Utilisateur:Ys Vanbaroenn
Ys, Louve des Bois
Bien qu'elle ne soit pas si grande du haut de ses 1 mètre 59, ses jambes longues et sa taille fine lui donne l'air élancée. Elle semble menue, et au premier abord, son physique n'a rien de guerrier. Pourtant, sous ses vêtements amples, se dessine une silhouette tonique, et des bras fermes. Sur son épaule droite, se découvre la cicatrice d'une profonde entaille, encore brunie sur ses bords, qui descend jusqu'à sa poitrine. Son oreille droite est percée, et quelques ridules d'expression parsèment son visage, notamment au creux des sourcils et aux fossettes.
Sa démarche est légère, rapide, mais parfois mal assurée.
Ses yeux d'un gris-vert sombre lancent un regard incisif, à demi caché par une mèche noire qui tombe sur son visage aux angles tranchants. Ses longs cils rappellent la noirceur de ses cheveux, et son nez droit, avec une très légère bosse, accentue le creux de ses lèvres d'un rose naturellement vif.
Sa lèvre inférieure est percée à deux reprises, et deux petites pointes, ressemblant à des canines en os, servent de bijoux.
Ses mains sont fines et ses doigts abîmés, notamment en leurs extrémités, où se sont formées des callosités. À son poignet, elle porte une marque de bronzage, peut-être signe d'un bracelet qu'elle portait jadis.
A sa façon de plisser les yeux, on pourrait penser qu'elle à quelques problèmes de vue...
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Fermière |
Tavernière |
Croupière |
Poétesse |
Défenseresse |
Si elle est curieuse et prête à tout essayer une fois, Ys n'est experte de rien. Elle apprend par influence, et oublie souvent juste après. Ses seules compétences se limitent au réflexes qu'elle à gardé de son séjour au sein des gardes de l'Armée Mésange : l'escalade, la discrétion, et le combat à la dague lorsqu'il le fallait.
Ys s'est essayée au chant, à la sculpture... mais c'est surtout la poésie qui l'accompagnera. Petite, elle aimait déjà raconter des histoires. Si l'éloquence n'est pas son atout majeur, elle sait captiver son auditoire par ses récits en vers. A la tombée de la nuit, autour du feu, elle aime écrire, poèmes et nouvelles. C'est sa façon de s'exprimer, de mettre un peu d'ordre dans son esprit... le peut d'ordre qu'il puisse encore rester.
Ys sait faire bonne présentation. Mais, en s'approchant, on la découvre comme une gamine, curieuse et colérique, parfois mythomane.
Si elle peut montrer des signes d'attachement, elle passe souvent du coq à l'âne en oubliant ses obligations. Elle oublie beaucoup de choses, d'ailleurs.
Pourtant, si vous en venez à parler d'elle, peu nombreux seront ceux qui trouveront à dire qu'elle n'est pas profondément gentille, et sensible.
Janvier 525 : Ys débarque, un soir de brumaire. Vendue à la famille Negocielli, c'est le Sire Alvize qui se chargera de l'accompagner dans sa rédemption.
Fevrier 525 : Clouée au lit, elle reste dans sa couchette humide de l'Ergastule, ne se levant que rarement pour récupérer de quoi subsister aux cuisines.
Mars 525 : Ys rencontre Sonja, une autre esclave, avec qui elle se lie d'une certaine amitié. Elle retrouve le goût au travail, et s'efforce de contenter les libres qui lui offre matière à payer sa dette. Elle fait notamment la rencontre d'Éthonette, pour qui elle travaillera quelques fois au Sans-Fond, au comptoir, tout en écoutant les histoires et appréciant l'ambiance musicale du lieu.
Avril 525 : A l'occasion d'un marché enchaîné, Ys fait la rencontre de Florian, Coralie et Heida. Elle s'estime heureuse d'être bien traitée, et d'être appréciée de ses derniers. Un évènement tendu, au Nid, lui fera aussi rencontrer Cassian, pour qui elle développera une aversion... bien qu'elle soit difficilement justifiable. Elle fait aussi la rencontre de Börr, avec qui elle partagera de nombreuses soirées, bouteille à la main au camp Vaahva, et de Bouillon, tavernier jovial avec qui elle s'entendra à merveille.
Mai 525 : Après de longs efforts, Ys est libérée de ses chaînes par Alvize, avec qui elle promet de rester en excellent termes. En même temps, Éthonette, sur le départ, lui lègue un porte-document aux milles informations... ainsi que les clés du Sans-Fond. Sans-le-sou, elle hésitera sur la marche à suivre, un moment. Elle se rapproche alors d'Anastasia, fermière aussi gaie qu'Ys, avec qui elle semble développer une certaine complicité.
Juin 525 : Décidée à reprendre le travail, elle suit les enseignements d'Anastasia pour apprendre les rudiments du métier de fermière. En parallèle, elle essaie de se faire aider par Florian pour la réouverture du Sans-Fond... plan qui tombe à l'eau, à l'aube d'un conflit entre ce dernier et le duo Börr-Cassian. La tension, dans la cité, est électrique.
Juillet 525 : Après l'assassinat de Florian, Ys se décide à rejoindre l'Égide, milice nouvellement constituée sous l'impulsion de Frank Lafleur. Elle se lie d'amitié avec Andras, joueur de luth et combattant. Elle parvient en même temps à ré ouvrir le Sans-Fond, où, une fois par semaine, elle propose bons alcools et parties de cartes endiablées. Affectée par le décès de Börr, survenu peu après, elle cherche à oublier. Autour d'une bouteille de rhum, elle fait la connaissance de Soren, Thrall récemment libéré de ses chaînes. Elle écrit, le soir, ses premiers textes poétiques depuis sont arrivée : de petites histoires en vers pour les nouveaux-nés, de Coralie et du couple Saule.
Août 525 : Le travail à la ferme et les nombreuses balades en forêt l'apaisent enfin. Elle se sent bien, par ici. D'autant plus qu'elle redécouvre les palpitations des sentiments naissants, à mesure que Soren se rapproche d'elle. Les baignades de fin d'après-midi dans la mer, les pique-nique sous l'arbre du Ponant, et les nuits au Petit Théatre Malhonnête, entre quatre yeux, se multiplient. Pourtant, le rêve naissant devra rapidement s'interrompre : Soren est un Vaahva. Et Thrall, qui plus est. C'est une relation vaine, sans famille à l'horizon, et qui l'éloignerait de l'Adaar. Après pleurs, et une certaine colère, Ys trouvera du réconfort auprès de Leslaw, qui la conseille et l'accompagne vers la paix intérieure, alors qu'en parallèle, elle fomente avec l’Égide, un plan pour arrêter Cassian, qu'elle pense responsable de la mort de Florian, et de celle de Börr. Elle rejoint aussi Coralie, au Terrier, parfois, pour retrouver une certaine sérénité.
Septembre 525 : Sans amour, la vie se fait plus monotone. Heureusement, de nouveau amis viennent apporter de la douceur, et des rires à ses soirées. Xynabéllis, Siméon, Henrietta, Wilo et Zina animent de leur présence le Sans-Fond. Un concours d'artisanat s'organise, ainsi que des marchés au Verdoyant (où elle remporte le prix du meilleur étal) puis à l'Ecarlate, auxquels Ys prend part avec joie. Mais, il semble que des nuages s’amoncellent à sa porte. Le passage d'une tempête d'une rare violence sur l'île, suivie d'une vente d'art aux enchères, menée par des négociants de Sauviake, seront le déclic : elle y trouve deux tableaux qu'elle interprète comme un signe.
Octobre 525 : Début octobre, elle réunit ses affaires, passe le flambeau du Sans-Fond à Zina, et s'arrange pour la tenue des fermes avec le nouvel Ennen Carré. Elle sent qu'elle doit rentrer... enfin rentrer, pas vraiment, puisque qu'elle ne sait où aller. Mais elle veut revoir ces forêts, ces alpages, laissés en quittant le Canatan par la route, de ses yeux clairs et de sa posture grandie par ces mois vécus ici. Elle reviendra, elle en est certaine. Elle reviendra, cette-fois, sans être trainée par les chaînes. Elle reviendra de son plein gré, parce qu'elle sait, au fond, qu'elle aura besoin de retrouver Esperia et ses habitants. Alors que sa racine est bénie par l'Ennen, un piolet d'escalade légèrement rouillé, elle laisse courir un dernier regard aux façades humides du Bourbier. Le 7 de ce mois, elle embarque sur le bateau de l'esclavagiste. Elle écrira des lettres, elle l'a promis. En attendant, direction... le monastère de Larrelier.
Avec l'adorable autorisation de Epyi, Eigio, pour reprendre sa template, et de Florent, Alvize pour d'autres parties.
