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| {{Fiche Personnage | | {{Fiche Personnage |
− | |Image= | + | |Image=Angela_Giovanocci.jpg |
| |Nom= Giovanocci Angela | | |Nom= Giovanocci Angela |
| |Sexe= Femme | | |Sexe= Femme |
− | |Ville_Origine= | + | |Ville_Origine= La Capitale |
− | |Région_Origine= | + | |Région_Origine= Albunae |
− | |Nation_Origine= Royaume Central | + | |Nation_Origine= Royaume Central |
− | |Métier= Agriculteur | + | |Métier= Fermier |
| |Famille= | | |Famille= |
| |Fonction1= | | |Fonction1= |
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| |Pseudo= Angela Giovanocci | | |Pseudo= Angela Giovanocci |
| |Nom_IRL= | | |Nom_IRL= |
− | |Age_IRL= }} | + | |Age_IRL= |
| + | |Personnage_Absent= Mort}} |
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| + | {{Ecrit|Angela Giovanocci}} |
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| + | ==Étude complète== |
| + | ===Identité=== |
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− | {{RP}}''Identité:''
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| + | <blockquote> |
| + | *'''Prenom/Nom''': ''Angela Giovanocci''<br> |
| + | *'''Nation d'origine''': ''Royaume Central''<br> |
| + | *'''Ville d'origine''': ''La Capitale''<br> |
| + | *'''Région d'origine''': ''Albunae''<br> |
| + | *'''Profession''': ''Agricultrice''<br> |
| + | *'''Taille''': ''1,72''<br> |
| + | *'''Poids''': ''57''</blockquote> |
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− | Prenom / Nom: Angela Giovanocci.<br>
| + | ===Compétences=== |
− | Nation d'origine: Capitale (Village éloigné)<br>
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− | Âge: 28 ans.<br>
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− | Métier: (futur) agricultrice<br>
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− | Taille (cubes): 1,72 cube.<br>
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− | Poids: 57 kilocube<br>
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− | ''Capacités:''
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− | Connaissance de la flore: bien que faibles, Angela eut l'occasion d'étudier les bases de la flore. | + | *'''Connaissance de la flore''': ''C'est une base. Elle peut reconnaître les types de plantes, leur effets et/ou goût''.<br> |
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− | Endurance: lors de son exploitation, elle fut obligée à travailler dur au long de la journée, ne cessant qu'à la vue de la lumière extérieure. | + | *'''Endurance''': ''Elle peut largement travailler pendant une journée. Seulement, elle n'est pas assez agile pour courir sans s'essouffler''.<br> |
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− | Outillage: Angela sait se servir à bon escient des outils d'agriculture. | + | *'''Outillage''': ''Angela sait se servir à bon escient des outils d'agriculture''. |
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− | Alchimie: légère connaissance alchimique ; Angela produit ses propres mélanges en écrasant toutes sortes de produits naturels.
| + | ===Mentalité=== |
| + | ====Qualités==== |
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| + | ''(Non-cernées)'' |
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− | ''Mentalité:''
| + | ====Défauts==== |
− | (qualités)
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− | -Avide de connaissances: elle eut longtemps rêvé d'une éducation noble. Elle n'eut droit qu'a connaître l'alphabétisation.
| + | *'''Longue''': ''Angela répond tardivement, exécute lentement certains ordres et peut parfois même en oublier son but''.<br> |
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− | -Calme: Angela su se maîtriser, garda son sang-froid en toutes situation.
| + | *'''Maîtrisable''': ''Angela est maigre, et ne sait se battre. Il lui est impossible de ses défendre''.<br> |
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− | -Disciplinée: elle connu depuis son plus jeune âge ; elle a toujours su doser son énergie.
| + | *'''Sommeil lourd''': ''Elle peut se mettre en retard à cause de son sommeil. Elle n'a souvent pas le courrage d'aller travailler, et préfère se re-assoupir dès son réveil''.<br> |
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− | (défauts)
| + | *'''Tape-l'affiche''': ''Elle sait s'exprimer, qu'elle soit vue ou en secret. Le fait d'être observée ne la dérange pas vraiment, et, à vrai-dire, l'arrange''. |
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− | -Longue: Angela a toujours eut tendance à prendre son temps, répondre tardivement.
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− | -Maîtrisable: sa force fébrile ne lui permet d'exécuter la moindre défense.
| + | {{\Ecrit}} |
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− | -Sommeil lourd, faiblarde: elle ne se réveille pas instantanément, s’évanouit rapidement et à tendance à avoir des baisses de tension en guise de réaction positive et négative.
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− | Angela fut réduite au grade d'esclave après son enlèvement et sa vente ; elle fut, une fois de plus, rabaissée à ce niveau à son retour en ville.
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− | Autre fois simple paysanne, elle fut enlevée et réduite à l'esclavage. Elle naquit dans son actuel foyer. Elle eut l'occasion d'apprendre le calcul et la géométrie lors de son enfance. Elle sait lire, mais écrit avec difficulté. Elle ne présente pas de signes de vieillesse ; sa taille la complexe particulièrement. Ses yeux bleu pâle sont accentués par sa volumineuse chevelure rousse. Elle est extrêmement maigre, les ongles noircis et la peau abîmée par son travail forcé.<br>
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− | Son caractère reste bien ardu est imprévisible. Elle est tout bonnement hautaine, vulgaire. Parfois considérée comme une pimbêche. Elle n'est pas simple à convaincre, à impressionner, mais reste amicale avec ses proches et autres personnes respectées.<br>
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− | Tous les soirs, elle dut pratiquer des prières. Maintenant devenu habituel, il lui arrive de prier sans devoir se le faire demander.{{\RP}}
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− | {{RP}}''Une expédition à risques.''
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− | Je n'avais encore qu'une dizaine d'années. Fille de paysan, je suivais la voie de mes parents avec plus de recherches. Nous habitions dans un village indépendant, non-loin de la Capitale. Parfois, je prélevais quelques échantillons dans les champs, afin d'étudier leurs réactions sur les plaies physiques. Plantes, dont mes parents remarquaient rapidement l'absence.<br> Pourtant, les cultures étant plutôt larges. En effet, ce travail leur nécessitait de une grande minutie, une insupportable analyse et de la large patience (Ce qui m'était, à cet âge, inconnu). Afin d'éviter de plonger dans une pire pauvreté, nous livrions souvent à l'étranger. Du moins, aux villages extérieurs. Le trajet était calme, hors des grands coups de fouet sur la peau des ânes, qui traînaient difficilement le chariot familial. Nous avions emprunté un chemin de forêt. Les deux ânes se trémoussaient bas au sol, sous le poids des sacs de céréales moulus et compressés. Nous avions dût faire une pause, afin d'abreuver les deux bourriques. Alors que nous nous chargions dans la charrette les provisions, deux personnes habillées de sombre et masquées apparaissaient de nul-part. Ils nous menacèrent d'un couteau aiguisé, brillant. Les deux ravisseurs se mettaient de tous côtés du véhicule. J'avais réussis à distinguer l'un d'eux. Les yeux dans les yeux. Il lançait de vifs mouvements dans ma direction. Prise de frayeur, je tombais au parterre du charriot. Mon père levait haut les mains, tentant de les raisonner. En vain. Ils montèrent tous-deux, avant de nous bâillonner à l'arrière. Ils laissèrent notre précieuse récolte au sol, et firent courir les vieilles bêtes. Certes, ce n'était pas le centre du problème, mais si seulement nous survivions, comment faire, sans? l'un d'eux détachait mon père. Il le projetait, à l'instant même où il pouvait se redresser, par dessus la planche de retient. Je vis ce qui semblait être son cadavre s'immobiliser au sol. À peine un instant passé, ma mère recevais le même sort. Je n'osais même plus ouvrir les yeux, effrayée par la scène. Le bandit se retournait vers son compagnon ; Ils évoquaient nombre absurdités à mon sujet. Un prix à m'attribuer, entre-autres.<br>
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− | Il se réinstallait. J'affichais une visage horrifié, qu'ils finissaient par couvrir sous un sac vide en toile.<br>
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− | On me traînait dans une sorte de stand. Je ne tenais qu'à peine sur mes deux jambes. Mes yeux ne s'étaient pas fermés de la longue nuit de voyage. J'apercevais nombre de mystérieuses personnes, traînant derrière eux de pauvres gens affaiblis, tels de simples cabots, une ficelle autour du cou. Un homme au teint pale et bilieux s'arrêtait face à moi, d'un air découragé et ennuyé. Il levait vivement la main vers le bandit. "Combien pour celle-ci ? ". Il lui annonçait un prix. Il discutaient visiblement. Ils semblaient négocier? Un instant passé, je fut tirée en arrière. Sous la force, je chutais au le sol. Le bruit sourd du cognement de mon crâne sur le sol n'interpelait point les hommes. Je perdait doucement connaissance.<br>
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− | Je me réveillais au fond d'une cellule carrée, en pierre taillée irrégulièrement. J'observais mes alentours. {{\RP}}
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− | {{RP}}''Ma cellule.''
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− | La pièce semblait vieille. Âgée. Ses murs moussus dégoulinaient d'eau boueuse. Une étroite fenêtre de barreaux se positionnait contre le mur opposé à la porte. En me rehaussant à sa hauteur, je parvenais à apercevoir l'extérieur. Elle n'était qu'au niveau du sol. La terre détrempée par la pluie dégoulinait entre les jointures des briques. Je distinguais des montagnes couvertes de ce qu'il semblait être des exploitations de mines. Des personnes, têtes basses, se suivaient en file. J'appelais, mais personne ne me répondait. Je frappais, d'un bond en arrière, la porte renforcée par un cadrage en acier. On passait devant les barreaux. Un homme vêtu de cottes de mailles, d'un heaume d'acier moussu, tenant une épée longue en bout de main.<br>
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− | "Mange, ordonnait-il méchamment. "<br>
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− | Il me tendait un bol de soupe à l'aspect repoussant, produisant une odeur nauséabonde. Une fois en main, il me lançait un morceau de fromage, fondu par l'âge. Ma main tremblante versait un peu du liquide jaunâtre et épais sur mes doigts. Je n'y toucherais finalement pas. Je jetais le bol de bois au sol, accompagné de son fromage pourrissant. Je frappais avec plus d'insistance les barreaux. Le garde revenait, ouvrait la porte, avant de me pousser violemment au sol. Il m'envoyait une série d'insultes avant de m'assommer du manche de son épée.<br>
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− | J'étais réveillée par une douleur dans le dos ; j'étais traînée sur le chemin boueux, en direction d'une des mines. D'innombrables caisses étaient transportées par des grues, et un immense brouhaha, constitué des grincements des ponts primitifs et autres structures de bois de l'exploitation, des claquements des pioches sur la roche, et des grattements machines à creuser se faisait entendre en permanence. L'immense trouée semblait sans fin. On s'apprêtait à me tendre une pioche de pierre mal construite. Les esclavagistes m'ordonnaient d'aller au fin fond de l'immense grotte, et de frapper tout ce qui brille, et tout ce qui n'est pas de pierre. J'obéis sans broncher. Mon front sanglant me démangeait. J'avançais inconsciemment. Pas un seul regard en arrière. Je poussais un wagonnet avec moi. Je prenais la pioche de mes deux mains, avant de lancer un énergique coup contre les parois du tréfonds rocheux. Un petit caillou tombait au sol. Il roulait, un instant, sous mon regard ennuyé. Je l'agrippais et le lançais dans le lourd récipient de fer. Je croisais toutes sortes de filons de materiaux qui ne m'étaient, jusqu'à maintenant, inconnus. Je frappais. Toutes sortes de pierres jonchaient les murs. Une fois le véhicule rempli, je le poussais en sens inverse afin de remonter à la surface.<br>
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− | Les Maîtres n'en étaient point satisfaits, mais l'heure était venue de retourner en cage.
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− | Les nuits faisaient longues. Ma seule literie était une plaque de pierre brute soutenue par de froides chaînes rouillées. Elle m'écorchait le dos au long de la nuit. Avant de dormir, les gardes nous faisaient exécuter des prières, qu'au fil du temps, je finissais par comprendre. Le Culte des Sept mers. Bientôt, tout cela devenant habituel. Je n'avais plus aucun contact social. Pourtant, je ne sombrais pas. Des cris retentissaient, parfois, dans les étroits couloirs. Mes doigts tâchés de noir, mes pieds salis par la boue, ma peau usée par cet atmosphère pesant... Tout cela devenais habituel. Bientôt, mes mains n'arrivaient plus à écrire. Mes journées toujours plus longues et fatigantes... Mes cheveux crépus, ma respiration bloquée...<br>
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− | Ce jour-là, je m'activais au travail. J'emportais deux wagonnets, furtivement. Je remplit, tant bien que mal, les deux. Je ne rentrait qu'après tous ces efforts. Je préparais ma fuite.
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− | Le lendemain, j'accueillis le Garde avec un grand sourire, avalant son immonde soupe, avant de lui envoyer le bol au visage. Il n'avait pas réagit. Sûrement habituel. Je saluais fièrement les Maîtres, indignés par ma bonne humeur (Et aussi, quelle idée de saluer quelqu'un de si important à mon grade?) Je me faufilais dans mon coin, avec mon wagon pré-rempli. J'attendais quelques heures, avant de me décider à remonter. Inhabituel, de rentrer de sitôt, pour un tel travail. Ils en étaient aussi étonnés. Les gardes étaient sûrement en pause, et les Maîtres m'envoyaient alors seule à ma cellule. Quelle idée. Je courrais, une fois hors de leur vision, entre deux pentes. Le périmètre n'était absolument pas protégé. J’entamais une bien longue course. Je m'arrêtais, une fois à bonne distance du camp, près d'un arbre, afin de déguster de beaux fruits des bois, cueillis à l'instant. Bien que le goût était gâché par les résidus de charbon sur mes mains, je me nourrissais enfin de quelque chose de comestible. Je n'étais plus captive. Une marche sans fin dans cette forêt s'engageait. Je m’efforçais à respirer calmement. Après des jours passés au cœur de cette forêt, à marcher, à me nourrir de fruits, ma patience fut récompensée :<br>
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− | La Capitale. J'étais de retour. Mes jambes étaient fatiguées. Je m'écroulais sur la Place Centrale. Le marché.{{\RP}}
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− | {{RP}}''Une question de physique.''
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− | Ma tenue me malmenait finalement. Mes haillons déchiquetés étaient très mal considérés par les passants. Je me faisais emmener. Mais où ? Un médecin ? Oui ! Je ne pensais pas la Garde si amicale et compatissante !...<br>
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− | Mais mes espoirs finissaient gâchés à la vue de l'endroit. On m'emmenait au Port. Sur la place des esclaves. On emmenais des gens emmenés en bateau, ici.<br>
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− | "-En voilà une qui a dû d'échapper, lâche un des gardes aux commerçants.<br>
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− | -Eh eh. Quelle bande d'idiots. Donnez-la donc. "<br>
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− | Une fois de plus esclavagée ? Oui ? Non ?<br>
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− | Je n'avais pas la réponse à cela. On me jetait telle une bête sans valeur au fond de la cale du bateau.<br>
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− | Bientôt, on m’apprenait que bon nombre de personnes comme moi étaient ici. Des esclaves. Je ne connaissais pas cet endroit...<br>
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− | Finalement, le bateau fut détourné. Cap sur Esperia. Encore des jours de navigation, à mourir de faim là-dedans...?{{\RP}}
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