Le Voyage d'Émilie : Différence entre versions

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Émilie la fourmi avait ses habitudes en forêt.
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Émilie la fourmi avait ses habitudes en forêt. <br>
La voilà qui sort, pour s'en aller chercher des baies.
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La voilà qui sort, pour s'en aller chercher des baies.<br>
En ce doux floréal, les bébêtes et les fruits,
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En ce doux floréal, les bébêtes et les fruits,<br>
Ravissent de leur goût toute la colonie !
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Ravissent de leur goût toute la colonie !<br>
  
Après s'être aventurée dans un coin nouveau,
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Après s'être aventurée dans un coin nouveau,<br>
Elle trouve son bonheur dans un arbuste de sureau.
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Elle trouve son bonheur dans un arbuste de sureau.<br>
Si pour nous, à manger, ses baies sont mauvaises,
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Si pour nous, à manger, ses baies sont mauvaises,<br>
Elles attirent les pucerons, à qui ne déplaisent,
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Elles attirent les pucerons, à qui ne déplaisent,<br>
Sa saveur sucré et sa grande abondance,
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Sa saveur sucré et sa grande abondance,<br>
Qui leur assure toute la saison une agréable subsistance.  
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Qui leur assure toute la saison une agréable subsistance.<br> 
  
Émilie s'approche donc, grimpant sur la plante,
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Émilie s'approche donc, grimpant sur la plante,<br>
Elle qui raffole de l’élixir de ces baies nourrissantes.
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Elle qui raffole de l’élixir de ces baies nourrissantes.<br>
Soudain, sur la plaine un violent orage s’abat,
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Soudain, sur la plaine un violent orage s’abat,<br>
Il plu si fort que la feuille où elle montait s’arrachât.
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Il plu si fort que la feuille où elle montait s’arrachât.<br>
  
Oh ! La voilà qui après sa chute,  
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Oh ! La voilà qui après sa chute, <br>
Se retrouve emportée dans un flot, où la lutte,
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Se retrouve emportée dans un flot, où la lutte,<br>
Se trouve bien inutile, tant la puissance du torrent
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Se trouve bien inutile, tant la puissance du torrent<br>
L'emporte encore plus loin, la dérive à chaque instant.  
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L'emporte encore plus loin, la dérive à chaque instant. <br>
  
Après un voyage qui lui semble une éternité,
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Après un voyage qui lui semble une éternité,<br>
La petite Émilie semble enfin s'arrêter,
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La petite Émilie semble enfin s'arrêter,<br>
Lorsque son navire, verdoyant, de fortune,
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Lorsque son navire, verdoyant, de fortune,<br>
Se retrouve à butter contre une petite dune.  
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Se retrouve à butter contre une petite dune. <br>
  
Comment va-t-elle faire, maintenant, pour rentrer ?
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Comment va-t-elle faire, maintenant, pour rentrer ?<br>
Si loin de ses amies, qu'elle s'est retrouvée!
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Si loin de ses amies, qu'elle s'est retrouvée!<br>
Bien que le soleil, enfin, soit revenu,
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Bien que le soleil, enfin, soit revenu,<br>
Elle doit bien avouer qu'elle se sent toute perdue.
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Elle doit bien avouer qu'elle se sent toute perdue.<br>
  
S'entame alors une grande randonnée,
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S'entame alors une grande randonnée,<br>
Pour ne pas se perdre, le courant, elle doit remonter.  
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Pour ne pas se perdre, le courant, elle doit remonter. <br>
Et si Émilie traverse de beaux paysages,
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Et si Émilie traverse de beaux paysages,<br>
La fatigue l'étreint durant son long voyage.  
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La fatigue l'étreint durant son long voyage. <br>
  
Pourtant, il faut bien que notre fourmi avance,
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Pourtant, il faut bien que notre fourmi avance,<br>
Mais ses petites pattes ne la porte pas sur tant de distance.
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Mais ses petites pattes ne la porte pas sur tant de distance.<br>
Alors qu'elle pensait devoir fermer les yeux,
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Alors qu'elle pensait devoir fermer les yeux,<br>
Se détache au dessus d'elle un bout de ciel ombreux.
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Se détache au dessus d'elle un bout de ciel ombreux.<br>
  
Intriguée de cette tâche noire qui descend,  
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Intriguée de cette tâche noire qui descend, <br>
Elle se redresse et, à mesure qu'elle s'étend,
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Elle se redresse et, à mesure qu'elle s'étend,<br>
Émilie découvre de magnifiques coloris,
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Émilie découvre de magnifiques coloris,<br>
De belles ailes jaunes et un rouge rubis.
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De belles ailes jaunes et un rouge rubis.<br>
  
Elle n'a jamais vu de tel, c'est un papillon,
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Elle n'a jamais vu de tel, c'est un papillon,<br>
Qui du ciel, une vue dégagée sur les environs,
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Qui du ciel, une vue dégagée sur les environs,<br>
À aperçu notre fourmi en difficulté,
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À aperçu notre fourmi en difficulté,<br>
Et s'est vite approché pour essayer de l'aider.  
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Et s'est vite approché pour essayer de l'aider. <br>
  
Sans parler, le voilà qui se pose à terre,
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Sans parler, le voilà qui se pose à terre,<br>
Et laisse Émilie grimper à son arrière.  
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Et laisse Émilie grimper à son arrière. <br>
Guidé par le souffle du vent qui s'en mêle,
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Guidé par le souffle du vent qui s'en mêle,<br>
Et la petite voix de notre fourmi bien frêle,
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Et la petite voix de notre fourmi bien frêle,<br>
Notre papillon la dépose enfin à l'entrée,
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Notre papillon la dépose enfin à l'entrée,<br>
De sa vaste maison, sous terre creusée.  
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De sa vaste maison, sous terre creusée. <br>
  
Ses nombreux amis, en la remarquant,
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Ses nombreux amis, en la remarquant,<br>
Sur le dos de son nouveau copain volant,
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Sur le dos de son nouveau copain volant,<br>
Viennent l'accueillir, heureux de la retrouver,
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Viennent l'accueillir, heureux de la retrouver,<br>
Avouant qu'ils n'avaient jamais été si inquiets.  
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On remercia d'un bouquet fleuri le sauveteur,
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On remercia d'un bouquet fleuri le sauveteur,<br>
Bouquet dont le nectar a gardé toutes ses saveurs,
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Bouquet dont le nectar a gardé toutes ses saveurs,<br>
Et on dit que dans cette forêt, croyez-le ou non,
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Il n'est depuis pas rare de voir les fourmis jouer avec les papillons.
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Il n'est depuis pas rare de voir les fourmis jouer avec les papillons.<br>
  
 
- La Renarde, Ys.
 
- La Renarde, Ys.
 
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Cet écrit a été rédigé par Ys Vanbaroenn, et se trouve sur la nouvelle Esperia.


Le Voyage d'Émilie

Émilie la fourmi avait ses habitudes en forêt.
La voilà qui sort, pour s'en aller chercher des baies.
En ce doux floréal, les bébêtes et les fruits,
Ravissent de leur goût toute la colonie !

Après s'être aventurée dans un coin nouveau,
Elle trouve son bonheur dans un arbuste de sureau.
Si pour nous, à manger, ses baies sont mauvaises,
Elles attirent les pucerons, à qui ne déplaisent,
Sa saveur sucré et sa grande abondance,
Qui leur assure toute la saison une agréable subsistance.

Émilie s'approche donc, grimpant sur la plante,
Elle qui raffole de l’élixir de ces baies nourrissantes.
Soudain, sur la plaine un violent orage s’abat,
Il plu si fort que la feuille où elle montait s’arrachât.

Oh ! La voilà qui après sa chute,
Se retrouve emportée dans un flot, où la lutte,
Se trouve bien inutile, tant la puissance du torrent
L'emporte encore plus loin, la dérive à chaque instant.

Après un voyage qui lui semble une éternité,
La petite Émilie semble enfin s'arrêter,
Lorsque son navire, verdoyant, de fortune,
Se retrouve à butter contre une petite dune.

Comment va-t-elle faire, maintenant, pour rentrer ?
Si loin de ses amies, qu'elle s'est retrouvée!
Bien que le soleil, enfin, soit revenu,
Elle doit bien avouer qu'elle se sent toute perdue.

S'entame alors une grande randonnée,
Pour ne pas se perdre, le courant, elle doit remonter.
Et si Émilie traverse de beaux paysages,
La fatigue l'étreint durant son long voyage.

Pourtant, il faut bien que notre fourmi avance,
Mais ses petites pattes ne la porte pas sur tant de distance.
Alors qu'elle pensait devoir fermer les yeux,
Se détache au dessus d'elle un bout de ciel ombreux.

Intriguée de cette tâche noire qui descend,
Elle se redresse et, à mesure qu'elle s'étend,
Émilie découvre de magnifiques coloris,
De belles ailes jaunes et un rouge rubis.

Elle n'a jamais vu de tel, c'est un papillon,
Qui du ciel, une vue dégagée sur les environs,
À aperçu notre fourmi en difficulté,
Et s'est vite approché pour essayer de l'aider.

Sans parler, le voilà qui se pose à terre,
Et laisse Émilie grimper à son arrière.
Guidé par le souffle du vent qui s'en mêle,
Et la petite voix de notre fourmi bien frêle,
Notre papillon la dépose enfin à l'entrée,
De sa vaste maison, sous terre creusée.

Ses nombreux amis, en la remarquant,
Sur le dos de son nouveau copain volant,
Viennent l'accueillir, heureux de la retrouver,
Avouant qu'ils n'avaient jamais été si inquiets.

On remercia d'un bouquet fleuri le sauveteur,
Bouquet dont le nectar a gardé toutes ses saveurs,
Et on dit que dans cette forêt, croyez-le ou non,
Il n'est depuis pas rare de voir les fourmis jouer avec les papillons.

- La Renarde, Ys.