Utilisateur:Eliadorina : Différence entre versions
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=Histoire= | =Histoire= | ||
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| − | + | == Avant Esperia == | |
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| − | + | La neige... rouge... Une femme... maculée de sang... | |
| + | Ses yeux ouverts et pourtant sans vie, me fixant jusque dans la mort. La neige est si froide tout comme son corps que j’essaie de secouer. Une ombre se tient au-dessus de ce massacre et me regarde un sourire sadique aux coins des lèvres. Derrière moi le feu, mon village natal est en flamme les corps des villageois calcinés... une fillette et un petit garçon brulant quelques mètres derrière moi et cette femme... que j’essaie de secouer que le souffle de la vie a abandonné après avoir perdu ce fluide si vital qui nous maintient tous en vie. L'ombre s'approche floutée par des larmes il lève le bras... et l'abat sur moi. | ||
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| − | + | Ces instants... ce sont ceux qui me hantent. Sans cesse renouvelés à mon esprit par des visions presque incessantes. je ne revis que cette peur, cette douleur, cette haine... Je m'en sens peu à peu affecté à mon tour mais je ne dois pas tomber dans le piège. Je suis plus forte que ça ! | |
| − | + | De ce lieu, je n'ai que des brides de souvenirs tel un homme cassant et transformant les minerais qu'il récoltait lui-même, une femme ayant le savoir requis pour guérir les différents maux que les habitants du village lui présentaient. Je me souviens les mains douces de cette femme remontant la couverture au moment de dormir et au contraire les mains rugueuses de l'homme me caressant doucement la joue et me souhaitant bonne nuit. Tout deux ont péri dans l'incendie... non sans se battre contre nos assaillants... | |
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| − | + | Depuis cette nuit j'ai longtemps marché, de village en village, de jour comme de nuit, par tout les temps... Je voulais survivre. J'étais encore une enfant quand j'arrivais dans un petit village nordique bien plus au Sud de là où je suis née. Je mourrais de faim... Je fis toutes les tavernes personne n'accepta de me donner ne serais-ce qu'un morceau de pain. Mon ventre criait famine, mes jambes flageolantes, je marchais dans la neige m’apprêtant à repartir en direction du Sud pour un nouveau village quand... Je m'écroulais dans la neige. | |
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| − | + | Ma tête endolorie, désorientée, j'ouvris doucement les yeux. Je ne connaissais pas cet endroit... Je regardais autour de moi. J'étais dans un lit, une couverture en peau de loup sur moi, une cheminée diffusée une agréable chaleur dans la pièce et c'est sur la table de chevet que je sentit mon messie ! Une soupe était posé là avec de généreux morceaux de viandes et des tranches de champignons bouillis. Je me redressai lentement pour ne pas me faire mal et m'adossa au mur derrière la tête de lit. | |
| + | La soupe encore fumante accompagnée d'une cuillère en bois laissé son odeur se répandre dans cette petite pièce c'était si appétissant d'autant plus que j'aurais mangé n'importe quoi! | ||
| + | Je saisis délicatement le bol en bois sculpté, posai la cuillère sur la table de chevet et portai le bol directement à mes lèvres. Je ne mis pas longtemps à vider le bol quand tout à coup... | ||
| − | + | '''"C'est inadmissible !!!"''' | |
| − | + | Je sursautais, cela venait de la pièce juste en dessous de moi. L'homme d'un certains âge apparemment dû à son timbre de voix semblait bien agacé. | |
| − | + | '''"Tu ne peux pas la garder ici c'est le signe de notre destruction ! Tu n'as pas vu la fumée s'élever il y a une semaine dans le ciel?!"''' l'homme marqua une légère pause, toussa un peu et repris. '''"Nos hommes sont allés voir et c'est le village des Arcanes qui fut détruit!! Cette fille est une rescapée et elle apportera le malheur dans ce village !!"''' | |
| − | + | '''"Cette enfant... n'a rien de malveillant... Elle ne peut rien à ce qui lui arrive et je ne lui en tiens pas rigueur... S'il doit arriver quelque chose ça arrivera ! A présent sortez de mon auberge si c'est pour proférer de telles injustices !"''' | |
| − | + | J'entendis une porte se claquer, des injures par la fenêtre et... des pas dans l'escalier. Je n’eus tout juste le temps de sauter sur mes pieds et foncer vers la porte quand je me cognais contre une armoire à glace. Me frottant la tête je levé les yeux. Un grand homme, carré un peu rude à première vu entra dans la pièce au même instant. | |
| − | + | '''"Ola gamine pourquoi cours-tu?" dit-il d'un air surpris. "Repose toi va, prends des forces."''' | |
| − | + | L'homme regarde sur la table de chevet le bol vidé de son contenu et sourit. Il posa sur mon épaule une main de colosse qui me recouvrit l'épaule entière! A cette vu je ne pus m’empêcher de sursauter en ayant un mouvement de recule. J'étais sur la défensive, prise au piège de ce géant dans une si petite pièce je me mit soudainement à grogner et sans autre cérémonie quand je le vis tendre la main vers moi je me le mordis aussi fort que je pus mais pas même mes dents n'entamèrent sa chair. | |
| − | + | '''"Un vraie petite sauvage hein ?" Me dit-il en riant mais il perdit son sourire aussi vite. "Tu as raison. Méfie toi de tout le monde gamine... Tu ne seras jamais déçut ainsi. Mais avant de te jeter dans le grand monde reste ici et prends des forces."''' | |
| − | + | Je lâchais sa main, il passa à coté de moi, prit le bol et sortit de la chambre. J'étais là, au milieu de la pièce bien bête. En descendant l'escalier je l'entendis me dire qu'il me ramènerait un bol de soupe dans la soirée et qu'il ne fallait pas hésiter a demander si j'en voulais d'autre. Il avait l'air heureux de s'occuper de moi... Je baissais le yeux et portais mes mains à ma bouche. J'avais mal à la mâchoire de l'avoir mordu si fort mais pourtant il n'avais pas une seule égratignure... C'était un nordique... Un vrai. Et travailleur en plus ! | |
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| + | '''"Une perche cuite et une bière à la neuf !"''' | ||
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| + | Un hochement de tête supplémentaire dans ce nouveau boulot que la vie m'offre. Gales, l'homme qui m'avait recueillit et nourrit lors de cette nuit d'hiver où chaques commerces m'avaient fermé leurs portes et où il s'était mis le village à dos en refusant les recommandation de l'ancètre comme tout le monde l'apelle ici. Cela fait à présent 5 ans que je suis à ses cotés et que je lui prète mains forte pour son auberge accueillant nombre de voyageurs de passage. Depuis le jours où l'ancètre claqua la porte plus aucun n'habitant ne mit les pieds chez lui pour un bon repas mais il dit que ma présence ravive son commerce aujourd'hui florissant. | ||
| + | Avec le temps lors de ses nombreux chantiers dans le village il prit sur lui pour aquérire un magnifique chalet en rondin sur la bordure du village et m'offrit les clefs. Ce chalet était à moi, un cadeau... Chaque soir en plus de ça, après le service j'avais le droit à quelques pièces et un repas chaud à ramener chez moi pour manger. J'avais trouver une nouvelle famille. J'esperais que cela aller durer mais la méchanceté en décida bien autrement. | ||
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| + | Un soir à l'auberge, pendant le service cinq hommes du village entrèrent dans l'auberge et allèrent s'assoir au fond de la grande salle. Gales peu surprit me retint quand je voulais sortir de la cuisine amener une commande et m'ordonna de ne pas quitter la cuisine. Je me contentais de passer les plats que je préparer pour les commandes. L'auberge se vida peu à peu, les voyageurs fatigués prirent la direction de leur chambre, les autres reprenaient la route. Essuyant les tables alors unes à unes il s'approchait pour retiré les plats des deniers clients : les villageois. Je n'eus pas le temps de me retourner que j'entendit un plat se briser. | ||
| + | Un des villageois avait casser celui-ci sur la tête de Gales avant de partir avec les quatres autres en courant et hurlant. | ||
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| + | '''"Ton monstre ne seras bientôt plus de ce monde !! AhAHAhahah !"''' | ||
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| + | J'accouru vers Gales un tissu à la main et dégagé rapidement les morceaux encore coupant au sol un peu plus loin avant de me tourner vers lui. Deux énormes morceaux transpersaient sa peau en dessus et au-dessus de son oeil droit. Sans plus de cérémonie il se les retira sans plus de précaution. Je voulu l'en empecher mais... aurai-je pus le faire...? Il grimaça et je commençais à penser à plaie, mes yeux s'emplissant de larmes. | ||
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Version du 8 août 2012 à 11:42
Sommaire
Résumé du Joueur
HRP
Inscription à Minecraft : ///
Inscription à Esperia : Juillet 2012
Personnage
Nom : Eliadorina
Alias : Elia
Quartier : Quartier Adobe
Métiers : Mineur
Caractéristiques
Description
Talents
Défauts
Statut relationnel
Ennemis Déclarés
Amis Déclarés
- [[Utilisateur:|Utilisateur:]]
- [[Utilisateur:|Utilisateur:]]
Histoire
Avant Esperia
La neige... rouge... Une femme... maculée de sang... Ses yeux ouverts et pourtant sans vie, me fixant jusque dans la mort. La neige est si froide tout comme son corps que j’essaie de secouer. Une ombre se tient au-dessus de ce massacre et me regarde un sourire sadique aux coins des lèvres. Derrière moi le feu, mon village natal est en flamme les corps des villageois calcinés... une fillette et un petit garçon brulant quelques mètres derrière moi et cette femme... que j’essaie de secouer que le souffle de la vie a abandonné après avoir perdu ce fluide si vital qui nous maintient tous en vie. L'ombre s'approche floutée par des larmes il lève le bras... et l'abat sur moi.
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Ces instants... ce sont ceux qui me hantent. Sans cesse renouvelés à mon esprit par des visions presque incessantes. je ne revis que cette peur, cette douleur, cette haine... Je m'en sens peu à peu affecté à mon tour mais je ne dois pas tomber dans le piège. Je suis plus forte que ça !
De ce lieu, je n'ai que des brides de souvenirs tel un homme cassant et transformant les minerais qu'il récoltait lui-même, une femme ayant le savoir requis pour guérir les différents maux que les habitants du village lui présentaient. Je me souviens les mains douces de cette femme remontant la couverture au moment de dormir et au contraire les mains rugueuses de l'homme me caressant doucement la joue et me souhaitant bonne nuit. Tout deux ont péri dans l'incendie... non sans se battre contre nos assaillants...
Depuis cette nuit j'ai longtemps marché, de village en village, de jour comme de nuit, par tout les temps... Je voulais survivre. J'étais encore une enfant quand j'arrivais dans un petit village nordique bien plus au Sud de là où je suis née. Je mourrais de faim... Je fis toutes les tavernes personne n'accepta de me donner ne serais-ce qu'un morceau de pain. Mon ventre criait famine, mes jambes flageolantes, je marchais dans la neige m’apprêtant à repartir en direction du Sud pour un nouveau village quand... Je m'écroulais dans la neige.
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Ma tête endolorie, désorientée, j'ouvris doucement les yeux. Je ne connaissais pas cet endroit... Je regardais autour de moi. J'étais dans un lit, une couverture en peau de loup sur moi, une cheminée diffusée une agréable chaleur dans la pièce et c'est sur la table de chevet que je sentit mon messie ! Une soupe était posé là avec de généreux morceaux de viandes et des tranches de champignons bouillis. Je me redressai lentement pour ne pas me faire mal et m'adossa au mur derrière la tête de lit.
La soupe encore fumante accompagnée d'une cuillère en bois laissé son odeur se répandre dans cette petite pièce c'était si appétissant d'autant plus que j'aurais mangé n'importe quoi!
Je saisis délicatement le bol en bois sculpté, posai la cuillère sur la table de chevet et portai le bol directement à mes lèvres. Je ne mis pas longtemps à vider le bol quand tout à coup...
"C'est inadmissible !!!"
Je sursautais, cela venait de la pièce juste en dessous de moi. L'homme d'un certains âge apparemment dû à son timbre de voix semblait bien agacé.
"Tu ne peux pas la garder ici c'est le signe de notre destruction ! Tu n'as pas vu la fumée s'élever il y a une semaine dans le ciel?!" l'homme marqua une légère pause, toussa un peu et repris. "Nos hommes sont allés voir et c'est le village des Arcanes qui fut détruit!! Cette fille est une rescapée et elle apportera le malheur dans ce village !!"
"Cette enfant... n'a rien de malveillant... Elle ne peut rien à ce qui lui arrive et je ne lui en tiens pas rigueur... S'il doit arriver quelque chose ça arrivera ! A présent sortez de mon auberge si c'est pour proférer de telles injustices !"
J'entendis une porte se claquer, des injures par la fenêtre et... des pas dans l'escalier. Je n’eus tout juste le temps de sauter sur mes pieds et foncer vers la porte quand je me cognais contre une armoire à glace. Me frottant la tête je levé les yeux. Un grand homme, carré un peu rude à première vu entra dans la pièce au même instant.
"Ola gamine pourquoi cours-tu?" dit-il d'un air surpris. "Repose toi va, prends des forces."
L'homme regarde sur la table de chevet le bol vidé de son contenu et sourit. Il posa sur mon épaule une main de colosse qui me recouvrit l'épaule entière! A cette vu je ne pus m’empêcher de sursauter en ayant un mouvement de recule. J'étais sur la défensive, prise au piège de ce géant dans une si petite pièce je me mit soudainement à grogner et sans autre cérémonie quand je le vis tendre la main vers moi je me le mordis aussi fort que je pus mais pas même mes dents n'entamèrent sa chair.
"Un vraie petite sauvage hein ?" Me dit-il en riant mais il perdit son sourire aussi vite. "Tu as raison. Méfie toi de tout le monde gamine... Tu ne seras jamais déçut ainsi. Mais avant de te jeter dans le grand monde reste ici et prends des forces."
Je lâchais sa main, il passa à coté de moi, prit le bol et sortit de la chambre. J'étais là, au milieu de la pièce bien bête. En descendant l'escalier je l'entendis me dire qu'il me ramènerait un bol de soupe dans la soirée et qu'il ne fallait pas hésiter a demander si j'en voulais d'autre. Il avait l'air heureux de s'occuper de moi... Je baissais le yeux et portais mes mains à ma bouche. J'avais mal à la mâchoire de l'avoir mordu si fort mais pourtant il n'avais pas une seule égratignure... C'était un nordique... Un vrai. Et travailleur en plus !
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"Une perche cuite et une bière à la neuf !"
Un hochement de tête supplémentaire dans ce nouveau boulot que la vie m'offre. Gales, l'homme qui m'avait recueillit et nourrit lors de cette nuit d'hiver où chaques commerces m'avaient fermé leurs portes et où il s'était mis le village à dos en refusant les recommandation de l'ancètre comme tout le monde l'apelle ici. Cela fait à présent 5 ans que je suis à ses cotés et que je lui prète mains forte pour son auberge accueillant nombre de voyageurs de passage. Depuis le jours où l'ancètre claqua la porte plus aucun n'habitant ne mit les pieds chez lui pour un bon repas mais il dit que ma présence ravive son commerce aujourd'hui florissant. Avec le temps lors de ses nombreux chantiers dans le village il prit sur lui pour aquérire un magnifique chalet en rondin sur la bordure du village et m'offrit les clefs. Ce chalet était à moi, un cadeau... Chaque soir en plus de ça, après le service j'avais le droit à quelques pièces et un repas chaud à ramener chez moi pour manger. J'avais trouver une nouvelle famille. J'esperais que cela aller durer mais la méchanceté en décida bien autrement.
Un soir à l'auberge, pendant le service cinq hommes du village entrèrent dans l'auberge et allèrent s'assoir au fond de la grande salle. Gales peu surprit me retint quand je voulais sortir de la cuisine amener une commande et m'ordonna de ne pas quitter la cuisine. Je me contentais de passer les plats que je préparer pour les commandes. L'auberge se vida peu à peu, les voyageurs fatigués prirent la direction de leur chambre, les autres reprenaient la route. Essuyant les tables alors unes à unes il s'approchait pour retiré les plats des deniers clients : les villageois. Je n'eus pas le temps de me retourner que j'entendit un plat se briser. Un des villageois avait casser celui-ci sur la tête de Gales avant de partir avec les quatres autres en courant et hurlant.
"Ton monstre ne seras bientôt plus de ce monde !! AhAHAhahah !"
J'accouru vers Gales un tissu à la main et dégagé rapidement les morceaux encore coupant au sol un peu plus loin avant de me tourner vers lui. Deux énormes morceaux transpersaient sa peau en dessus et au-dessus de son oeil droit. Sans plus de cérémonie il se les retira sans plus de précaution. Je voulu l'en empecher mais... aurai-je pus le faire...? Il grimaça et je commençais à penser à plaie, mes yeux s'emplissant de larmes.
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