Bestialisme
Sommaire
Le Bestialisme

Introduction de la doctrine
Le bestialisme est une doctrine présente dans la foi en l’Arbitrio que l’on retrouve sous différentes formes dans le monachisme et le phalangisme. Elle repose sur le principe que l’essence chaotique du monde éloigne l'humanité de la félicité universelle en corrompant l'homme et sa nature. L’homme retourne de manière instinctive à l’état sauvage prenant ainsi le nom d’homme-bête ou de Mal-Arbitré. Ces êtres égarés sont reconduits dans la Voie de l’Arbitrio à travers la prière, la pénitence et la rééducation tandis que les conditions naturelles de l’homme se doivent d’être réprimées le plus possible.
Historiquement, cette doctrine vit le jour à Golvandaar peu de temps après l'avènement d’Alistere et de la fondation du Monastère. L’Ordre Phalangiste sous l’autorité de Tancred reprit la doctrine sous un angle différent, ce qui à l’époque, provoqua de grave tension entre Golvandaar et l’Ordre. Toutefois, depuis la signature du Concordat, les deux versions ne sont plus remises en cause ni même sujet au débat.
Cette doctrine est majeure dans les deux courants, elle est appliquée et connue des membres de la société des croyants
Le Mal-Arbitré n’a strictement aucun rapport avec le kaaossiste. Le premier n’est pas responsable de sa faiblesse et oeuvre volontiers à les diminuer tandis que le second s’affiche volontairement contre le bon-arbitrage et comme un ennemis des dogmes et instances religieux.

Le bestialisme Monachiste
Le Monastère prône que l’essence chaotique de notre monde nous touche dés notre naissance et s’incruste durablement en notre souffle. L”homme souillé à la base se doit de mener une vie ascétique rythmé par le besoin de se montrer respectueux, généreux et de tendre vers la sagesse et la connaissance afin de limiter au maximum les travers pour de ne pas tomber dans une trop grande disgrâce le jour de son Jugement. Le monachisme stipule qu’un individu qui commet une faute peut se racheter grâce à une pénitence adaptée et à la prière. Cependant, il existe des fautes pour laquelle il n'existe aucun moyen de pénitence et dont uniquement le Jugement du souffle par l'Arbitrio peut permettre au mal-arbitré de se repentir. C’est le cas du proxénétisme, du viol et de la polygamie qui sont vu comme des actes bestiaux incurables.

Le bestialisme Phalangiste
Contrairement au Monastère, l’Ordre prône que l’essence chaotique du monde ne prend pas prise directement sur l’homme et que ce dernier voit le jour avec un souffle aussi pur que celui de l’Arbitrio. L’idée que le chaos puisse prendre le pas sur la création de l’Arbitrio dés sa naissance est une vision défaitiste que l’Ordre renie catégoriquement. Toutefois si l’homme voit le jour doté d’un souffle parfait, il se doit de le préserver en se montrant loyal au bon-arbitrage et en faisant preuve d’un sens du sacrifice et d’une volonté tel que son être tend en tout temps vers la perfection de l’Arbitrio. Le phalangisme prône aussi que nos bonnes actions ne peuvent pas réparer les dégâts causés sur notre souffle via nos impairs car cette prérogative appartient pleinement au tribunal de l’Arbitrio. Ainsi les sanctions (souvent physique) infligées à un mal-arbitré n’a pas d’autre vocation que de le dissuader de recommencer à souiller son souffle. Tout comme chez les monachistes, il existe des dérives tabous chez les phalangistes qui renvoient à une sanction capitale. C’est le cas de la trahison, de la tentative de suicide et du fratricide.

Avec le Concordat
Malgré les différences de vision, les deux courants sont d’accord sur le point que le mal-arbitrage est un fléau et qu’il faut en permanence soutenir les croyants afin de les prévenir du bestialisme. Ainsi l’Ordre et le Monastère travaillent souvent ensemble de ce côté et il n’est maintenant plus rare que des agents du Puthaus et de l’Obseruandum traquent ensemble les dérives graves.

Des remarques importantes
Chez les monachistes comme chez les phalangistes, les moines ne condamnent personnes à mort de manière direct. C’est parce que les deux institutions ont une grande influence sur les instances judiciaire qu’elles parviennent à faire mettre à mort les personnes coupables des crimes tabous.( je rappelle que tabous pour le monastère et l’ordre = tabous pour 9/10 des gens de l’ancien monde) Dans les rare cas ou la justice laïc se montre pas efficaces, c’est le Puthaus et Obseruandum qui s’en charge dans la plus grande discrétion.
Le suicide est condamné par les deux institutions religieuses.
