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(Fiche Wiki Leïs)
 
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Version du 26 novembre 2015 à 12:07


200.png

Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de la famille








Métier
Métier










Origines
Ville d'origine

Informations HRP
Login Minecraft
crfs1
Pseudo
crfs1
Prénom IRL
Laurent
Âge IRL
14 ans





Description

Ses traits physiques sont similaires à plusieurs personnes. Il a un teint légèrement basané, dû aux fréquentes canicules qui balayent Caroggia. Il a des cheveux courts bruns, et de grands yeux bleus. De petits poils jamais rasés percent par endroit sa peau pour former une barbe naissante. Il a quelques tâches de rousseurs, un nez doux et petit, comme ses oreilles. Son cou légèrement plus long que la moyenne ne lui confère aucun avantage, si ce n’est que d’avoir l’air d’une girafe ambulante. Peu de poils parsèment son corps, et quelqu’un qui ne le connais pas pourrais très bien dire qu’il n’en a aucun. Ses mains sont épaisses comme ses doigts et ses genoux sont bien noueux. Des pieds, des jambes et des bras de tailles normales viennent compléter le tout. Pour finir, ses sourcils broussailleux, contrastant spectaculairement avec le reste de son corps sans poil, donnent l’impression qu’un bon jet d’eau pourrait y rester prisonnier à jamais. Il est d’une constitution assez impressionnante. Son corps haut comme la normale, faisant 1m89 (6,2 pieds environ) est bourré de grands muscles dût à son activité physique constante. Grace à ces muscles, il pèse précisément 96kg, soit un poids très lourd. Pour finir, une petite entaille laissa une cicatrice sur son bras droit, à peine visible. De plus, il a une peau qui devient très rapidement sèche, il a donc besoin de boire beaucoup d’eau et de l’hydrater en se baignant quelques fois par semaines dans un court d’eau. Il n’a pas les muscles d’un surhomme que j’ai dit, mais il est assez musclé, puisqu’il sort souvent dehors, il n’a que ça à faire.

Choix

Choix I : Artisan du bois Choix II : Pêche Choix III : Sculpture (sur bois) Choix IV :

Talents

Ses traits mentaux, quant à eux, sont bien différents, ce qui le rend unique. Il n’hésite pas à partager tout ce qu’il possède, même si sa vie est en jeu. Par exemple, s’il était coincé dans la forêt avec de la nourriture, mais que son pire ennemi n’en avait pas, il lui en donnerait, ayant à cœur la survie de chaque être humain (sauf s’il lui veut la mort bien sûr, dans ce cas, ce serait de la légitime défense). Il n’attaque que très rarement le premier, préférant être pacifique. D’ailleurs, sa faible expérience au combat le rend bien vulnérable. Bien heureusement, il sait se défendre. Il ne connait aucune technique de combat, mais ses muscles puissants font devenirs ses coups bien peu agréables à recevoir. Sa personnalité généreuse évidemment avec un trait bien gentil. Il fait à tout le monde ce qu’il souhaiterait qu’on lui fasse, selon une règle bien précise à ses yeux : si on cherche à le provoquer, il répondra sans hésitation. Toutes ses qualités viennent aussi avec une personnalité serviable. Il cherche toujours à rendre service, car son paiement est uniquement le ‘’merci’’ qui va s’en suivre. Voir une personne heureuse, ça le rend heureux, et il comprit ça à partir de sa tendre enfance. De plus, sa valeur la plus importante à ses yeux c'est l'amitié. La chose la plus précieuse au monde qu'il a, ce sont ses amis. Si, par malheur, il se retrouve sans eux, il déprimera jusqu'à les revoir, où qu'il s'en fasse d'autres. Cela le rend très aimable, amical

Défauts

. Ne négligeons surtout pas les défauts. Leïs est très, même trop spontané à l’occasion. Par exemple : on lui demande de faire quelque chose qu’il aime, et il se lève d’un bond de table en poussant un petit cri de joie, ce qui crée à tous les coups de nombreux malaises. Aussi, il a un peu de misère à contrôler ses émotions. Je m’explique : Si quelqu’un le fait souffrir, il deviendra automatiquement TRÈS en colère, et ce sera bien difficile de retourner à une émotion calme. Il sent pratiquement le sang bouillir dans ses veines. Leïs a aussi un problème de coordination. Le corps humain possède une carte dans son cerveau, faisant en sorte que même si on a les yeux fermés, nous sommes capable de savoir où se situe les moindres parties de notre corps. Pour lui, cette carte est un peu endommagée, donc s’il décide par exemple de lever le bras droit, son cerveau enverra par exemple l’information au bras gauche (J’ai trouvé cette idée bien amusante, et provoquera sans doute du RP intéressant pour les interlocuteurs de mon personnage, et aussi un RP amusant pour moi! :D). Personne ne sait pourquoi, et Leïs a appris à vivre avec ceci, une chose bien désagréable. De plus, parlant de désagréable, Leïs ronfle très fort pendant qu’il dort, et il dort vraiment profondément. Il est presque impossible de le réveiller, et les ronflements persistent, il faut donc soit l’endurer, soit couvrir les ronflements. Il garde malgré son âge une belle âme d’enfant, par exemple en jouant avec sa nourriture (ce qui peut s’avérer gênant). Pour conclure ce mental, je pense assez développer, Leïs a une peur bleue des araignées. Dès qu’il en voit une, il s’enfuit à toute jambe, où devient très mal à l’aise, essayant de garder le peu de dignité qui lui reste avec son problème de coordination et sa spontanéité. Il aussi un défaut de plus. C’est qu’il est un peu lent à reprendre ses facultés. Si il dormait, il sera un peu stupide jusqu’à ce qu’il se soit suffisamment réveillé. Pour utiliser une expression, il est lent à la détente, dans le sens propre du terme.

Intérêts culturels et goûts

Leïs est un fervent croyant monachiste. Il ne va pas aux rassemblements et aux prières comme il se devrait, tout les jours, mais cependant, il aime bien la quiétude des lieux que lui procure un monast`re, sois un oubli total de ses soucis. Il aime pratiquer la pêche, et adore être avec ses amis.

Histoire

Le soleil pénétra doucement dans la chambre de Leïs, illuminant vieux livres d’enfants poussiéreux rangés dans l’étagère et le couvre-lit coloré de l’adolescent. Il gardait son âme d’enfant, et sa chambre en témoignait. Des desseins enfantins qu’il conservait depuis son jeune âge couvraient les murs bleus de son espace vital, et de petites pantoufles faites pour ressembler à des oursons trainaient, mal rangées au pied du lit simple.

Leïs ouvrit subitement les yeux et fit une grimace, aveuglé par la forte lumière matinale. Dès qu’il sortit de son rêve, ce qui lui prit plusieurs minutes, il grogna. Il devait être le début du premier cycle, et son père venait sûrement de rentrer de la taverne il y a quelques heures à peine. Il ne voulait pas se lever, non. Il devrait revoir son image paternelle, celle qui lui inspirait de dégout depuis treize ans, c’est-a-dire deux ans après sa naissance. L’adolescent d’une quinzaine d’année consentit à retirer ses couvertures et à se redresser sur son lit Encore une fois, son pyjama avec une image d’ours à nouveau témoignait de son enfantillage. Il s’habilla avec des vêtements de son âge cette fois-ci, préférant une longue tunique bon marché. L’état financier de sa famille était précaire, et tout s’expliquait par son père… encore et toujours son père…

Il partait tôt le soir, directement après le repas à la taverne et se bourrait constamment avec du rhum et de l’alcool, ne prenant pas charge de sa famille. Les maigres provisions d’argent que sa mère faisait pour essayer d’assurer un avenir à Leïs, il s’en servait pour acheter de la boisson, à la place d’essayer d’en faire lui aussi. Sculpteur, Leïs avait essayé de l’imité à son jeune âge. Imiter… ce mot lui était presque insupportable à présent. Leïs ne détestait pas son père, mais il en était déçu, très déçu. Depuis quelque temps, la situation financière de la famille s’était un peu améliorée depuis que l’adolescent s’était mis au travail. Il rapportait un peu plus de sous, vendant les meubles de sa mère plus cher. Il en construisait d’autres, et ils les garnissaient de motifs sculptés dans le bois. Encore là, son père aurait pu le faire… Il sortit de sa chambre, dans sa maison à étage unique, et s’approcha dans le hall de leur petite maisonnette. Il saisit une canne à pêche, sa canna à pêche, et sortit dehors. Il respirait un air frais, marin et salé, lui emplissant les narines de fraîcheur. Il regarda l’horizon, et souris. Dehors, c’était leur seul moment où il était heureux et où il ne risquait de croiser son paternel. Comme d’habitude depuis quelques mois, il s’approcha de l’eau et y lança sa canne à pêche. Il s’assit sur la bordure de pierre construite et attendit que le poisson morde. S’il était chanceux, il pourrait espérer attraper un saumon et le vendre pour un bon prix au marché.

Il fixa la petite bouée au bout du fil de sa canne et se mit à penser. Il réfléchissait à une opportunité qui semblait l’accueillir à bras ouverts. S’il se rassemblait un peu d’argent, il pourrait partir dans une ville qu’on appelait Esperia, une ville où l’espoir vivait si on en croyait le nom. L’espoir… c’était la seule chose à laquelle Leïs pouvait s’accrocher en ce moment. Sa famille était au bord du précipice, à deux doigts de devoir vendre la maison pour continuer à vivre. Il n’aurait plus qu’à se trouver un carton et quelques couvertures pour y dormir… Soudain, la ligne bougea frénétiquement et il fera le poisson comme sa mère lui avait appris. Il sentit l’hameçon s’enfoncer dans le palais du poisson, puis il commença à remonter la ligne. Il adorait ce sentiment d’excitation, car un poisson de bon prix équivalait à un bon petit en-cas pour sa famille. Il se leva d’un bond, spontané, puis regarda sa prise : un bien gros poisson, dont il ne connaissait pas l’espèce, mais qu’importe. Au moins, il était gros, et il s’en ferait un bon prix. Il pêcha encore deux autres poissons, et les rangea dans un filet pour les amener au marché et les vendre à un poissonnier.


Arrivant au marché, il sourit. Le spectacle l’étonnait toujours. Une véritable cohue s’élevait de cet endroit magique, où marchandises et marchands eux-mêmes se réunissaient pour vendre et acheter. Les toiles multicolores s’étendaient sur plusieurs centaines de mètres, au bord de l’eau. Leïs s’approcha d’un étal, et commença à parler au marchand à la bedaine rebondie qui s’y trouvait :

-Bonjour monsieur! Belle journée n’est-ce pas? dit-il avec le sourire, aimant toujours sympathiser avec les commerçants du coin. -Bien belle journée oui! répondit-il avec un sourire, s’affichant sur son visage joufflu. Qu’est-ce qui me vaut ta visite? Des saumons, quelque chose te plairait? -Ah, aujourd’hui je viens pour vendre! Combien pour ces quelques poissons s’il vous plait? Raison habituelle, vous comprenez… Leïs connaissait ce marchand. Il s’appelait Gasar. Leïs l’aimait bien, car il l’avait pris en pitié quelques années auparavant car il avait désespérément besoin d’argent, comme maintenant. Gasar se refusait d’acheter quoi que ce soit, mais c’était différent pour Leïs. -Bien sûr, bien sûr, tu veux combien pour tes… (Il compta en plissant les yeux) trois… trois morues si je vois bien. Je ne sais pas ce que c’est… -Vous décidez, dit Leïs, je ne suis pas en mesure de décider votre prix. Il sourit, et Gasar le lui rendit de nouveau. -Bien bien… tient voilà! Il lui tendit un peu d’argent, et Leïs le prit avec une grande joie. -Merci Gasar! Merci infiniment! Passe une bonne journée, et j’espère que ça va bien avec tes ventes! Merci! dit-il en s’en allant, se prenant les pieds à cause de son problème de coordination. -Oui, toujours, toujours! dit-il en ricanant. Leïs jeta un dernier coup d’œil à l’étal plein de poisson et s’en retourna avec le sourire vers chez lui. Dès qu’il se retourna, et se cogna pleine poitrine avec quelqu’un. Ce même quelqu’un lui attrapa le collet de sa tunique puis le poussa par terre, ses poches tintant légèrement pleines d’argent. -Tient tient… tu t’es fait un peu d’argent Leïs? Dit une voix d’adolescent au même moment. En tombant, il s’était planté un petit caillou tranchant dans le bras droit. L’entaille semblait bien profonde, et elle était douloureuse. Il redressa la tête et regarda la personne qui l’avait bousculé, étrangement déformée par rapport à son point de vue. C’était Yiur, un riche du coin. Il était grand, et accompagné de trois de ses amis. Cependant, il n’était pas aussi musclé que Leïs. -Qu’est-ce que tu veux? demanda Leïs d’un ton glacial en se massant le bras droit. Laisse-moi tranquille! -Ton argent, c’est pas évident? dit-il alors que ses copains ricanèrent, peut-être en souvenir d’une plaisanterie bien peu agréable au sujet de Leïs. Tu me le donne ou pas? -Pourquoi je te le donnerais? dit-il en se relevant péniblement. Tu le mérite bien sûr Yiur. Combien d’autres tu as brutalisé aujourd’hui? Je te le jure que quand la garde apprendra ça… -La garde n’apprendra rien, trancha-t-il d’un ton ferme. Donne-moi ça! Leïs ne comprenait absolument pas pourquoi il voulait son argent. Yiur était riche et pouvait très bien se passer de prendre l’argent des autres, c’était donc complètement, à ses yeux, inutile.

Soudain, Leïs compris pourquoi ils étaient venus. Ils ne voulaient pas de l’argent, mais bien commencer une bagarre pour le plaisir. Ils aimaient se battre ces types là, mais il ne laisserait pas faire. À l’instant où il comprit ça, Yiur lui flanqua un coup de poing dans le visage, et il entendit un horrible craquement. Gasar poussa un cri.

-Garde, garde! On se bat ici! se mit-il à crier en s’enfuyant de son étal. Il avait beau être gentil, il était un peu lâche. Appelez la garde!

Leïs se releva. Pour une fois, ses heures de course et d’entrainement allaient porter fruit. Ils étaient quatre, mais Leïs ne se laisserais pas faire. Il flanqua Yiur d’une bonne droite, mais celui-ci l’esquiva, son sourire narquois s’effaçant tout de suite de son visage. Il recommença avec sa main gauche et l’atteignit à l’épaule, sans avoir vraiment rien brisé. Il était insensible à sa douleur au nez, très en colère. Il savait depuis qu’il était tout petit qu’il avait de la misère à contrôler ses émotions, et cela le rattrapait dans des moments comme celui-ci. Un des amis d’Yuir le contourna et le prit dans le dos, immobilisant ses bras. Il avait beau être fort, il n’était pas un surhomme. Les deux autres amis se mirent à frapper chaque centimètre carré de sa peau qu’ils pouvaient atteindre. C’était complètement gratuit, et à mesure que les poings arrivaient, il perdait le fil de la vie. Il ne savait pas cela faisait combien de temps qu’il se faisait frapper… dix secondes? Trente? Il s’effondra par terre, mais heureusement, ils ne le frappèrent plus. Il avait mal partout, mais la garde devait être arrivée car il entendit des épées dégainer. Il était sauvé, mais il avait terriblement mal. Puis, il s’évanouit sous les dizaines de coups qu’il avait reçus


Leïs se réveilla dans le salon-cuisine de sa petite maison. Il était couché sur le divan, et regardait la pièce sombre. Sa mère était partie chercher des explications à la garde depuis plusieurs heures, et elle n’était toujours pas rentrée. Il s’inquiétait, même si la garde était de son côté et l’avait ramené chez lui. Son père, évidemment, était parti à la taverne, ne voulant pas se mêler des problèmes se son fils. Il avait beau s’être fait attaquer, il avait frappé lui aussi.

Il se leva et traversa la cuisine. Cela faisait depuis que sa mère était partie qu’il n’avait pas mangé. Il s’avança dans la maison vide. Il rêvait tellement d’une vie paisible. Ses ennemis l’avaient frappé gratuitement, et il avait fermé les yeux. C’était comme ça tous les jours. Heureusement, il n’avait pas perdu son argent. Il la déposa sur le comptoir et ouvrit un vieux coffre de bois. Sa mère rangeait la nourriture dedans. Il saisit un petit bout de pain tranché la veille puis s’installa sur une chaise, puisqu’il n’y avait pas de table. Il examina la blessure sur son bras droit. Sa mère l’avait précipitamment bandée avant de partir, et le vieux tissu était taché de sang. Son nez n’était pas brisé, mais presque. Il avait encore mal partout, et ses yeux étaient bouffis. Il ne pouvait pas se voir, puisque sa famille ne possédait pas de miroir. Il se frotta le bras. Ça laisserait probablement une cicatrice, mais il n’y accorda aucune importance. Il se rassit sur son canapé, maudissant de ne pas avoir accompagné sa mère chercher des explications auprès de la garde. Il détestait être impuissant comme ça, obligé d’attendre. Au moins… Il était épargné de la présence de son père. Il se mit à penser à sa vie, sa vie totalement inutile, comme la raison pour laquelle on l’avait attaqué ce matin. Il ne voulait pas y mettre fin, non, il avait un avenir devant lui. Il sentait juste que sa vie n’avait pas d’importance. Il ne se sentait pas personnage principal de sa vie, mais bien juste un figurant, inutile, permettant uniquement la mise en scène... Il décida de se lever, ayant des fourmis dans les jambes, l’empêchant de rester immobile. Il se dirigea vers la porte et sorti dehors sur le petit patio-perron devant sa maison. Il s’installa sur une chaise branlante recouverte de chanvre mais n’eut pas le temps de croiser les jambes. Il se leva d’un bond, venant de voir sa mère accourir. Elle était trop loin pour qu’il puisse distinguer son expression, mais le fait qu’elle se tienne la tête dans les mains comme ça n’était pas un bon signe. -Maman? appela Leïs lorsqu’elle se fut approcher. Qu’est-ce qu’il y a? Elle releva la tête, découvrant des yeux rougis, remplis de larmes. Elle tremblait de tout corps. -Ils… ils t’ont… Je n’arrive pas à… pas à croire… Elle s’effondra dans les bras de son fils, lorsque celui-ci d’une voix beaucoup plus ferme : -Maman, qu’est-ce... qu’il... y… a? dit-il en détachant chaque syllabe. -Ils t’ont pris! Ils t’ont pris, ils s’en viennent… la garde. Ils vont de prendre avec eux! Il ne ressentit aucune émotion particulière. Il arrêta simplement de penser, laissant le venin de cette répondre se répandre dans son sang. -Qu’est-ce… qu’est-ce que tu veux dire? Sa mère lui raconta tout en détail. Elle était arrivée à la garde, furieuse contre Yiur, et avait pointé un milicien du doigt, et c’était un noble. Déjà là, ça n’allait pas. Ensuite, ils se sont querellés. Il y a eu des cris dans la caserne puisque le garde ne voulait pas punir Yiur, parce qu’il croyait que ce n’avait été qu’une petite bagarre, mais ça n’était pas ça. Il y avait eu de la violence gratuite cette journée-là. Elle l’avait giflé, et le mal était fait. -… et là… ils sont venus, poursuivit-elle avec des sanglots, puis m’on dit que s’en était trop. Ils ont dit que pour punir cet acte ils… ils allaient de prendre comme esclave... pour me… pour me montrer que… À partir de ce moment, elle ne fut plus capable d’expliquer quoi que ce soit. Cependant, Heiso lui, fut capable de deviner quelque chose. Bientôt, la seule maison qu’il aurait, c’était la rue, ou mieux, une cage. Oui, une cage de fer… ce serait son foyer désormais. Le sentiment d’abandon s’accentua lorsqu’il vit un capitaine arriver accompagné d’une délégation. Il laissa sa mère, et s’avança vers les nouveaux venus. Il affronterait son destin la tête levée, mais ils lui devraient d’abord des explications.