Utilisateur:Irris
Sommaire
Caractéristiques
Description
Irris est assez grande (1 cube 70 de hauteur !) et en fin de croissance. Elle a de longs cheveux bruns et des yeux de même couleur, mais un peu plus doré. Son regard est calme, et doux: certains profitent d'ailleurs de sa gentillesse excessive. Elle est frêle, mais le contact avec les plantes, encore plus fragiles qu'elle, lui donne de la force.
Talents
Ah, son seul vrai talent est l'agriculture, qu'elle s'est découvert il y a longtemps: ses parents étaient paysans, aussi elle devait souvent les aider dans les champs. Sinon, durant une dispute, ses mains tremblent, et elle préférera s'enfuir que de braver ses ennemis. Bien sur, si elle n'a pas le choix, elle se battra, grâce à ses tous petits points de quelques centimètres de diamètre... prenez garde ! ^^
Sinon, elle commence à savoir lire, ce qui n'a pas toujours été un avantage. Elle sait désormais écrire, et aimerais bien s'essayer à l'écriture de pièces de théâtres ou autres.
Défauts
Ses défauts ! Ah ! Voilà quelque chose qui peut bien se remplir ! Enfin non, pas trop non plus, car son plus grand défaut se résume à ça: elle à le coeur sur la main. Avec quelques phrases bien tournées, on peut obtenir d'elle ce que l'on veut, ou à prix cassé. Elle est aussi très naïve, et croit n'importe qu'elle bobard. Le reste du temps, si on ne lui pose qu'une simple question sans entourloupes, elle est assez maligne pour y répondre sans problème, cependant. Mais comme elle ne sait pas dire non et que, sauf quand elle s’énerve, elle est excessivement gentille, elle ne sait pas trop comment refuser les avances de certaines personnes, ni à faire le tris dans son coeur./br Irris tient relativement mal l'alcool, mais est friende d'hydromiel : l'hydromiel du crépuscule lui plait particulièrement.
Compétences
Irris maîtrise les compétences :
Outillage : différencier un bêche d'un marteau, quoi. (bien Irris !)
Connaissance de la flore : elle est capable de faire la différence entre une pomme et une tomate (non, tout le monde n'y arrive pas forcément ! :) )
Endurance : Elle peut effectivement labourer un champs sans tomber dans les pommes (elle est quand même toute rouge après mais ça, c'est un détail.)
Sens du gout : et oui elle a un certain palet, quand même, pour savoir si tel ou tel raisin est mangeable ou non (mais non, elle ne goûte pas ! )
Alphabétisation et calcul : Elle adore écrire, et s'en fait même un certain talent !
Créativité : faut bien, si elle veut écrire des trucs.
Relations
Amis
Elle est actuellement avec David.
Connaissances
Mikamus: c'est son ancien maître, elle l'a toujours trouvé un peu bizarre, mais au final il était sympas.
Sholwitz: Elle est allée quelques fois manger à sa taverne, il est assez sympathique.
William : Au départ, c'était sans doute quelqu'un de bien, même si il lui a toujours fait un peu peur.
Sammael : Artisan du bois, parfois il lui a fournit des barrières, et lui a même fait un prix... mais chute !
Ennemis
L'aveugle et Willou : les ayant déjà vu à l'oeuvre au quartier sans-fond, elle les déteste pas principe.
Kingaroth : Elle s'est énervée contre elle, un jour, tellement elle en avait marre qu'il lui propose de la drogue.
Histoire
Avant Esperia
Copié-collé de la candidature Whitelist.
Lecture :
La lumière filtre à travers les rideaux, et tombe doucement sur le lit aux draps rouges, seul meuble de la pièce. Irris se réveil. Aujourd’hui : dimanche, jour de repos. Aussitôt, la jeune fille se lève et s’habille : elle se souvient du rendez-vous.
Après avoir descendu un escalier aux marches branlantes, elle se retrouve dans la salle à manger. Dans l’armoire, il n’y a qu’une miche de pain et deux pommes. Irris en croque une tout en enfilant ses sabots grossièrement taillés. Ses parents sont paysans : ils n’ont pas assez d’argent pour acheter de vrais souliers, déjà qu’ils se soucient peu de leur fille… Bref, elle sort de chez elle. Il est à peine sept heures et demie. Elle sera en avance; Tant mieux. Depuis la veille, il y a dans sa poche un papier et un crayon gras, et a compté les secondes la séparant du matin. L’excitation lui fait gravir la pente plus vite, car c’est en haut qu’elle doit se rendre. Une fois arrivée au sommet de la colline herbeuse dominant le village Huratelon, essoufflée, elle observe le paysage. Il n’est toujours pas là. Le sommet d’une église et la plus haute pale du moulin dépasse des toits rouges en tuile, l’activité habituelle du hameau commence à peine à s’éveiller. L’herbe est humide de rosée, Irris s’allonge donc pour attendre. Il ne tarde pas.
-Bonjour, dit une voix rieuse derrière laquelle on devine un visage souriant. Tu es déjà là ! Et moi qui croyais être en avance…
Irris sourit en guise de réponse. Le garçon s’assit à côté d’elle, et sort de sa besace… un livre. Un objet… très étrange, des pages fines, couvrant encore du texte, dans tous ces recoins, une couverture en carton dur, rassurante, ornée de dessins… La paysanne n’a que rarement vu ces objets. Ils sont pour elle un mystère, contrairement à son ami, un fils de riche, qui va à l’école depuis l’âge de trois ans. Celui-ci sourit, hausse les sourcils en montrant le livre.
-Alors… tu veux que je t’apprenne à lire ?
-Oui, souffla-t-elle.
Fils d’illustres marchands, le garçon était le seul ami de l’adolescente. C’était aussi le seul qui ne se moque pas d’elle, mais ça, elle l’ignore. Il ouvrit finalement le livre, et lui indiqua les lettres : le L qui coule quand on le prononce, le A qui fait ouvrir grand la bouche, le R que l’on roule, le P qui est court, le O qui se dessine sur les lèvres quand on le prononce, le E coiffé de nombreux accents, le J qui vient de la gorge, le M doux comme un fredonnement, le Z si rare,…et cetera pendant tout une journée. C’est ainsi, qu’Irris apprit à lire.
L’enlèvement :
A présent, le soleil décline. Le vert de l’herbe devient roux, les nuages se colorent comme des taches d’encre rouge. Irris marche seule dans la rue. Elle n’a pas envie de rentrer : il fait encore tiède, et elle ne veut pas que ses parents lui demandent ce qu’elle a fait pendant la journée. Il lui est agréable de marcher sans but, de déambuler, frêle silhouette au milieu des longues ombres. Mais elle à faim : la pomme de ce matin n’était pas grosse. Alors, comme la porte d’une taverne lui tend les bras, elle rentre.
Fière de son nouveau talent, la nouvelle venue déchiffre la carte. Elle sait déjà compter, et elle est sur que les quatre pièces qui trainent dans sa poche ne suffiront pas à payer une Bi…è…re N…o…i…oi…re (bière noire), coutant plus de huit EF. Elle ne peut que s’acheter une Ca…ap…capita…ita…lo…non, le ! Une Capitale, c’est ça. Irris sait peut être les bases, mais l’obscurité n’améliore en rien les conditions de lecture ! Finalement, elle tend ses trois pièces à un barman plutôt, euh… imposant. Elle s’assoit dans un coin, les yeux avides. Toutes les écritures qu’elle voit, elle veut déchiffrer. Sur une table non loin de la, il y a une grosse bouteille, au milieu de cinq hommes qui discutent avec véhémence. Sur l’étiquette, il y a écrit deux mots qui se ressemblent un peu. Aussitôt, elle commence à les déchiffrer et avale une gorgée de sa bierre. Beurk ! Alors, première syllabe : R… oui, un R, c’est ça… ensuite un… un K, oui… ou bien… non, c’est peut être un H… Mais un gros bras poilu appartenant à l’un des convives de la table passe devant la bouteille. Rhoo, zut ! Il peut pas enlever son bras, lui ? Mais non, la main au bout du bras empoigne le col d’un des convives et le tire vers lui, sur la table. La bouteille tombe du support, et miraculeusement, ne se brise pas en touchant le sol. Irris recommence le plus vite possible : c’est ça, Rh… ensuite un U… et puis… celui qui a deux ponts, c’est le M ou le N ? Mais les hommes se sont levés, et commence à se battre. Entre les jambes et les pieds, Irris aperçoit la bouteille, avale une gorgée du liquide infecte et continu : Rhum, oui ! C’est ça ! Après le deuxième mot : Ro…u… ça veut rien dire, « rohu » ! Ah oui, ça se prononce « ou », c’est ça … Mais le récipient est renversé au milieu de la bagarre, cependant Irris aperçoit la dernière lettre…
-RHUM ROUX ! s’écrit-elle au milieu du bar, toute joyeuse d’avoir trouvé.
Elle s’est levée par enthousiasme. Le capharnaüm entrainer par la baston cesse aussitôt, et les cinq fauteurs de troubles arrêtent de se battre, dans des positions saugrenus : un pied en l’air, une poignée de cheveux dans le point,… la majorité de la clientèle c’est éclipsée discrètement.
-Elle à un problème la petite ? dit le chef de la bagarre.
-Euh… c'est-à-dire que… murmure-t-elle.
-ELLE A UN PROBLEME LA PETITE ? répète l’autre qui hurle, à présent (il semble trrrrès susceptible).
Et aussitôt, ils se ruèrent sur elle.
Premier Jour
(c'est plutôt le voyage, ici, et toujours c/c)
Départ vers Esperia
-Et merde…grommela Irris.
Ce n’était pas dans ses habitudes de dire des « mots d’oiseaux » mais là, il fallait que ça sorte. Elle venait de se réveiller. Tout ce dont elle se souvenait, c’était des cinq hommes qui s’étaient rués sur elle, et là, pouf ! plus rien. Mais elle avait maintenant un affreux mal de tête et la gorge très sèche ; la bière de la veille, sans doute.
Il y avait en guise de sol un lino glacé, et le mur de métal sombre conduisait des sons étranges, comme des frottements d’air. Sur le sol, quelques personnes étaient allongées, d’âges variables. Dans un coin, il y avait une porte, et aussi, dispersés dans la salle, des tonneaux, des cordes,… Le parterre était très sal : du vomi, des traces de sangs, parfois, ou bien de nourriture… et d’autres empreintes divers, témoignant du passage de nombreuses personnes, pas au meilleur de leur forme. Certain des gens avachis ici et là dormaient, d’autres avaient les yeux ouverts, l’air hagard. Irris tenta maladroitement de se redresser, mais son pied nu heurta le sol, qui avait une résonance… bizarre. Un peu comme sur un bateau. Mais l’air était gelé. En effet, les prisonniers qui avaient des bras découverts frissonnaient. D’autres étaient au contraire vêtu de lourdes peaux qui devaient tenir chauds. Désespérée, la fillette leva les yeux et vit un trou, dans le mur, qui avait été rafistolé avec du carton, et du quel s’echappait un sifflement. Elle se leva pour de bon, la démarche incertaine et le pas bruyant. Personne ne fit attention à elle. En écartant un pan du faux mur, elle jeta un regard au dehors et eu le souffle coupé.
La mer. A droite, à gauche, presque partout devant sauf… un gros point qui se rapprochait rapidement. Et en bas… ils étaient à des milliers de cubes au dessus de l’eau. En haut, le ventre rebondi d’un dirigeable se dressait vers l’avenir. L’atmosphère était froid, Irris rentra bien vite sa tête, sonnée par ce qu’elle venait de voir. Des pas résonnèrent au loin, et elle se recoucha bien vite. Des voix accompagnèrent bientôt la marche, et tout le monde put entendre :
-Cap’taine LedGris, j’espère que vous vous êtes bien reposé, en tout cas.
-Oui, je te remercie, Natan, répondit une voix dur et rocailleuse.
-Les prisonniers, continua la voix, Cap’taine, sont au nombre de sept ou huit. Comme vous étiez occupez par vos préparatifs, je me suis chargé de payer Darius et sa bande pour la dernière venue.
-Darius, ce rat ! Qui est-ce ?
-Et bien… c’est un homme violent qui se promène toujours avec ses quatre laccolites et qui nous à déjà fournit en esclave et…
-Pas Darius, abruti ! L’esclave !
-Ah, euh… oui, pardon ! Apparemment elle vient de Huratelon. Elle sait lire, d’après ce que nous à dit Darius, et même très fort, et… expliqua Natan, hésitant visiblement à poursuivre.
-Quoi ? grogna l’autre, menaçant, se doutant qu’il y avait anguille sous roche.
-Elle… euh… elle… elle à… seize ans, Capt’aine LedGris…
-QUOI ?
Les pas c’étaient de plus en plus rapprochés, mais ils cessèrent à cet instant précis. LedGris semblait prendre sa respiration, comme pour se calmer. Ou pour crier plus fort.
-Tu veux dire que TU as ACCEPTE une gamine de SEIZE ANS et tu as PAYÉ Darius pour ÇA sans me demander L’AUTORISATION ??
Une gifle semblait sur Natan chaque fois que le « Cap’taine » haussait la voix sur un mot. Tous les esclaves étaient réveillés, maintenant. LedGris s’en alla et Natan entra dans la pièce. Il se retrouva face à une demi-douzaine de visages pâles tournés vers lui.
-On… ON ARRIVE ! fit l’homme d’une voix forte pour cacher la rougeur de ses joues qui ne l’étaient pas seulement de honte.
Et quelques instant plus tard, tout le monde descendait, pieds et mains liés, vers la terre d’Esperia, inconnue d’elle… pour le moment.
A son arrivée à Espéria, elle fut vendu à Mikamus le Tarkan.