yeux se baladaient sur les bas-reliefs représentant différentes scène qu’il avait étudiées auparavant, ce jour-là ces yeux s’arrêtèrent sur la création du premier inukshuks, cette foule d’Adaarions et de Nordistes rassemblés pour commémorés la paix entre leur deux peuples est un passage très connu de l’histoire Adaarionne. Son regard cherchait quelqu’un en particulier, il scruta chaque détail de la sculpture qui était d’une précision impressionnante, on pouvait deviner le bonheur sur le visage des personnages. Enfin il perçu enfin ce qui faisait l’objet de sa recherche silencieuse ; l’Architecte qui créa l’inukshuks. Il imagina alors la fierté que devait ressentir cette homme, être le créateur d’un tel symbole de paix, un symbole qui est connu jusqu’en Lig Ocolide devait être quelque chose d’indescriptible, Sauron avait déjà vu cet inukshuks lors d'un pèlerinage de son maître, il était resté bouché bé devant une telle prouesse architectural. Les différentes roches qui le constituaient formaient un magnifique dégradé de couleur, la roche avait été fondu par endroit et pendant des heures Sauron étaient resté assis à contempler cette merveille sans réussir à trouver un mot qui pouvait la qualifier sans être irrespectueux envers le travail de l’Architecte.

Le maître de Sauron lui donna un coup de coude pour le ramener à lui-même et le forcer à écouter le sermon. Le Sovitelija parlais d’une découverte d’un des membres de monastère sur les bienfaits d’une plante. Sauron aurai voulu se boucher les oreilles pour ne plus entendre parler de ces satanés plantes, son maître lui avait déjà bien assez chargé l’esprit la veille pour qu’on ne lui en reparle pas pendant la prière. Mais il n’en voulait pas à son maître et jamais il ne le pourrait. Il lui avait tout appris, il lui avait donné une vie, une vie dont jamais il n’aurait pu imaginer l’existence quelque année plus tôt. C’était lui qui l’avait trouvé au bord du lac de montagne il y a maintenant sept ans. Il l’avait soigné, et l’avait ramené chez lui, au monastère. Ce jour-là son maître avait eu la chance de faire partie du cortège allant à la foire qui célèbre la création d’un nouvel inukshuks, sur le chemin du retour il est allé au bord du lac pour prier seul l’Arbritrio, il avait alors découvert le corps de Sauron à moitié dans l’eau et entre la vie et la mort. Le moine a très vite découvert la soif d’apprendre du jeune homme, il était étonné qu’un mineur des régions reculé de l’Adaarions puisse à ce point avoir envie de connaitre le fond des choses. Il s'était très vite attaché à Sauron et a décidé de l’emmener à Golvandaar pour le faire rentrer à l’université. Seulement même si Sauron avait une énorme motivation son retard sur les autres adolescents de son âge était considérable, il ne savait même pas lire et de toute façon la moitié des mots existant lui était inconnu. Son maître du faire son éducation seul. Il lui apprit à lire, à écrire, à compter et bien d’autre choses encore dès leur arriver à Golvandaar. Sauron était un bon élève, il exécutait les demandes de son maître avec envie et rapidité. Il voulait tout savoir et bien souvent il allait trop vite et inondait son maître de question en tout genre. En arrivant dans la capitale d’Adaarions il n’eut pas seulement les lettres et les chiffres à apprendre, il rencontra un mur plus grand et plus dur que les murailles de Golvandaar, ce mur s’appelle l’Arbitrio. Pour les moines l’Arbitrio est une entité à l’origine de toute chose qui, si l’ont suis son codex, nous pousse à faire le maximum de bien autour de nous. Entendre une telle phrase faisait bouillir Sauron, toute son enfance il a vu des hommes faire souffrir leur entourage, ne faisant que le mal sans jamais penser au bien, et maintenant il devrait croire que tout cela a été créé par quelque chose qui maintenant devrait dicter ses actions ? Y penser le mettait hors de lui. Cependant après plusieurs années dans le monastère il dû avouer que tout ceci avait une logique et que toute ces choses qu’il voyait autour de lui avait forcément une origine, et donc un créateur. Quel que soit ces opinions Sauron les gardais pour lui, il respectait plus que tout autre choses son maître qui lui avait donné sa chance, il voyait à quel point la religion avait une place importante dans sa vie et n’aurai jamais contredis une telle personne.

Les moines se relevaient de leurs bancs tirant Sauron de sa rêverie. Son maître lui dis d’un ton réprobateur : « Tu n’auras encore une fois strictement rien n’écouter de ce que le Sovitelija a dit, et pourtant cela t’aurais été utile, nous verrons si tu parviens à répondre au test que je t’ai concocté. » Sauron sourit, il savait que son maître ne lui en voulait pas, mais il savait aussi qu’il ne devait pas échouer à ce test si il ne voulait pas passer une autre nuit à parcourir des livres entier à la recherche de plantes comestible. Il avait hâte de commencer, et d’en finir avec ce chapitre des plus ennuyeux, car bientôt son maître lui enseignerait enfin ce qu’il a toujours rêvé de connaitre : l’origine du ballet des étoiles. Il savait maintenant ce que c’était que tous ces points, c’étaient en fait d’immense boule de feu, extrêmement lointaine, tellement lointaine qu’elles n’étaient pas plus grosse d’un insecte. Il allait bientôt pouvoir les regarder depuis l’observatoire, ce qu’il attend depuis si longtemps.

3.


La culture de l’esprit n’était pas la seul occupation de Sauron, il avait su entretenir son corps depuis son arrivé, allant parfois se promener sur le Mont Adaar ou aux alentour. Il avait même trouvé un lac ou il pouvait se baigner en paix, et nager plusieurs kilomètres.

Depuis les hauteurs du mont Adaar il avait observé la configuration de la ville, d’abord ces murailles pluri centenaire qui s’élève vers le ciel, c’était de vrai prouesse d’architecture, le maître d’œuvre qui avait réalisé un tel édifice était un vrai génie, Sauron étudiait beaucoup les lois physiques et mathématique et ces murailles respiraient la perfection. La force exercée par les tours était excellemment bien réparti sur la base qui était renforcé par des contreforts. Le reste de la ville était fait de façon à ce que les vents frais des hauteurs ne puissent s’engouffrer dans les rues et geler les habitants, aucun bâtiment n’était construit au hasard et c’est pourquoi Golvandaar était si appréciable à vivre. Sauron se plaisait ici, vivre au milieu d’érudit lui permettait de voir l’étendu du savoir qu’il était possible d’acquérir et il savait qu’il lui restait beaucoup de chemin à parcourir. Il se rappelait encore de la première fois qu’il vu le bâtiment abritant le siège de la Corporation de la Pierre, il fut bluffer par tant de beauté et dans un seul lieu, l’édifice était conçu d’une manière qui permettait de retenir la chaleur à l’intérieur des lieux, tout en laissant la lumière entrer, différente roche avait été utilisé pour l’occasion et le tout était magnifique. Lorsque son maître le vit si ébahi devant cette merveille il lui prédit qu’il serait un jour maître d’œuvre. Sauron avait ri sachant pertinemment que jamais il n’aurait le talent pour égaler de pareille merveille… Et pourtant l’idée le charmait au plus haut point. Le soir de cet évènement il se questionna sur ce qui le plaisait dans l’architecture, c’était de la création pure, partir de rien et construire au fur et à mesure, voir son bâtiment que l’on a créé de toute pièce s’élever vers le ciel, que les passants s’arrêtent pour l’observer, pour l’admirer, que même après sa mort, il reste une trace de son passage sur cette Terre… Sauron en eu des frissons. Il avait toujours eut une grande imagination, il connaissait tout ce qu’il fallait savoir sur la création des bâtiments, en y réfléchissant il avait l’impression que sa vie l’avait toujours préparé à devenir maître d’œuvre ; enfant il connaissait déjà la minéralogie de la plupart des roches, il ne connaissait pas la théorie de la physique mais en pratique il savait creuser un tunnel sans que celui-ci s’effondre, son maître lui avait appris tout ce qu’il fallait sur les forces exercer par les corps, Sauron connaissait sur le bouts des doigts les lois mathématiques et physiques et surtout il avait beaucoup d’idée. Un jour Sauron se décida, il serait maître d’œuvre, il avait déjà le plan d’une maison en tête, elle avait un aspect extérieur qu’il estimait beau, elle était lumineuse et si elle était convenablement chauffé, le froid ne devrait pas être un problème. Le soir seul dans sa chambre il étendit une feuille de papier et pris son fusain, il tenta de représenter son idée comme il se doit, il avait déjà vu des plans de bâtiments dans la bibliothèque du monastère, il savait ce qu’il avait à faire. Sauf qu’il ne savait pas comment le faire… Il lui était impossible de mettre à plat sur une feuille ce qu’il avait imaginé, la troisième dimension était trop compliquée à représenter avec exactitude et il voulait que son plan soit parfait. Il passa la nuit à essayer, il n’arrivait à rien. Le lendemain il parla de sa frustration à son maître, il semblait fatigué ce jour-là ; « Je redoutais ce moment depuis longtemps Sauron… Tu es venu à bout de mes connaissances, je ne puis t’apprendre ce que tu veux savoir, mais je connais quelqu’un qui le pourrai, seulement tu dois être sûr que c’est la voie que tu veux suivre car elle est périlleuse et tu devras quitter Golvandaar. » Ce fut un réel choc pour Sauron, son maître qu’il croyait omniscient ne pouvais lui apprendre ce qu’il voulait… Et en plus de cela il lui expliquait que pour devenir l’homme qu’il voulait être il allait devoir s’éloigner du seul endroit où il était le bienvenu. Ce fut une décision horrible pour Sauron et pendant quelque jour il n’y pensa plus. Mais il se rendit finalement à l’évidence, son maître n’était ni omniscient ni éternel, un jour il le quittera et ce jour approchait. Il devait partir et quitter la seul personne qui l’avait aimé comme le père qu’il n’avait jamais eu. Mais il devait le faire, son maître serai fier de lui.

Il décida donc de partir, il s’en fut vers l’est avec le peu de bien qui lui appartenais mais des rêves pleins la tête. Il devait rejoindre un affluent de l’heimild afin d’atteindre la frontière ouest des montagnes d’Adaarions. C’était un long voyage mais la personne qu’il allait voir était un vrai maître en la matière et c’est l’une des seule qui accepterait d’enseigner à Sauron sans rétribution.

Cela faisait maintenant une semaine que Sauron était partit de Golvandaar et sa chambre lui manquait déjà, mais il voulait devenir un grand architecte et il devait faire ce voyage. Il décida de se reposer au bord de l’heimild, c’était une nuit chaude, Sauron décida de se baigner pour mettre en ordre ses pensées. Il se déshabillait et entra dans l’eau, lorsqu’il n’avait bientôt plus pied il entendit un bruit étouffé qui le terrifia, cela faisait des années qu’il n’avait pas eu peur comme cela, il ne pouvait plus rien faire, des images pulsait dans son esprit, une lueur, des cris, des flammes, un homme à genoux, un homme couché sur le sol, sans tête. C’est alors qu’il ressentit une douleur fulgurante lui déchirer l’épaule, il se retourna pour regarder ce qui l’avait atteint et vu la queue emplumé d’une flèche, c’est alors qu’il sentit ses forces faiblir, ses jambes devinrent flageolantes et il comprit que le bout du projectile avait été trempé dans une solution à base de plantes permettant de plonger la victime dans un sommeil prolongé.

Lorsque Sauron se réveillai il n’ouvrit pas immédiatement les yeux, son épaule lui faisais légèrement mal, cela devait faire plusieurs jours qu’il dormait, il ne sentit aucun vêtement sur lui mis à part un morceau de tissu qui couvrait ses partis intime. Il était allongé sur du bois, il entendait un brouhaha qui venait d’au-dessus de lui. Il sentit un léger balancement du sol, il ouvrit les yeux et se rendu compte de la terrible réalité ; il était dans la cale d’un bateau enfermé dans une cage si petite qu’il ne pouvait pas se lever. Un homme assis sur un tabouret le vis remuer et s’approcha en rigolant : « Ah ! Enfin not ‘petite éclopée se réveille ! Ça tombe bien on arrive bientôt ! T’vas t’plaire dans ta nouvelle baraque t’peu me croire ! »

Des marchands d’esclaves…