Utilisateur:Pierre : Différence entre versions
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Version du 18 mai 2022 à 01:00
- Aux premiers abords...
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| Alphonse Prudent, père de Pierre.
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Au premier regard, une seule chose saute aux yeux de quiconque pose les siens sur Pierre : La Cage de métal qui lui est attachée à la tête.
Sous celle-ci toutefois se cache un jeune homme plutôt souriant, pour quelqu'un sous les fers. Se tenant droit du haut de ses 176cm et marchant d'un pas certain malgré sa carrure plutôt mince, ses yeux verts perçants ne manquent pas d'admirer avec émerveillement tout ce qui passe non loin de sa blonde crinière, presque encore luisante dans sa saleté.
Quelqu'un s'approchant assez près de sa personne pourrait également déceler quelques détails, comme les nombreuses cicatrices et équimoses - petites et grandes - parcourant sa peau juste assez soignée pour démontrer qu'un soupçon d'ordre subsite le long de son corps meurtri. Une douce note de marguerite peut également être décelée à travers l'odeur de sueur ayant ternie ses loques flétries par le temps.
Autant voit-on un homme simple au premier regard, ne possédant ni parures ni grands gestes... C'est dans son calme et ça sérénité surprenante pour son allure que l'on devine qu'il n'en aura jamais besoin.
- En introspection
Pierre a la tête en cage depuis bien longtemps... même avant que çela ne soit littéral. Même en vivant en tant qu'esclave au milieu de richesses et de luxure, cela n'a servi qu'à lui faire constater à quel point pour lui la richesse n'en rend personne plus heureux au final. Depuis ce temps - et surtout depuis sa pauvreté - il réalise à chaque jour que la beauté du monde se trouve dans la magnifique utopie de la simplicité volontaire.
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| Abramo Corglioni, ancien tuteur de Pierre.
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Et il n'avait jamais pu libérer ses pensées jusqu'à l'épiphanie que l'esclavage lui a apporté.
Il est donc possible à chaque jour de le voir s'émerveiller à la moindre conversation, de ne laisser aucune fleur passer au matin sans en déguster l'arôme... car vous l'entendrez dire que, quand on est au plus bas de l'échelle, chaque rêve n'en devient que plus grand. Chaque moment est à chérir et préserver, chaque lever et coucher de soleil est un remerciement et un triomphe. Et assez étrangement, même malgré le coût que son statut a jour après jour sur son corps, il n'a jamais semblé aussi heureux pour ceux qui le côtoient.
Et ça ne fait que commencer.
- De nouveaux horizons!
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| Yseult Ouvriand, mère de Pierre.
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