Utilisateur:Tilya

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Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Aellys
Pseudo
Tilya
Prénom IRL
Naely
Âge IRL
18





Tilya.jpeg

Source image

>>>Thème de Tilya<<<

Description

L’adolescente n’a pas terminé sa croissance et ne fait que pour l’instant qu’environ cent-quarante centimètres. Son corps semble maigre, on peut facilement voir les os de ses épaules, ses clavicules et toute la partie haute et basse de sa colonne vertébrale dans son dos. Elle a le visage creusé, la peau claire et possède quelques taches de rousseurs autour du nez, sous ses yeux et quelques unes sur les joues. Ses yeux sont en forme d’amande et possèdent chacun un iris marron légèrement clair. Elle a de longs cheveux châtains qui descendent jusqu’au bas de son dos. Au pointes quelques mèches plus claires sont visibles tandis qu’aux racines ses cheveux sont plus foncés. Elle a pour habitude de les faire passer derrière ses oreilles ou de les laisser tels quels, sauf dans le cas où elle doit être plus discrète et se fait une queue de cheval à l’aide d’un petit bracelet en cuir. L’adolescente a un petit nez retroussé et des lèvres fines légèrement rosées. Elle a une mâchoire étroite et un menton qui rend le bas de son visage légèrement ovale. La jeune est vêtue d’une blouse beige usée sans manche. Elle porte par dessus une ceinture en cuir épaisse sur le devant. En dessous de sa blouse se trouve une robe en serge de couleur noire dont le bas est très abîmé.

Elle envoie constamment l’expression d’une jeune fille triste. Derrière ses yeux presque dénués d’émotions se trouve une enfant introvertie, calme et discrète. Les décisions qu’elle prend sont toutes rationnelles. Quand on la côtoie plus intimement, elle se révèle être orgueilleuse et manque absolument d’empathie envers les autres. Ses défauts de coté elle peut se montrer attachante, d’une grande loyauté et digne de confiance. Ceux qui entrent dans son estime après avoir percé cette coquille découvriront donc une excellente acolyte. L’adolescente aime bien observer les gens, voir comment ils surmontent telle ou telle difficultés. Elle a aussi une manière de penser qui lui est propre.

Aptitudes

Grille Corde.png Escalade : Depuis qu'elle a commencé ses délits et promenades nocturnes, elle du apprendre à se déplacer dans l'environnement urbain. Sauter par dessus des murets, escalader des murs, monter à des poutres ou même circuler sur les toits sont là des aptitudes aisées pour Tilya.

Talents

Tilya, bien que possédant qu'un niveau moyen en Capitalin, s'exprime bien. Elle aime prendre des exemples pour illustrer ses propos et faire valoir ses opinions. La jeune est agile et rapide. Elle est petite, ce qui lui permet de se faufiler dans ses endroits incongrus pour se cacher par exemple. Tilya dispose d'une grande vivacité d'esprit, d'une bonne faculté de compréhension et d'une excellente mémoire. Elle prends presque tout le temps les décisions les plus rationnelles. L'adolescente possède aussi une certaine endurance mentale qui lui permettra de faire face à toutes sortes d'atrocités. Elle se montre loyale et respectueuse.

Défauts

L'adolescente est égoïste et égocentrique. Voleuse et avare, et pieuse qu'en apparence. Tilya est introvertie, difficile à approcher. Elle est aussi légèrement orgueilleuse, pensant toujours que son raisonnement est le meilleur et le plus logique. Elle n'a pas confiance aux autres et fera toujours tout toute seule. Elle a du mal à obéir et a accepter que d'autres personnes aient un 'rang' plus haut que le sien.

Centres d’intérêts

Grille Pousse de Pommier.pngNature : La jeune adore voir comment le monde végétal se débrouille, comment il évolue selon les circonstances. Les merveilles naturelles tel qu'un magnifique couché de soleil ou simplement la lune brillante dans la nuit sont des choses qu'elle aime beaucoup.

Grille Mouton en Peluche.pngAnimaux : L’instinct de ces bêtes fascinent Tilya. Elle se pose tellement de questions sur comment ils communiquent, comment ils vivent, et même comment l'araignée est t'elle née en sachant tisser une toile, par exemple.

Grille Poupée.pngHumains : Tilya aime réfléchir aux questions les plus importantes sur le genre humain. Pourquoi la vie, pourquoi la mort, pourquoi les souffrances. Elle se pose aussi plusieurs questions moins importantes mais tout aussi intéressantes, par exemple pourquoi les relations amicales, pourquoi se battre, pourquoi l'Homme brise t'il l'équilibre de la nature ?

Grille Diamant.pngPierres précieuses : Symbole de la richesse, du pouvoir mais aussi d'une magnificence naturelle, ces pierres ont tout pour plaire à l'adolescente.

Grille Œil de l'Ender.pngPsychologie : Tilya aime réfléchir à comment fonctionnent les autres, ce qu'ils font dans certaines situations, comment la plupart réagissent. Elle a pour habitude de toujours essayer de deviner ceux à quoi les gens pensent, ceux à quoi ils sont attachés et pourquoi.

Grille Corde.pngEscalade : L'adolescente adore grimper sur toutes sortes de choses, que se soit pour la vue et pour le sentiment de réussite qu'elle aime atteindre. Plus l'obstacle est grand, plus elle prendra plaisir à le surmonter.

Grille Livre Écrit.pngLecture : Tilya a pu récemment découvrir une passion cachée : la lecture. S'adonner à cette activité lui permet de voir d'autres opinions sur différents sujets, apprendre des choses nouvelles ou même revoir des choses dont elle se doutait mais dont elle n'était pas certaine.

Possessions

Tilya ne possède rien d'autre que ses chaines. Pour l'instant.

Raisonnements

Petit recueil de citations ou réflexions de Tilya afin de mieux cerner son mode de penser.

"C'est comme si la douleur n’était pas mauvaise. Elle pourrait être mon alliée : Grâce à elle, je me souviens que l'on m'a fait du mal. Elle me rappelle qui m'a causé ce tort, et surtout que j'ai été trop faible pour m'en échapper."

"Je suis heureuse. Même si mon père viens de me battre, je suis heureuse. En réalité, je suis triste. Mais le fait que je sois triste me permet de me rendre compte qu'à certains moments, j'étais heureuse : Sinon je n'aurais jamais pu sentir autre chose. Alors je suis heureuse. Un heureux mélange de tristesse."

"Ce n'est plus votre chiot, Madame; Ce n'est plus qu'un morceau de viande en forme de chiot. Je ne comprends pas."

"La mouche sait voler sans l'avoir eu à apprendre. L'araignée tisse sa toile par instinct. Voilà ce que je pense : Les animaux suivent un ordre. Tout les animaux reçoivent des ordres. Mais nous, humains, avons-nous reçu des ordres ?"

"*parlant à un loup enfermé* C'était pour te protéger, hein ? Tu prends la vie des autres pour que la tienne puisse continuer. C'est comme ça que les animaux vivent..."

"Non. Les humains sont les seuls animaux à se suicider. Toutes les autres espèces se battent jusqu'à leurs fins."

"Je n'arrive pas à comprendre. Je tiens seulement à ma vie, je ne considère personne d'autre d'une valeur plus grande."

Histoire

(A rédiger proprement. Il s'agit là que d'un copier/coller des trois paragraphes de candidature.)

Un soir, peu après mon neuvième anniversaire, alors que j’avais encore mes bleus de la semaine répandus sur mon corps et qu’il m’avait interdit de dîner, mon père me traîna jusqu’au pallier de la porte en pensant que je méritais une dernière punition avant d’aller me coucher. Il me ramena un bol contenant du pain rassis mélangé à de l’urine dont il venait de se débarrasser. « Tu n’iras pas te coucher tant que tu n’aura pas tout fini. Absolument tout.» Je savais que ma mère ne m’aiderait pas et que je serais forcée si jamais je n’obéissais pas. J’ai alors osé me tourner vers lui, entre courage et désespoir. Je lui ai demandé, en pleurant, ce que je leur avais fait pour mériter de souffrir comme ils me faisaient souffrir. Que même les chiens errants, ils les traitaient mieux que moi. Mon père m’a répondu froidement, en me regardant droit dans les yeux : « Tu es pire qu’un chien. » Ces mots irrémédiables ont marqué ma chair jusqu’au sang. Jamais je ne les oublierai. Je ne pourrais jamais m’en défaire. L’année suivante, ma mère tomba terriblement malade après un trajet sur les alentours d’un marais. Son travail était de récupérer des roseaux pour une fabrication de cannages divers ou même de paniers. Vu qu’elle était malade, mon père a dû la remplacer pour ses trajets. Il attrapa la même chose. Au bout de trois jours, mes deux parents moururent.

Je me souviens que ma mère avait eu de la fièvre, des nausées et disait tout le temps qu’elle avait mal à la tête. Le jour d’après, elle commençait à avoir des tremblements et sa peau était jaune … Avant que mon père commence aussi à subir le même châtiment, je vis en lui un homme que je ne semblais pas connaitre. Tout son comportement avait changé. Il restait à coté du lit de ma mère en lui tenant la main. Alors qu’il m’interdisait tout le temps de m’approcher, je parvenais à entendre des pleurs à travers la porte de la chambre. Mais il me parlait avec douceur. Lorsqu’il allait chercher à manger – car il ne voulait rien me demander – il avait le visage sombre, triste. Je pouvais même le comparer à un mort. Je ne savais pas quoi faire. Au fond de moi je me disais que c’étais bien fait pour eux, que c’était peut être une vengeance d’Arbitrio en ma faveur. Un matin, après m’être levée du sol recouvert de paille, je me dirigeai vers la chambre et un grand silence régnait. Je me suis approchée d’eux, la main sur la bouche et les jambes tremblotantes. Ils avaient l’air apaisés. Je suis tombée sur mes fesses et commença à pleurer, sans savoir pourquoi. Je pensais pouvoir sauter de joie d’être enfin libérée, mais je ne contrôlais plus rien. Mes larmes tombaient sans retenue. C’est comme si, au fond de moi, quelque chose s’était brisé.

Quand finalement les moines apprirent pour ma situation, ils décidèrent de m’aider. J’ai donc retrouvé un foyer et reçu l’éducation qu’il me manquait. En contrepartie, je participais aux actions bienfaisantes des moines. Pendant ces six dernières années, je menais une sorte de double vie. D’un coté la gentille fille qui aidait les autres et qui apprenait vite, et de l’autre une voleuse qui aimait poser des problèmes aux gens. Mais pourquoi ? En faite, pendant mon instruction avec les moines et sans doute par ce que j’ai grandis, je me posais plein de questions. Pourquoi la vie, pourquoi la mort, des questions aux quel on me répondait diverses choses qui ne me satisfaisais pas. Peut-être que je ne voulais pas comprendre ou que c’était un prétexte. Je me suis posé des questions sur le genre humain. Ce qui nous différencie des animaux, pourquoi, quelques fois, les humains manquent d’esprit rationnel pour s’aider entre eux. Par exemple, j’ai pu assister à un … « règlement de comptes » dans une ruelle, un soir. Trois hommes avaient prit un homme plus jeune et ont décidé de la battre. Alors qu’il gisait sur le sol humide, un autre homme, plus vieux de par sa barbe grisée, c’est interféré. Il disait qu’ils devaient avoir honte de s’en prendre à trois sur un jeune homme plus faible, et qu’ils n’avaient qu’à s’en prendre à lui. J’ai pu remarquer qu’il faisait un signe au jeune homme. Le vieux n’avait bien évidemment aucune chance de s’en tirer indemne, c’était évident. Il fut donc battu aussi par les trois, mais le jeune homme réussit à s’enfuir. De mon coté, j’ai finalement décidé d’arrêter de regarder. La violence directe est quelque chose que j’ai encore du mal à supporter. Je ne comprendrais probablement jamais pourquoi l’un c’est sacrifié pour l’autre… Peut -être est-ce cela qui nous différencie des animaux ?




À Maailmanovi, ce jour là, le pavé des ruelles du port sentait le poisson. Dans les boutiques serrées du marché, des centaines de poissons morts faisaient briller le rare soleil du midi. Par terre, des seaux recueillaient les entrailles de la mer que les hommes vidaient d’un geste sec. Les thons et les espadons étaient exposés comme des trophées précieux. Les pécheurs, eux, restaient derrière leurs boutiques en épiant la foule avec l’œil du commerçant. La foule se mouvait lentement, comme si elle cherchait à examiner chaque poisson proposé, leur poids, le prix mais aussi la fraicheur de la marchandise. Tandis que les femmes remplissaient leurs paniers de poissons, les jeunes cherchaient quelque chose qui puisse les divertir. On s’observait d’un coté à l’autre. On se saluait parfois. L’air du matin enveloppait tout le monde du parfum de la mer.

Tilya était dos à un pilier en bois, avec un œil sur la foule différent des marchands. Elle cherchait une proie. Quelqu’un qui semblait simplet et qui pourrait être idéal à voir tourner en rond. Elle prêtait aussi une certaine attention à la position des gardes et à quel chemin emprunter si jamais elle devait fuir. Ça y est. Il y avait un homme plutôt petit, d’une carrure lâche. Il possédait une petite moustache qui rendait son visage légèrement ridicule. Habillé d’une tunique blanche et d’un pantalon en lin, il faisait tenir sa bourse entre sa ceinture et sa tunique, ou alors uniquement sur la ceinture, Tilya n’en était pas certaine. Elle décida de le suivre. L’homme se promenait comme n’importe qui ce jour là, en déambulant dans la rue et en admirant les étals recouverts de poissons. Quelques fois, il s’arrêtait pour parler aux vendeurs. Une fois. Deux fois. Trois fois. C’était le bon moment. L’adolescente se faufila rapidement dans sa direction tout en se faisant porter par la foule. Une fois à coté de lui, elle passa un couteau aiguisé sur le haut de la bourse et passa sa main pour la ramasser délicatement. Tout cela se fit en un instant, de façon la plus fluide qui soit. La bourse volée en main, elle avança dans la foule tandis qu’elle s’écartait de l’homme. Après quelques mètres, elle sortit du flux de la foule afin de retrouver sa victime et voir comment elle réagirait. L’adolescente remonta par une route en parallèle et finit par retomber sur le vendeur en train de parler avec la victime. Elle s’assied et regarda la scène depuis le chemin surélevé derrière l’étale. Les deux continuaient de parler jusqu’au moment où l’homme indiqua un poisson du doigt au vendeur. Celui-ci s’exécuta à vider les entrailles de la bestiole et lui coupa la tête. Elle eu un léger haut le cœur. Le vendeur lui présenta finalement les deux filets et l’homme passa sa main sur le coté de sa ceinture. La tête qu’il fit au même moment mélangeait angoisse, doute et surprise. Il se retourna à plusieurs reprises et commença à s’exciter à chercher si sa bourse n’était pas tombée. Le vendeur lui, perdait patience. Les deux se disputèrent tandis que la foule s’écartait d’eux en les regardant.

Ils finirent par y arriver aux mains. Le vendeur se prit un coup de poing dans la mâchoire et répondit par la même chose. Le petit moustachu tomba au sol, comme évanoui. L’adolescente vit les gardes arriver. Elle se recula dans la ruelle et lança la bourse à coté du poissonnier. Elle tomba presque à ses pieds et la jeune fille disparut aussitôt. Cette petite histoire a quand même réussit à faire avancer les questions de Tilya. Le moustachu s’était retrouvé dans une mauvaise situation et il n’a pas cherché d’aide. Quand le vendeur a voulu comprendre. Le moustachu répondit au quart de tour en l’agressant verbalement et physiquement, puis c’est retrouvé inconscient. Le plus étonnant pour la jeune femme, c’est que la foule continuait de marcher, parfois en donnant seulement quelques légers coups d’yeux à la scène. Personne ne les aida. Personne ne voulu comprendre. Elle en conclut que les hommes sont moins aptes à aider leurs prochains quand ils sont nombreux. Est-ce par peur d’être vu différemment ? Peut-être la pression du groupe ? Peut-être juste que beaucoup n’éprouvent aucune empathie ? L’adolescente continua à y réfléchir tout en s’égarant dans les rues de la ville.




La pluie frappait le toit de la grande auberge. Les gouttes coulaient le long des tuiles jusqu'à tomber jusqu'au sol en formant des cercles à la surface des flaques. Tilya reposait ses jambes sur le rebord de la fenêtre en étant protégée de l'averse par le demi-mètre de toit qui dépassait. Ses dents claquaient et elle avait la chair de poule. La nuit était bien présente et le peu de lumière qui passait à travers les nuages sombres lui indiquait qu'elle était proche de but. La jeune regarda par la fenêtre et manqua de glisser. Avec reflexe, elle se rattrapa rapidement au bord de la fenêtre. A ce moment, elle était clairement visible de l'intérieur. Personne n’était éveillé à l'étage. Elle sortit une pierre qu'elle gardait dans sa poche, dans le but de briser la vitre. Elle attendit que le brouhaha du bas de la taverne fût assez conséquent pour que le bruit du verre ne se fasse pas entendre. Elle prit le caillou dans son poing et cogna avec élan la fenêtre qui éclata. Un tapis était juste en dessous de la fenêtre et les morceaux de verre qui tombèrent ne firent aucun bruit. Un morceau de verre était incrusté dans son poing et la faisait légèrement saigner. Elle poussa les morceaux de verre encore sur la fenêtre vers l'intérieur et commença à rentrer. Elle posa sa première jambe sur les morceaux de verre au sol, ce qui fit un craquement audible.

En bas de l'auberge, les paroles se calmèrent. Elle entendit alors une personne monter les escaliers, vers la chambre. L’adolescente se dépêcha. Elle fouilla les armoires mais ne trouvait rien. La personne était de plus en plus proche. Elle se jeta par terre pour regarder sous le lit. « Génial ! » Elle prit le coffret violet, l'ouvrit et retrouva le magnifique pendentif violet. Elle se releva et le mit dans sa poche. Alors qu'elle allait partir, la porte s'ouvrit brusquement. Le grand homme eu une seconde pour comprendre ce qui se passait. La voleuse elle, prit rapidement la pierre et la lança dans la direction de l'homme. La pierre frappa le pendant de la porte, mais avait réussit à faire tourner la tête du garde qui se protégea le visage. "Intrusion !" Cria-t-il. Tilya pendant ce temps, sauta par la fenêtre en se rattrapant sur le rebord de celle-ci afin de raccourcir la chute. Elle lâcha prise et tomba sur le sol mouillé. Elle se mit à courir de toutes ses forces, les gardes déjà à ses trousses. La course poursuite dura quelques courtes minutes. Elle passa par plusieurs ruelles avant de finir par se cacher derrière un vieux tonneau. Elle entendit les gardes passer en courant juste à coté. Soulagée, elle regarda dans sa poche sa fameuse trouvaille, mais elle n'était plus là. Alors qu'elle réalisa que le pendentif était probablement tombé lors de sa course, elle entendit les gardes dire qu'ils l'avaient perdue. Le chef, de sa voix grave cria alors à ses hommes de fouiller tout les environs car elle ne devait pas être loin. Tilya sortit rapidement de sa cachette et tomba nez à nez avec un des gardes. Elle fit un sourire forcé avant de courir dans l’autre sens le plus vite possible. Le garde la rattrapa et la plaqua au sol. Ils l’emmenèrent d’abord au Monastère étant donné qu’elle était sous leur responsabilité. Ils lui demandèrent pourquoi, mais l’adolescente était trop angoissée et la pression était trop forte pour qu’elle puisse répondre. Finalement, ils décidèrent de l’enfermer le temps que le jour se lève. Tilya se réveilla dans une cellule alors que le soleil venait de se lever. Les gardes n’étaient pas encore présents. Elle réfléchit à ce qui allait lui arriver. La peur et le stress commencèrent à l’envahir. Elle se recoquilla dans un coin et passa ses bras autours de ses jambes. La jeune femme posa sa tête entre ses genoux et sanglota amèrement.

Les idées se bousculèrent dans sa tête : Qu’avait t’elle raté ? Pourquoi avait t’elle prit un tel risque ? Cela ne lui ressemblait pas. En faite, tout cela aurait pu réussir si l’homme serait resté en bas. Pourquoi c’est t’il décidé à monter ? Et si elle avait attendu dans sa cachette ? Et si elle aurait pu courir plus vite ? Tilya n’arrivait pas à rejeter la faute sur elle. Au final, les gardes arrivèrent au midi. Avec les moines, ils décidèrent de rembourser le prix du bijou perdu en la vendant comme esclave. Le mot « esclave » résonna dans sa tête. Alors c’était fini ? Toutes ses années perdues en une nuit. Ses larmes séchèrent et un sourire ironique apparu sur son visage. Ça devait être un coup d’Arbitrio. Après tout, le mal qu’elle avait fait ne valait t’il pas ça ? Elle se releva, le visage encore triste, prête à accepter sa sentence.