Guilde

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Les Guildes sur Esperia

Guilde Esperienne

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Une guilde esperienne est un regroupement de personnes s'accordant leur confiance et se respectant mutuellement. Celles-ci se retrouvent général autour d'intérêts économiques.

Grille Bouton.pngRôles : Une guilde active dispose de droits spéciaux.

Grille Bouton.pngCréation : La guilde peut être créée par les personnes concernées qui doivent être au nombre de 3 membres actifs minimum. Pour la rendre officielle, il faut suivre les instructions demandées par les lois actuelles.

Grille Bouton.pngDevoir : Le chef de guilde décide des règles internes. Dans le cas où votre guilde a choisi un représentant, il se devra de porter la parole des siens.


Guildes actives


Guildes Inactives



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Dans l'Ancien Monde

La suite de cet article s’intéresse aux guildes dans l'Ancien Monde.

Nom

Le terme guilde est généralement utilisé en capitalin mais il existe de nombreuses variantes : gilde, compagnie, hanse, corporation, métier, confrérie ou encore collège. Certaines guildes élitistes de métiers prestigieux ont parfois recours au terme d’ordre.

Il existe également d'autres termes dans d'autres langues :

  • En adaarion, kilta, ammattikunta, kuvapalvelu, ammatti ou encore yhtio.
  • En hura, cech est le terme le plus courant mais on trouve également les mots korporace, bratrsvi ou svaz.
  • En caroggian archaïque, on trouve les termes de gremi, de corporacio ou encore de sindicat. Utiliser ces termes est cependant très désuet et les termes capitalins sont considérés comme une preuve de sérieux.

Le terme n'a pas de traduction dans les dialectes vaahvas ou en qadjaride.

Rôle

Les guildes sont des regroupements d'individus partageant une même activité économique ou un même type d'activité dans le but d'établir des règles communes, d'atténuer les conflits, d'entreprendre des actions communes et/ou de se soutenir mutuellement.

Conditions d'émergence

Pour qu'une guilde puisse émerger, plusieurs conditions doivent être réunies dans un même endroit.

Premièrement, il est nécessaire que la société locale soit sédentaire et développée. Les guildes se développent ainsi dans des villes et bourgs bien établis où l'économie tourne de façon stable avec utilisation de monnaie. Une guilde ne pourrait pas apparaître dans un hameau basé sur le troc ou au sein d'une tribu.

Deuxièmement, il faut que le secteur dont la guilde fait partie soit relativement large puisqu'elle rassemble un certain nombre de personnages qui seraient sinon en concurrence. Une guilde rassemblant par exemple les deux seuls chapeliers d'une petite bourgade n'aurait aucune utilité.

Troisièmement, il faut que les potentiels membres d'une guilde soient en capacité de former cette guilde en étant indépendants ou suffisamment bien disposés les uns envers les autres pour travailler ensemble. Une guilde n'est jamais automatique.

Fonctionnement

Maison de guilde

Il est traditionnel qu'une guilde acquiert ou loue un bâtiment qui sert de maison de guilde (le terme varie énormément) où se réunir, organiser des événements ou entreposer du matériel. Ces bâtiments peuvent avoir d'autres emplois ou y être complètement dédiés. Dans certains cas de guildes pauvres ou jeunes, il peut par exemple s'agir de la maison ou du lieu de travail d'un des membres. Leur qualité dépend aussi de l'âge, de la stabilité et de la prospérité de la guilde et vont du taudis jusqu'à de véritables petits palais ayant pignon sur rue. Plus une guilde prospère et se stabilise, plus elle aura tendance à investir dans sa maison de guilde qui constituera leur image publique.
Une guilde prospère (ou marchande) peut également avoir plusieurs bâtiments servant les intérêts de la guilde.

Règles internes

Chaque guilde établit des règles internes en fonction de sa situation.

Hiérarchie

Le modèle le plus classique est de diviser la guilde en maître qui sont plus âgés et reconnus, les compagnons qui forment la majorité et les apprentis qui ne sont pas membres à part entière. Toutefois, chaque guilde s'organise comme elle le souhaite.

Cotisation et utilisation de l'argent

Il est courant qu'une guilde rassemble une forme de cotisation (forfait, pourcentage des bénéfices, cotisation proportionnelle, etc) alimentant un petit trésor. Ce trésor sert à financer les activités de la guilde.

Types

Une guilde est généralement à son origine d’un certain type mais avec le temps, elle peut se diversifier ou évoluer. Les types qui suivent sont donc des archétypes.

Guildes ouvrières

Les guildes ouvrières rassemblent des groupes de travailleurs subalternes ou de récolte. En s'unissant, ils peuvent généralement mieux affronter les hasards économiques et négocier de meilleurs prix pour leurs services. L'entraide y est particulièrement importante.
Souvent liés à la périphérie d'une ville, les guildes ouvrières ont souvent une activité en dehors de la ville mais ont leur maison de guilde dans la ville elle-même.

Guildes d'artisans

Les guildes d'artisans se rassemblent généralement pour établir des règles et des standards afin d'éviter la concurrence déloyale mais aussi pour acheter des matériaux en commun à plus faible prix. Les guildes d'artisans ont de particulier qu'il arrive souvent que tous s'installent dans la maison de guilde et qu'ils travaillent en commune en partageant matériel et locaux.

Guildes marchandes

La guilde marchande a généralement pour but premier de partager le coût souvent pesant de l'entreposage des marchandises. Leur organisation dépend généralement fortement de la situation locale et une guilde marchande peut imposer de lourdes régulations aussi bien que se refuser totalement à en imposer. L'échange ou le contrôle de l'information y sont également important.
Les guildes marchandes entretiennent généralement des relations importantes avec les banques si il y en a. Ces relations peuvent être hostiles, concurrentielles ou de coopération, affectant généralement le commerce local de façon non-négligeable.

Guildes de services

Les guildes de services rassemblent des fournisseurs de service (artistes, tenanciers de thermes, taverniers, aubergistes, traducteurs, écrivains publics, etc) et sont extrêmement variées. Il s'agit souvent pour eux de se répartir le terrain afin de ne pas se gêner, d'échanger des informations et d'organiser ensemble des événements.
Techniquement, les banques entrent dans cette catégorie.

Guildes élitistes

Dans certaines localités, il existe que des élites s'associent en une entité ressemblant à une guilde. Il peut par exemple s'agir d'architectes, d'érudits ou de juristes. Prenant souvent exemple sur le modèle des corporations adaarionnes, ces guildes aiment surtout à préserver leur respectabilité, cultiver les liens entre ses membres, échanger des informations, organiser des événements et parfois avoir une influence sur la gestion locale.

Guildes d'esclavagistes

Les esclavagistes se réunissent fréquemment en groupe uni, notamment au sein de Lauderfelt mais ont de particulier qu'ils ont tendance à se considérer comme tous membres d'une même corporation naturelle à cause de la situation très particulière de leur métier. Ce phénomène tire ses origines du Synode des servitudes durant l'époque de l'Empire Central.

Guildes criminelles

Certains parlent parfois de la possibilité pour des criminels de s'associer au sein d'une guilde. On parle alors généralement d'une bande ou d'une clique mais d'autres termes existent. Parler de guilde criminelle est cependant souvent une façon de critiquer les guildes en soi ou de les associer à des criminels. Accessoirement, certaines guildes évoluent parfois vers ce modèle afin de garantir leurs intérêts, “encourager” des non-membres à les rejoindre (ou du moins à tout de même payer une forme de cotisation), à lutter contre la concurrence ou simplement évoluer. De nombreuses guildes de la Capitale sont dans cette situation.

Guildes dans le continent

Le continent étant très largement esclavagiste, les guildes ont souvent du mal à émerger puisqu'elles sont généralement basées sur une relative égalité entre ses membres. De plus, les modèles économiques des différents pays ne s'y prêtent pas forcément.

En dehors de la Nation adaarionne qui dispose d'un modèle de guilde très particulier, les seuls contrées où on peut en trouver sont le Royaume Central, la Grande Huratelon et la République marchande de Caroggia mais aussi dans certaines villes stables de Lig Ocolide et des manarades.
Au sein du Royaume Central, les guildes émergent dans certaines grandes villes pour régler des affaires locales. Cependant, le système clientéliste, la corruption de l'Ordonnance et les privilèges de la noblesse constituent d'énormes obstacles. Une guilde y est souvent considérée comme possible à partir du moment où la noblesse est peu présente. L'alternative est d'organiser une guilde cliente d'un noble ou de s'unir au travers d'une banque aonite.
Au sein de la République marchande de Caroggia, les guildes sont surtout une réalité dans les villes plus reculées où l'oligarchie est moins influente. Sinon, ces guildes sont forcées de composer avec la puissance des oligarques en acceptant d'être rachetées par ceux-ci et d'opérer sous leur tutelle. En fait, les familles oligarchiques engagent de nombreux employés et, de ce fait, concurrencent directement le concept même de guilde réunisant des indépendants. Les guildes existent surtout à très petit niveau au sein des activités rapportant peu et sont inexistante au niveau commercial.
Au sein de la Grande Huratelon, les guildes n'apparaissent que dans certains villes au sein des mestobcans et cestovates mais sont souvent soumises à l'arbitraire des grafs qui peuvent les taxer, les dissoudre de force ou leur imposer des régulations ou restrictions en tout genre. Sur le plan commercial, elles sont remplacées par les latoligas.
Au sein de Lig Ocolide, les guildes sont généralement davantage intéressées par la question de la sécurité que du profit. En s'unissant, des travailleurs peuvent ainsi mettre leurs ressources en commun pour garantir une certaine protection. De plus, ils peuvent ainsi espérer avoir plus de poids face aux syndics et nantis. Dans certains cas, une guilde ocolidienne peut même mettre en place son propre syndic bien que cela nécessite généralement une certaine dose d'activités criminelles.
Au sein des manarades, les guildes sont peu développées mais comptent quelques guildes rudimentaires de style continental ou de style ocolidien selon les cas. On en trouve ainsi surtout à Nehevand et Marata bien que quelques petites guildes d'artisans existent aussi à Bakar.

Liste de guildes existantes

Cette liste n'est pas exhaustive

Cas des corporations adaarionnes

Les corporations adaarionnes sont des guildes. Cependant, elles diffèrent du fait qu'elles sont très répandues au point de rendre la vie très dure aux indépendants au sein de la Nation adaarionne et qu'elles sont officiellement reconnues et promues par les autorités. Elles sont également sophistiquées.


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