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==Événement déclencheur==
 
==Événement déclencheur==
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Quelques années plus tard, Nobuo s'était installée dans un village à l'orée de la forêt. <br />
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Elle s'était fait acceptée car bien qu'étant une ratrée, elle rendait facilement service, et surtout ses poudres et potions de plantes savaient se rendre bien utiles en cas de besoin. La poudre bleue rendait de la force aux vieillards, la potion rouge rallumait la flamme des passions amoureuses éteintes. Ces intrigants mélanges avaient tant d'effets tous différents et surtout tous intéressants à un moment ou à un autre, pour chacun.<br />
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Elle parlait bien quand elle le voulait, pouvait expliquer tant de choses à qui voulait l'écouter mais elle préférait éviter d'attirer l'attention. Du moins au début. Au moment où le fils du maire pris la succession de son père, elle commença à remarquer les changements véreux qu'il apportait au village, et cela ne lui plaisait pas du tout. <br />
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N'étant pas née au village, elle n'avait pas voix au chapitre. Elle choisit donc de contourner l'obstacle : plutôt que de confronter directement le jeune maire à ses méfaits et risquer de ne pas être écouter, elle fit le tour de tous les habitants, leur montrant et leur expliquant tous ces changements, leur faisant remarquer que cela n'était ni bénéfique ni rentable pour eux.<br />
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Petit à petit, la grogne montait. C'était les fonds publics qui, au lieu de servir à améliorer leur village, servaient à améliorer le confort et les privilèges du maire. Rapidement la population jugea inacceptable ces détournements et décida d'agir, en destituant de son poste le jeune homme vaniteux.<br />
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Ils décidèrent d'instaurer un système décisionnel pluripartite, certes beaucoup plus lent mais surtout plus juste. N'ignorant pas d'où venait cette prise de conscience et de pouvoir, ils confièrent à Nobuo la tache de gestionnaire.<br />
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Elle ne prenait aucune décision, bien qu'elle puisse participer au débat, mais était chargée d'organiser leur application. Elle gérait les finances, les personnels, les matériaux nécessaires ; elle programmait les travaux en fonction du temps de chacun et du temps. A sa propre surprise, elle se révélait assez douée dans cette fonction.<br />
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Cette responsabilité et la reconnaissance subite qui allait de pair n'étaient pas du tout du goût de l'ancien maire. Il se jura de se venger de cette péronnelle prétentieuse qui se croyait meilleure que lui, non mais quel toupet!<br />
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Il attendit l'occasion tout en observant son adversaire, afin de découvrir ses failles.<br />
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Il était ébahi de la capacité de Nobuo à tenir des comptes sans jamais rien marquer, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'elle avait beau savoir compter et mémoriser les chiffres, connaitre les beaux mots savants, elle était tout simplement analphabète.<br />
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Il imagina aussitôt un stratagème pour réussir à la faire tomber. Il put rapidement le mettre à exécution, le jeune garçon du meunier ayant besoin de ses compétences d'herboriste. Il lui remit un mot écrit à transmettre à Nobuo. Le jeune garçon ne sachant pas lire non plus, il ne pouvait pas savoir ce que ce message comprenait.<br />
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A réception, Nobuo, comme toujours, laissa le document de côté en attendant que quelqu'un lui lise, et s'occupa prioritairement d'aider la personne qui avait besoin de son aide. Et comme très souvent quand on ne lui avait pas précisé si c'était important, elle oublia le bout de papier dans un tas de bric-à-brac.<br />
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Quelque temps plus tard, l'ancien maire débarqua avec la garde chez elle pour l'accuser de comploter avec un village voisin pour empoisonner les habitants pour récupérer les titres de propriété de certains terrains. Il en avait la preuve avec cette lettre qu'elle aurait reçu le mois précédent.<br />
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La population ne put imaginer qu'elle ne savait pas lire, avec toutes ses compétences. Elle ne crut donc pas non plus ses vives dénégations et la condamnèrent sans appel à l'exil du village.<br />
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Déçue de l'attitude de ces gens qui pouvaient retourner leur veste aussi vite, elle n'essaya même pas de leur montrer d'où venait le problème.<br />
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Elle préféra prendre ses pots, ses plantes dans son baluchon et partir pour une ville où, se disait elle , l'anonymat la protégerait.<br />
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Par malchance, juste après l'ouverture d'une nouvelle boutique d'herboristerie, les colporteurs qui passaient au village la reconnurent et crièrent à la garde pour l'emprisonner.<br />
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Il ne lui restait plus qu'une seule solution : la fuite.
  
 
==Premier Jour==
 
==Premier Jour==

Version du 4 février 2012 à 01:40


     200.png
Informations RP
Nom
Année de naissance
Rang
Veuillez indiquer le rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Informations HRP
Login Minecraft
Nobuo39
Pseudo
Nobuo
Prénom IRL
qui sait?
Âge IRL
27 ans












Caractéristiques

Description

  • Jeune femme entre 20 et 30 ans
  • Physiquement plaisante à l’œil mais sans plus
  • Aime parler avec les personnes qu'elle rencontre
  • Adore la bonne bière

Talents

Relativement sympathique et serviable, elle est toujours prête à aider ses amis.
Elle connaît les secrets des plantes et de leurs mélanges.
Elle apprend vite et est avide de connaissances.

Défauts

Elle parle parfois en faisant de grandes phrases avec des grands mots bien compliqués.
Elle peut aussi très bien poignarder dans le dos ses ennemis en papotant et en souriant.

Histoire

Avant Esperia

Nobuo ne se souvient pas de sa petite enfance. Ses souvenirs commencent assez tard, vers ses 10 ans. Son premier souvenir date du jour de son arrivée chez Sophie. Tout ce qui avait eu lieu avant était comme dans une espèce de brume.
Sophie lui avait raconté qu'elle était une enfant de la montagne mais que ses capacités avaient amené ses propres parents à se méfier d'elle. La seule chose qu'elle avait gardé c'était ce nom si étrange.
Pour Nobuo, de toute façon, sa vie commençait quand elle avait passé le seuil de cette maison perdue dans les bois, où tout semblait si chaleureux et accueillant.

Sophie était trop âgée pour être sa mère, elle l'avait toujours su. C'est assez vite qu'elle lui avait donc demandé qui elle était mais, bien que Sophie lui avait raconté tout ce qu'elle savait, la réponse était restée très parcellaire.
Nobuo avait tout appris de la gentille Sophie : comment se nourrir, comment se vêtir selon les circonstances, tout pour survivre en société en fait.
Mais ce qui l'avait toujours intéressé, c'était le savoir presque infini de Sophie sur la nature. Elle avait appris les cycles, les plantes, la faune, les équilibres de la vie. Elle avait découvert avec elle la beauté intrinsèque du vivant et de l'inerte.
Elle avait vu les milles milliers de visages de l'aurore, la poésie d'un paysage dans la brume matinale, la surprise des jeunes lynx dans la neige, la finesse des nids tressés des oiseaux, la robustesse des ruches. Elle avait appris à respecter ce spectacle émouvant quand c'était nécessaire.
Elle avait découvert le goût du nectar des fleurs, l'onctuosité du miel. Sophie lui avait montré comment l'extraire, comment reconnaître les espèces comestibles des toxiques, qu'il s'agisse de champignons, de fruits, de fleurs ou de graines.

Bien plus tard, Sophie lui avait montré comment toutes ces choses avaient aussi du pouvoir. Le pouvoir d'émouvoir bien sur, mais aussi des propriétés bien plus physiques. Telle graine donnait du goût aux plats, telle feuille soignait le mal de tête, telle décoction rendait amnésique, tel distillat donnait de la force. Elle avait appris tout cela, et bien plus encore.

Quelques années plus tard, Sophie s'était endormie de son dernier sommeil. Elle avait bien expliqué à Nobuo que toutes les capacités des plantes ne pouvaient et ne devaient surtout jamais empêcher le cours naturel de la vie, tout au plus cela servait à donner des petits coups de pouce dans une direction ou une autre.
C'était son dernier enseignement, et probablement le plus important.

Événement déclencheur

Quelques années plus tard, Nobuo s'était installée dans un village à l'orée de la forêt.
Elle s'était fait acceptée car bien qu'étant une ratrée, elle rendait facilement service, et surtout ses poudres et potions de plantes savaient se rendre bien utiles en cas de besoin. La poudre bleue rendait de la force aux vieillards, la potion rouge rallumait la flamme des passions amoureuses éteintes. Ces intrigants mélanges avaient tant d'effets tous différents et surtout tous intéressants à un moment ou à un autre, pour chacun.

Elle parlait bien quand elle le voulait, pouvait expliquer tant de choses à qui voulait l'écouter mais elle préférait éviter d'attirer l'attention. Du moins au début. Au moment où le fils du maire pris la succession de son père, elle commença à remarquer les changements véreux qu'il apportait au village, et cela ne lui plaisait pas du tout.
N'étant pas née au village, elle n'avait pas voix au chapitre. Elle choisit donc de contourner l'obstacle : plutôt que de confronter directement le jeune maire à ses méfaits et risquer de ne pas être écouter, elle fit le tour de tous les habitants, leur montrant et leur expliquant tous ces changements, leur faisant remarquer que cela n'était ni bénéfique ni rentable pour eux.
Petit à petit, la grogne montait. C'était les fonds publics qui, au lieu de servir à améliorer leur village, servaient à améliorer le confort et les privilèges du maire. Rapidement la population jugea inacceptable ces détournements et décida d'agir, en destituant de son poste le jeune homme vaniteux.

Ils décidèrent d'instaurer un système décisionnel pluripartite, certes beaucoup plus lent mais surtout plus juste. N'ignorant pas d'où venait cette prise de conscience et de pouvoir, ils confièrent à Nobuo la tache de gestionnaire.
Elle ne prenait aucune décision, bien qu'elle puisse participer au débat, mais était chargée d'organiser leur application. Elle gérait les finances, les personnels, les matériaux nécessaires ; elle programmait les travaux en fonction du temps de chacun et du temps. A sa propre surprise, elle se révélait assez douée dans cette fonction.

Cette responsabilité et la reconnaissance subite qui allait de pair n'étaient pas du tout du goût de l'ancien maire. Il se jura de se venger de cette péronnelle prétentieuse qui se croyait meilleure que lui, non mais quel toupet!
Il attendit l'occasion tout en observant son adversaire, afin de découvrir ses failles.
Il était ébahi de la capacité de Nobuo à tenir des comptes sans jamais rien marquer, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'elle avait beau savoir compter et mémoriser les chiffres, connaitre les beaux mots savants, elle était tout simplement analphabète.
Il imagina aussitôt un stratagème pour réussir à la faire tomber. Il put rapidement le mettre à exécution, le jeune garçon du meunier ayant besoin de ses compétences d'herboriste. Il lui remit un mot écrit à transmettre à Nobuo. Le jeune garçon ne sachant pas lire non plus, il ne pouvait pas savoir ce que ce message comprenait.
A réception, Nobuo, comme toujours, laissa le document de côté en attendant que quelqu'un lui lise, et s'occupa prioritairement d'aider la personne qui avait besoin de son aide. Et comme très souvent quand on ne lui avait pas précisé si c'était important, elle oublia le bout de papier dans un tas de bric-à-brac.

Quelque temps plus tard, l'ancien maire débarqua avec la garde chez elle pour l'accuser de comploter avec un village voisin pour empoisonner les habitants pour récupérer les titres de propriété de certains terrains. Il en avait la preuve avec cette lettre qu'elle aurait reçu le mois précédent.
La population ne put imaginer qu'elle ne savait pas lire, avec toutes ses compétences. Elle ne crut donc pas non plus ses vives dénégations et la condamnèrent sans appel à l'exil du village.

Déçue de l'attitude de ces gens qui pouvaient retourner leur veste aussi vite, elle n'essaya même pas de leur montrer d'où venait le problème.
Elle préféra prendre ses pots, ses plantes dans son baluchon et partir pour une ville où, se disait elle , l'anonymat la protégerait.
Par malchance, juste après l'ouverture d'une nouvelle boutique d'herboristerie, les colporteurs qui passaient au village la reconnurent et crièrent à la garde pour l'emprisonner.

Il ne lui restait plus qu'une seule solution : la fuite.

Premier Jour