Valetudinis curandae

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher
ÉcritPrivé.png

Le statut de cet écrit est privé. Cela signifie qu'il n'est pas accessible à tout le monde. Votre personnage, en RP, se doit d'être en possession de cet écrit pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.

Cet écrit a été rédigé par Sixte Czarnowsky et se trouve sur la nouvelle Esperia.

LosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.png
La Valetudinis curandae est la transposition dans la science médicale de la doctrine d'hygiène phalangiste et s'accompagne d'un volet moral qui doit également être suivi avec rigueur par le patient le temps de sa convalescence. Elle comprends une diversité de protocoles strictes à appliquer relatifs à l'hygiène des soignants, des instruments et des patients. Elle comprends également une différenciation des prises en charge selon les capacités morales de ceux qui en sont destinataires. Elle s'applique particulièrement à la chirurgie mais peut avoir des applications en médecine générale.
LosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.png


Pour le soignant :

Chaque jour et/ou avant une chirurgie d’ampleur, le soignant doit commencer sa journée par une ablution du corps entier, celle-ci peut être faite seule ou en groupe selon les rituels propres à l’ablution hebdomadaire phalangiste :

  • Il récite une prière purificatrice,
  • Il purifie ses sens : ablution des mains, du nez, des oreilles, des yeux et de la bouche,
  • Il évoque le nom d’Arbitrio en projetant de l’eau sur son visage,
  • Il s’immerge dans l’eau et reste immergé 10 secondes durant,
  • Il se lave entièrement le corps à l’aide d’un savon à l’huile végétale,
  • Il récite une prière de remerciement.

La théologie de purification est axée autour des Corpus II et IV qui relèvent du caractère sacré de la préservation de la vie.

Le soignant doit respecter une hygiène morale et physique parfaite, il ne doit pas céder au péché, doit observer un arbitrage parfait. La discipline qu’il pratique est dangereuse pour son arbitrage, il doit donc requérir des conseils et tenir compte de ses actes aux membres du clergé en respectant une honnêteté et une transparence totale. Il se livre entièrement au service de la communauté et ne peut refuser le soin d’un patient en particulier pour des raisons qui lui sont propres : il s’attache au sacerdoce de soigner toute vie humaine. Durant les opérations, il ne porte que des vêtements faits de fibre végétale et doit respecter une piété parfaite, ne parlant que si nécessaire et n’observant que ce qu’il est utile d’étudier pour sa science.

Le soignant est investi de la mission de restituer au mieux ce qu’Arbitrio a créé, il ne doit pas se prêter à des expérimentations qui auraient pour effet de développer une caractéristique que l’humain n’a pas naturellement.

Il finit sa journée par une prière d’apaisement et pratique à nouveau un bain d’ablutions, celles-ci sont facultatives.

Pour les instruments :

L’hygiène des instruments (myci narzedzie en hura) suit des principes strictes, chaque instrument est bouilli dans un chaudron d’eau chaude puis savonné individuellement pendant la récitation d’une prière ou, à défaut, d’un passage des Scripturas.

Avant chaque soin même mineur, le soignant pratique une ablution rigoureuse de ses mains en récitant un Corpus ou un passage de la Prima Manu de son choix.

Tout instrument devant être utilisé lors du soin doit avoir une propreté parfaite. Les instruments ayant été utilisés pour soigner le corps de personnes non-arbitrées, mal arbitrées, frappées d’anathème ou d’apostasie ne peuvent pas être utilisés pour le soin de personnes bien arbitrées.

Les instruments utilisés pour le soin des phalangistes sont gravés des armoiries de l’Ordre et rangés dans des fourreaux ou boîtes de bois bénis par un clerc, ils ne peuvent pas être utilisés pour le soin de personne non-phalangiste.

Des instruments propres sont réservés à l’usage des soins d’urgence, on les place dans une boîte en bois de cormier.


LosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.png

Déroulé des soins

En application du Corpus II, deux déroulés de soins sont prévus, l'un destiné à la préservation de la vie dans les cas urgents et le second destiné à couvrir une généralité de cas et permettant une hygiène plus approfondie.
Valetudinis curandae.jpeg

Ipovni zapov

Certains soins urgents engageant la vie du patient et devant être pratiqués rapidement sont conduits selon un procédé simplifié : l’ipovni zapov (“préservation impérative” en hura). Une salle particulière est dédiée à ces soins qui ne peuvent pas avoir lieu dans la salle des opérations classiques.

Pour le soignant, les règles d'hygiène sont les mêmes.

Pour le patient, seules les parties concernées par l’intervention sont lavées.

Une prière est récitée durant l’intervention, soit par le patient, soit par le soignant, soit par une tierce personne, idéalement par un clerc.

L’ipovni zapov a pour seul but de ramener le patient à un état stable en prévision d’une autre opération.

Déroulé général

Pour les opérations ne présentant pas de caractère urgent, un procédé particulier doit être respecté. Avant l’opération, le patient est amené à respecter le rite de l’ablution hebdomadaire phalangiste :

  • Il récite une prière purificatrice,
  • Il purifie ses sens : ablution des mains, du nez, des oreilles, des yeux et de la bouche,
  • Il évoque le nom d’Arbitrio en projetant de l’eau sur son visage,
  • Il s’immerge dans l’eau et reste immergé 10 secondes durant,
  • Il se lave entièrement le corps à l’aide d’un savon à l’huile végétale,
  • Il récite une prière de remerciement.

S’il ne peut pas pratiquer ce rite seul, il est aidé en cela par un membre de la communauté phalangiste ou une autre personne bien arbitrée qui récitera les prières à sa place au besoin, il n’est demandé au patient qu’une écoute attentive.

Durant l’opération, tout ce qui n’a pas été lavé et purifié est réputé sale, aucune souillure ne doit entrer dans la salle d’opération.

Le corps des non-arbitrés, mal arbitrés, frappés d’anathème ou d’apostasie est toujours réputé sale et doit être opéré sur un drap de chanvre qui sera jeté par la suite. Pour le soin des phalangistes, aucun outil ne peut être utilisé deux fois sans être lavé selon les procédés de la myci narzedzie entre les deux utilisations.

Idéalement, de l’encens est brûlé dans la pièce et un représentant du clergé récite un sermon approprié.

Après l’opération, le patient doit respecter une hygiène parfaite durant le temps de sa convalescence, il est vivement encouragé à une pratique religieuse plus intensive. Il est encouragé à faire preuve de charité dans les œuvres de la Foi et à y participer plus activement.

Si le patient est phalangiste, il est livré à l’autorité religieuse qui lui remet un vêtement fait de fibres végétales, il est encouragé à un engagement spirituel dans le cadre de la convalescence, il peut en profiter pour apprendre les armes, le langage des fleurs, la théologie ou toute autre activité qui lui sera proposée par la commanderie. Il peut loger parmi les clercs à la volonté de l’autorité religieuse.

Si le patient est monachiste, il est confié à l’autorité religieuse monachiste locale qui a la charge de son suivi.

Si le patient n’est pas arbitré, il suit un parcours de soin déterminé par le soignant qui l’a opéré et, éventuellement, les académiciens locaux.

LosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.pngLosangeSéparateur.png