Carnet de Naveed

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Cet écrit a été rédigé par Naveed et se trouve sur la nouvelle Esperia.

Carnet écrit en qadjaride, sous forme de texte au fusain, entourés de petites notes et gribouillages.

Hors RolePlay :

Première page, écrite au fusain. C'est un récit de souvenirs en qadjaride.

C’était en 502, on avait 7 et 6 ans. A l’époque, on ne se côtoyait pas encore comme aujourd'hui, on ne se connaissait que de vue. Un jour de floréal, Dip, était parti s’amuser dans une plaine, à courir après des papillons, moi, je le regardais de loin, en observant la forme des nuages. Mais il s’éloigna un peu trop, et arriva près d’une route kharedjis. Disparu de ma vue, je me suis dit qu’il courrait après un papillon plus loin, rien de grave. Mais non ! Il arriva devant un chariot, mené par de gros bœufs et guidée par un vieux Carrogian, gros et antipathique. Il avait les yeux rouges, et un gros bouclier dans le dos, des cheveux gras et grisonnants et une pipe à opium à la bouche. Il était avec ses enfants, d’horribles garnements, violents et belliqueux. Quand ils virent Dip, ils l’interpellèrent, mais il ne parlait pas encore leur langue. Ils ont compris que c’était un qadjaride, et à Caroggia, on n’aime pas les Qadjarides. Ils ont ramassé des cailloux, les plus lords et gros qu’ils pouvaient, et ont commencé à poursuivre Dip en les lui jetant dessus, dans le seul but de lui faire mal ! Il finit par se prendre les pieds dans un terrier de bondissant, et il tomba à terre, à la merci des kharedjis. Ils se mirent au-dessus de lui, et le rouèrent de coups. Dip serait mort sans doute, s’il n’avait pas hurlé à l’aide et de douleur : je l’entendis, et appelai notre Raïs, un colosse puissant qui pouvait briser un membre à main nue ! Il arriva et les enfants prirent peur, ils s’enfuirent sous les menaces et la carrure de notre Raïs. Comme on vaut mieux qu’eux, on ne les a pas poursuivis pour donner des représailles, on les a juste laissés à leur vie morne de kharedjis.
Dip a pu guérir, mais il est passé aux frontières de la mort. C’est surement pour ça qu’il a voulu être soignant et qu’il est sensible au souffle. Les Ancêtres ont sans doute voulu le mettre à l’épreuve, comme lors de notre esclavage sur Esperia.


Hors RolePlay :

Deuxième page, écrite au fusain. C'est une fable en qadjaride, mais aussi en capitalin, en dessous.

Sur le modèle de La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf de Jean de Lafontaine.

≋L'homme qui voulait l'argent.≋

Un homme vit un riche,
Qui lui sembla de belle fortune.
Lui qui était pauvre grignotant de maigres miches,
Envieux, travaille, commerce, son bonheur consume,
Pour égaler l'animal en ressources ;
Disant : "Regardez bien ma bourse ;
Est ce assez ? Dites moi, suis je assez splendide ?
Non. M'y voici donc ? Pas du tout ! M'y voilà ?
Je ne m'en approche pas !" La chétive avide
Voulu si fort qu'il en creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : a vouloir plus d'argent, on grandit le vide de notre bourse, et on ne peut plus la combler. L'argent n'a de valeur que celle que l'on lui donne. Méditez la dessus, cela sera utile sans doute.

Hors RolePlay :

Troisième page, écrite au fusain. C'est les règles d’un jeu de cartes.