Utilisateur:Helkar

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[ecrit="Helkar alias La Taupe"]Helkar est un personnage assez simple à discerner, son origine et son activité ne font aucun doute: Sa bonhommie naturelle correspond en tout point à son physique: Pas tres grand, rondouillard, assez jeune approchant de la trentaine, jovial mais timide, sa tête ronde arborant une barbe mal rasée dépassant à peine de ses épaules massives, de petits yeux cachés derrière des lunettes de cuir, et une paire de jambes maigrichonne comparée au reste. Il n'est pas méchant pour un sous mais mieux vaut ne pas le fâcher sous peine de se faire couper en deux a grands coups de piolet. En effet il est encore plus facile de briser un crâne qu'un bloc de pierre. Sa nature solitaire ne l'empêche pas, une fois apprivoisé, d'être intarissable mais il se mêle assez peu souvent de lui même aux fêtes dont ses congénères raffolent, étant plutôt mal à l'aise au milieu du vacarme et de la cohue.

Son style vestimentaire est très sobre: une pelisse grise dont le col est renforcé d'épaisses fourrures afin de se protéger des courants glacés venant du Nord, des lunettes quasi imperméables renforcées avec du cuir afin d'empêcher poussière et sable d'atteindre ses yeux, un casque de cuir couvrant jusqu'a ses oreilles ainsi qu'une paire de gants en cuir marron foncé remontant jusqu'aux coudes.

On peut aussi voir à sa ceinture une torche éteinte, une pioche, une boussole ainsi qu'une flasque contenant une spécialité de Golvandaar aux usages multiples, allant du coma éthylique accéléré à la désinfection d'urgence. Sur son épaule est souvent perché un canarie jaune nommé Gazouille qui ne le quitte pour ainsi dire jamais. Il est assez courant qu'il se surprenne à parler avec Gazouille, même si cette discussion tient plus du monologue que de la conversation, le canarie ayant un vocabulaire plus que limité, mais l'on croise peu de monde en creusant des galeries et cette situation lui convient tout à fait. Il entretient d'ailleurs une relation quasi symbiotique avec son familier. Le petit oiseau partage la collation du mineur en picorant miettes et reste de sandwich, et en échange il se rend très utile en pistant les courants d'air menant vers une sortie ou encore en signalant une poche de gaz. Helkar ne compte plus le nombre de fois où Gazouille lui a sauvé la mise en lui evitant d'exploser ou en le sortant d'un véritable dédale. Et si au détour d'une galerie il tombe sur un confrère mineur, il se fait un plaisir de partager sa gourde tout en ressassant des anecdotes de mineur.

Vous l'aurez deviné, Helkar fait partie des Adaarions, et l'on dit qu'il se déplace aussi vite sous terre qu'à la surface, ce qui n'est pas improbable étant donné la proportion de ses jambes par rapport à ses bras habitués a manier la pioche sans se fatiguer. Sa vue est d'ailleurs nettement meilleure dans la penombre qu'en plein jour étant donné qu'il passe le plus clair de son temps à creuser afin d'extraire du minerai , ce qui lui a valu le surnom de "Taupe".

Helkar ,sans être bête, est loin d'avoir l'esprit vif car l'activité minière n'offre pas beaucoup d'occasion d'aiguiser son esprit. C'est pourquoi une fois sa journée terminée, il aime se refugier dans sa maison troglodyte , qui ressemble plus à un terrier qu'autre chose, afin de lire à la lueur des torches de vieux grimoires de contes et de légendes empruntés à la bibliothèque souterraine jusqu'à ce que le sommeil l'emporte. Il potasse aussi de temps à autre la bible d'Arbitrio ou bien des manuels de géologie afin de parfaire sa connaissance du terrain. Mais ce qu'il préfère le plus dans les livres ce sont les illustrations étant donné qu'il lui faut toute une soirée pour déchiffrer un paragraphe, syllabe par syllabe. N'ayant pas eu la chance d'aller à l'école, le peu qu'il a apprit lui a été inculqué par sa défunte mère ainsi qu'un peu d'apprentissage en autodidacte à force de déduction. Il lui arrive parfois d'écrire son nom à l'aide d'un morceau de charbon sur la paroi rocheuse car c'est le seul mot qu'il sache écrire.

Helkar est donc un mineur née, taillé pour casser du roc et arpenter les grottes labyrinthiques que d'anciens cours d'eau ont creusé. Il est aussi à l'aise dans des galeries obscures qu'un caroggian sur une barque et casse un bloc de pierre aussi simplement qu'un bucheron débiterait un arbre.[/ecrit]

[ecrit="Depart pour Esperia"]Un jour, après une longue et fastidieuse journée d'excavation pour ramener un maigre butin, Helkar fut intrigué par la clameur venant de l'extérieur de son refuge. Un attroupement bruyant se pressait à quelques pas de sa porte, pris dans une discussion passionné. L'objet de tout ce brouhaha était une missive mentionnant une terre nouvelle remplie de richesses à découvrir. Certains commencèrent déjà à préparer leurs affaires à la seule mention du mot "or", d'autres restant sur place prétendant que la roche n'était pas plus tendre ailleurs, et qu'ils n'y gagneraient rien à part misère, solitude et mort. Par ici, la montagne commençait à ressembler à un fromage à trou et les ressources nécessitaient de descendre de plus en plus profondément et plus loin. Le risque de tomber sur une coulée de lave était donc grandement accrue et le jeu n'en valait plus vraiment la chandelle. Il était temps de tenter sa chance ailleurs, après tout, un destin incertain vaut mieux que de finir ses jours ici que ce soit tôt ou tard, et étant d'un naturel curieux, sa décision fut prise.

La Taupe entreprit donc de faire ses valises, bien qu'il n'en eut pas, et se contentât donc de son attirail habituel et d'un baluchon contenant quelques provisions puis alla dire au revoir à son père, Gaetan, en promettant de le tenir au courant du déroulement de son périple des que possible. Il parti donc dans la direction indiquée dans la lettre. Le voyage s'annonçait long, surtout pour quelqu'un n'ayant pas l'habitude de voyager à la surface. Il entreprit donc d'aller le plus loin possible via des passages souterrains et de vieux cours d'eau asséchés en se fiant uniquement à ce qu'on avait pu lui recopier de la lettre ainsi qu'à sa boussole et ne remonta à l'air libre qu'une fois bloqué par une coulée bouillonante le cernant de toute part.

Une fois arrivé dans une couche de terre meuble, il creusa à mains nues afin de déboucher à la surface. Il resta quelques minutes assis à coté de son énorme taupinière, aveuglé par la lumière du soleil, au milieu d'un champ verdoyant peuplé d'animaux paisibles le fixant sans trop comprendre ce qu'il se passait. Le soleil se couchait à l'horizon, ce qui n'était pas pour lui déplaire, il plissa donc les yeux afin d'examiner l'environnement. Le crépuscule découpait la silhouette d'une cité dans le lointain ce qui lui remonta le moral. Il etait presque arrivé... Ce sentiment ne dura pas longtemps et laissa place à de l'inquiétude lorsqu'en se retournant dans la direction dont il provenait, il vit la ligne d'horizon se tacheter d'innombrables formes obscures: en même temps que la nuit progressait irrémédiablement, arrivait une horde au galop composée de créatures monstrueuses et qui semblaient surgir de toute part: Araignées géantes, zombies, squelettes, monstres verdatres... La sécurité de son foyer lui manqua soudain terriblement et il prit conscience que miner dans cette région était peut être plus lucratif mais aussi nettement plus dangereux. Gazouille le tira de sa torpeur en piaillant aussi fort que possible et en décrivant des cercles dans la direction de la cité. Il suivit le volatile aussi vite que ses petites jambes purent le porter, pourfendant de temps à autre une créature hostile plus véloce que les autres d'un grand revers de pioche. Il fut piqué dans le dos par une arachnide couleur d'émeraude et se sentit soudain faiblard. Continuant aussi vite que possible, il s'effondra une fois arrivé devant la porte de la citadelle.[/ecrit]

[ecrit="Reveil à la taverne d'Orhum"]A son réveil, Helkar s'aperçut qu'il était dans une bâtisse austère faite de pierre et de bois. Lui qui était loin d'être une grenouille de bénitier, il adressa tout de même une prière de remerciement à Arbitrio pour sa clémence et passa discrètement la tête par l'entrebâillement de la porte.

La pièce était chauffé, on entendait de la musique et des rires dans la salle principale au rez-de-chaussée et une bonne odeur de cuisine montait jusqu'à l'étage. Helkar descendit donc prudemment par l'escalier de bois et déboucha dans la salle principale où tronait une vaste cheminée.

Le tenancier s'adressa alors à lui: "ça y'est vous êtes réveillé? Vous revenez de loin! Qu'est ce qui vous a pris de vadrouiller dehors en pleine nuit? Il a fallut qu'on aille reveiller le docteur pour votre vilaine piqure, d'ailleurs vous devriez vous asseoir, l'antidote n'a pas du tout a fait finir de faire effet" La Taupe s'assit pour soulager ses jambes encore flageolantes et expliqua à l'assemblé son histoire dans les grandes lignes. Une fois son récit achevé, le tenancier lui conseilla de chercher du travail et un abris pas trop cher du coté de Sans-Fond si il voulait s'installer dans les parages.

Helkar passa la soirée assis au coin du feu sans boire autre chose que le contenu de sa propre gourde déjà bien entamée, n'ayant pas de quoi commander le moindre rafraichissement, puis remercia le patron pour son hospitalité et partit en direction du quartier de Sans-Fond.[/ecrit]