Utilisateur:Léonya
Description

Léonya est fine, faisant 57Kg pour 1,67m. Son visage rond parsemé de tâches de rousseur compte deux grand yeux bleu azur, un nez légèrement retroussé et de fines lèvres roses. Son épaisse chevelure rousse descend jusqu'au milieu de son dos en marquant plusieurs ondulations. Ses mains sont légèrement abîmées par la mer et elle présente une peau blanche.

Léonya aide autrui autant qu'elle est polie. Elle est curieuse, voulant absolument savoir ce qui ce passe autour d'elle, elle n'hésite pas à imposer sa supériorité. Plutôt courageuse, elle sait contrôler en partie sa peur mais garde son passé pour elle même.
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Intérêts culturels et goûts

Histoire
Nous sommes dans une petite maison, le 28 mai 499. Elle est modeste, ne contenant que le nécessaire pour vivre. Un cri emplit la pièce, ça y est, elle est née. Léonya, qu’ils avaient dit. Elle s’appellerait Léonya. Son père, Gontrann, est pêcheur. Il est de corpulence plutôt forte, certainement à force de ramer, et hérite d’une épaisse barbe donnant des reflets roux, ses cheveux sont bruns et ses yeux sont foncés. Il avait rencontré la mère de la petite, Floryne, en vendant ses marchandises, tout simplement. Elle était cliente, couturière de son actif. Elle était plutôt fine, ses mains abîmées par le métier, elle était d’un blond éclatant et ses yeux étaient couleur de ciel.
Léonya est petite fille aux yeux bleus azur pleine de vie qui ne tardera pas à dévoiler un début de chevelure rousse. Elle ne se souviendra malheureusement pas de sa mère, morte quelques semaines après sa naissance d’une maladie. Son père se vit donc obligé de s’occuper seul de sa fille et d’arrêter la pêche un moment. Durant les premiers mois, Léonya était plutôt active et faisait le bonheur de son père. Quand Léonya eu un an, Gontrann dû reprendre la mer afin d’avoir de quoi nourrir cette petite famille. Il confia donc Léonya à Lisette, une vieille femme qui as vu Gontrann naitre et en qui celui-ci a extrêmement confiance. Gontrann revenait souvent à la maison pour passer du temps avec sa fille.

Elle avait 5 ans. Elle venait de se réveiller et son père était assis sur son lit. Il la regardait en souriant, elle lui sourit.
La petite se leva, s’habilla à la hâte d’un simple vêtement de tissu et suivit son père. Celui-ci prit dans le cagibi deux épuisettes et s’avança vers la porte, tenant sa fille par la main. Ils partirent vers la mer et le père se déchaussa pour pouvoir entrer dans l’eau. La petite fit de même et suivit son père. La mer était calme et le père s’avança de quelques mètres avec sa fille.
Il lui donna une épuisette et la petite la regarda attentivement. Au bout de quelques minutes sans turbulences, de petits poissons sortirent de leur cachette et vinrent titiller les pieds des nouveaux venus. Léonya fut surprise mais surtout contente d’être là. Le père ordonna à sa fille de plonger doucement l’épuisette dans l’eau et d’attendre. Ils le firent tout le deux et les petits poissons entrèrent et sortirent de l’épuisette sans soucis. Le père souleva sont épuisette et plusieurs poissons étaient piégés. Léonya leva la sienne à son tour et constata le même résultat. Elle sourit à son père, elle était heureuse.
Il replongea son épuisette et libéra doucement les petits poissons. Léonya hocha en guise de compréhension et libéra à son tour les poissons. Ils rentrèrent à la maison en chantant et riant.

Léonya était chez Lisette, comme tous les matins où son père partait en mer. Elle avait 7 ans et n’avait rien trouvé de plus amusant que de questionner Lisette.
Lisette ne se séparait jamais de son sourire qui instaurait une sorte de bien être en quiconque l’apercevait.
Elles rirent toutes les deux. Elles ne s’étaient pas rendu compte du changement de climat extérieur quand une tempête éclata d’un coup. Léonya, surprise, se blotti contre Lisette. Celle-ci tenta de rassurer Léonya, que ce n’était qu’une tempête. Gontrann avait prévu de partir longtemps en mer, aujourd’hui. C’était déjà arrivé bien plus d’une fois, mais il faisait beau. Et là, à cause du mauvais temps, son père risquait sa vie sur une longue durée.
Bien sûr, elle n’en savait rien. Ce n’était pas souvent que des bateaux se renversaient en pleine mer, tuant l’équipage à bord, mais cela arrivait tout de même. Léonya s’inquiétait pour son père, peut-être qu’il n’allait pas revenir, un jour. Mais il fallait qu’elle s’y fasse. Elle jouait avec Lisette, l’aidait dans le besoin et riait avec elle, pour tenter d’oublier l’absence de Gontrann.
Le lendemain, elle aida Lisette à cuisiner. Léonya n’avait jamais essayé et se fit une joie de tester et fit presque toute la cuisine toute seule. Elle était bien sûr guidée par Lisette et réussi à obtenir à peu près ce qu’elles voulaient. Léonya se débrouillait pas mal, mais elle n’en ferait pas son métier, c’est sûr. Elle se coucha une seconde fois sans que son père ne revienne. Elle se réveilla doucement le lendemain, puis descendit. Elle passa la matinée avec Lisette, puis on frappa à la porte. Lorsqu’on ouvrit, Gontrann était là, fatigué et empestant la mer. Léonya se jeta dans ses bras, il la serra fort.
Il rigola, ce qui apaisa la jeune fille. Finalement, il y avait plus de peur que de mal.

Elle était assise sur le bord du ponton, tôt le matin. Haute de ses 9 ans, elle tenait la canne à pêche avec son père. -Pêcher demande beaucoup de patience, ma chérie. Elle hocha et, au bout d’un certain moment, la canne à pêche plia sous le poids d’une éventuelle prise.
La petite tira sur la canne, quand même un peu aidée par son père, certes, et un poisson de taille moyenne sortit de l’eau.
Léonya était fière. C’était sa première prise à la canne et ce fut un succès, après plusieurs essais. Une fois le poisson amené sur le ponton, le père montra à sa fille comment retirer l’hameçon sans déchiqueter la joue du poisson. Il lui faudra un peu d’entrainement, mais le temps ne manque pas. Léonya relâcha la prise, comme elle avait coutume de le faire. Un homme vint sur le ponton et demanda Gontrann. Celui-ci se leva et s’approcha de l’homme. Celui-ci murmura à l’oreille de Gontrann quelque chose d’incompréhensible.
Léonya compris que c’était grave. Gontrann demande à Léonya de le suivre et ils coururent vers le village. Le père s’arrêta devant la maison de Lisette. Il entra, tremblant, sa fille accrochée à sa jambe. Plusieurs personnes étaient là, regroupées autour du lit de Lisette, morte. Une larme coula sur la joue du père. Un des proches de Lisettes annonça qu’elle était partie cette nuit, sans souffrances. Léonya comprenait ce qui se passait et pleura, elle aussi, comme un enfant pleurerais un mort. Lisette était comme la mère qu’elle n’a jamais eue, celle qui a bien voulu l’accueillir quand Gontrann n’était pas présent. Celui-ci serra sa fille contre lui, pleurant en silence.

Il était tôt. Léonya venait de se réveiller, elle a désormais 14 ans.
Léonya fut surprise de la nouvelle. Elle s’habilla des vêtements que son père lui avait donnés plus tôt. Elle sortit avec lui, la mer semblait calme. Il faisait encore nuit et un bateau était sur la plage. Un homme et une femme se tenaient là.
Les quatre matelots mirent le bateau en mer et grimpèrent dedans. C’était un bateau assez large pour transporter une grande quantité de poissons. Il y avait à bord un ou deux filets. Léonya observa la plage qui s’éloignait de plus en plus. Elle ne s’était jamais autant éloignée de la plage et c’était excitant.
Léonya, souriante, tourna la tête vers la femme qui lui parlait.
La femme rigola de bon cœur et s’assit à côté de Léonya
.Léonya gloussa puis hocha en guise de compréhension. Elle garda le silence un moment avant de demander:
Gontrann sourit à la remarque de sa fille, plutôt pertinente.
Une fois assez loin en mer, le père montra à sa fille comment se servir du filet. Aidé par un des deux autres marins, elle réussit tant bien que mal à jeter le filet par-dessus bord. Léonya observa la mer brillante, étonnée de voir autant de poissons. On lui enseigna l’essentiel de la pêche en pleine mer ainsi que ses dangers et écouta attentivement. Au fur et à mesure des heures elle maitrisait de mieux en mieux le filet et apprécia de plus en plus la pêche en mer. Les matelots revinrent au port en milieu de matinée sans encombre avec assez de poisson pour rentabiliser la journée. Chacun rentra chez lui après être payé, même Léonya reçut une petite somme.

Elle passa la tête dans l’encadrement de la porte. Elle avait 16 ans et demi et ses cheveux roux tombaient jusqu’au milieu du dos et ses yeux bleu azur étaient scintillants au soleil. Elle regarda son père un moment. Celui-ci se retourna, il était en train d’ouvrir les caisses de poissons pêchés le matin même.
Elle s’approcha des caisses, son père ouvrait la dernière.
Il sorti de l’arrière-boutique. Léonya transporta les caisses ouvertes jusqu’à l’avant de la boutique qui donnait sur la rue. Celle-ci était emplie de cris, les cris des marchands de poisson. Plusieurs acheteurs étaient présents et hésitaient vers quel marchand se tourner. Léonya étala ses marchandises.
Quelques clients, attirés par cette nouvelle voix, approchèrent. Ils observèrent chaque pièce ainsi étalée et, convaincus, prirent leur commande. Léonya leur présenta un poisson bien charnu en fonction des demandes et vida le poisson ainsi élu.
Les clients satisfaits payèrent et laissèrent leur place à d’autres acheteurs.
La journée était finie et Léonya rangea la boutique. Son père préparait le matériel pour le lendemain dans la salle d’à côté. Soudain, deux hommes armés entrèrent dans cette salle. Le père de Léonya se leva.
Alors que Léonya s’apprêtait à voir ce qui se passait, l’un des deux hommes se jeta sur Gontrann. Elle poussa un cri de surprise qu’elle tenta d’étouffer avec ses mains. Le père se débattit comme il le pu, il cogna son agresseur contre le mur et le rua de coups. L’autre homme agrippa Gontrann par les épaules, l’immobilisant un instant. Avec un coup de pied bien placé, il se libéra et donna un coup de poing à un des agresseurs. Il reçut un coup de pied dans l’estomac en retour, lui coupant la respiration un moment. Alors qu’il reprenait son souffle, un des deux hommes se jeta sur lui afin de l’achever. Après une courte lutte, l’agresseur parvint à enfoncer son poignard dans la chair de sa victime, celle-ci émettant un bruit sourd. Léonya poussa un cri d’horreur et les deux hommes se tournèrent vers elle. Elle voulut fuir, mais l’un des hommes la frappa après s’être seulement retournée.

Noir. Il faisait noir. Certainement ce coup qu’elle avait reçu à la tête. Puis, progressivement, les couleurs revinrent avec le son. Elle se sentait ballotée de gauche à droite. Cette odeur qui pique au nez, elle la connaissait, c’était celle de la mer. Puis, les souvenirs lui revinrent, d’abord flous, puis de plus en plus nets. Son père était mort et elle, elle n’avait rien pu faire. C’était de sa faute, elle aurait pu sauver son père. Elle était paralysée. Ces visages, jamais elle n’oublierait ses visages. Puis, l’un des deux hommes l’a assommée. Elle ignore combien de temps. Puis, elle tenta de bouger. Ses mains étaient attachées et une larme coula sur sa joue.
Elle se tordit pour voir l’auteur de cette dernière parole et reconnu l’un des agresseurs. Elle fut assaillie par la colère mais ne pouvait rien faire, encore une fois. L’homme lui tendit un morceau de pain.
Elle avait envie de refuser, montrer sa rébellion, mais la faim la tenaillait. Elle croqua le pain et l’avala comme elle le pouvait.
Un sourire cruel se dessina sur le visage de l'homme. Elle se souvient, dans ses rares moments de lucidité, que les deux hommes avaient emporté tout ce qui se trouvait dans la maison. Elle voyait au loin une épaisse fumée, certainement sa maison.
Une larme coula sur la joue de Léonya. L’homme ramait en direction de Fort-Lointain et elle ne peut plus revenir en arrière. Oui, ça sera un renouveau.
