Écumes de rêves dorés - Caroggia

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Cet écrit a été rédigé par Kenesha et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Le poème se trouve dans le coffre pour le concours littéraire, existe en un seul exemplaire. L'encre est dorée, écrit d’une main assurée, les traits sont fins et l'écriture est légèrement penchée.

Elle approchait, lentement, doucement,
Marchant sur les galets blancs
D'une des plages de l'est surement
Visant, d'un regard azur lancinant
Carroca dressée face au levant.

Poursuivant un rêve, le vent
Portait ses pas vers l'avant.

Elle écoutait, radieuse, chantés
Les oiseaux de mer dans le ciel doré,
Les cris, des Havres Résonnants, s'élevés
Vers le Havre d'Or, impressionnante falaise assiégée
Par des lames bleues, battant le marché oublié.

Poursuivant un rêve, le vent
Portait ses pas vers l'avant.

Passant d'un pas volage, elle changea d’étendard
Le Val, lieu ou la Ruse est un art,
Catins parées de voilages et de fards,
Domaines des vices et autre lupanars
Lointains gladiateurs y cherchaient leur part.

Poursuivant un rêve, le vent
Portait ses pas vers l'avant.

Gravissant les Collines, le Coeur masquant l'horreur
De pauvreté; Surplomber de ses hauteurs,
De son or et ses richesses; Aveuglant de splendeurs
Ses jardins d'Orange répandant ses délicieuses odeurs
Jusqu'aux Maisons de justice, siège d’orgueil et d'honneur.

Poursuivant son rêve, le vent s’éteint,
Tourne et s’écarte jusqu'au lendemain.