Utilisateur:Fedorya
Sommaire
Caractéristiques
Description
Jeune homme de 20 années, il a toujours vécu à La Capital, jusqu'au jour, où des hommes patibulaires le jettere a fond de cale, direction Esperia.
Physiquement, il est d'une beauté certaine, typique des gens élevés et entretenus dans la haute classe de La Capitale. Son visage long et fin, ses cheveux noirs ébène, mais surtout ses yeux d'un magnifique et profond vert émeraude en font une personne aimée de la gente féminine. Sa taille légèrement au-dessus de la moyenne, ne reflète pas sa musculature commune.
Éduquer parmi la noblesse grace à la richesse familiale, il a acqui une bonne tenue en société, et apprit les us et coutmes de la haute société. Même s'il n'est pas d'origine Noble, on pourrait le penser.
Il fut plongé par son père dans l'étude du fonctionnement des tavernes, afin d'un jour, reprendre le flambeau familial, et devenir maitre d'un empire de huit tavernes prisées dans La Capitale.
Son éducation dura 10 années, durant lesquelles il partit du récurage des assiettes et cirage du plancher, a l'art de tenir une taverne. Larbin, cuisinier, ethyliste, serveur puis tenancier, il apprit toutes les ficelles du métier.
Quand il reprit les affaires familiales à l'âge de vingt années, il s'acquitta de sa tâche, tout en fricotant en parallèle avec la noblesse et la politique de La Capitale. Doté d'un sens de la parole hors norme, il su faire oublier aux gens ses origines, et s'attirer les faveurs de personnes influentes. Ce n'est que quelques mois suivants, que pour une raison inconnue, des hommes le jettere à fond de cale, pieds et poings liés.
Aujourd'hui encore il ne sait pas ce qui lui est arrivé, quel erreure il avait commis... Une chose est certaine, son gout pour les hautes sphères n'avait pas disparu, et ou qu'il allait, il reconstruirait petit à petit les fondations qui lui permettront de voler jusqu'au soleil.
Talents
Fedorya est doté d'un sens de la parole hors normes, orateur de génie, il démontra lors de sa vie à la capitale, qu'un simple bourgeois pouvait acquérir une influence énorme sur les nobles par la seule force du discours. Ce don lui permet de rendre ses mensonges plus crédibles, de manipuler des gens, d'agir comme intermédiaire dans les conflits, ou tout simplement de rendre sa vie de tous les jours plus facile.
"S'il forçait un tant soit peu son don pour la parole, je suis certain qu'il vendrait une vulgaire friandise à un barbare assoiffé de sang" Maitre Jerbol, professeur en relations sociales.
Non seulement il parle bien, mais en plus il présente bien. Un visaga agréable, des yeux emeraudes dans lesquel les femmes se noies ainsi qu'une propretée et une élégance travaillée tel est le physique de Fedorya, cela en conjonction avec son don pour la parole, joua un rôle majeur dans sa "réussite" a la capitale.
"J'ai commandé une coupe de vin ainsi que le plat du jour dans une taverne, quand je l'ai vu, j'en ai complètement oublié mon repas." Missy Fagorne, cliente.
Doté d'une bonne endurance, il peut supporter de lourdes charges de travail/horaires, et garde son stress a un niveau minimum. Cela lui permet de travailler plus longtemps que la moyenne des gens, et supporter la pression.
"Même aprés avoirs lavé l'équivalent d'une semaine de vaiselle, il en redemandais encore le ptit gars."
Bastien, tenancier de taverne.
Intelligent et d'une faculté d'apprentissage rapide, il sais jouer de sa tête dans les situations délicates, ou simplement lorsqu'il apprends de nouvelles disciplines.
"La ou il me faut des années pour inculquer aux enfants les bases des mathématiques, Fedorya ne mettra que quelques mois."
Maitre Lacour, professeur de mathématiques.
Défauts
Fedorya est doté d'une force médiocre, limitant ses activités a celle ne nécessitant pas une musculature solide. Cela lui fait défaut autant pour le travail que pour le combat. Il ne sera jamais facile pour lui de défaire une brute aux muscles d'aciers équipée d'une masse, tout comme soulever une lourde caisse. Tous les métiers nécessitant beaucoup de force lui sont impossibles, tel que bûcheron ou mineur par exemple.
"Quand je lui ai demandé d'aller me chercher une caisse de malt sur les docks, il est revenu une demi-journée plus tard en rampant !"
Bastien, tenancier de taverne.
Bien qu'il ai appris l'art de la préparation et du mélange des alcools, ne lui demandez pas de vous faire un cocktail tout en faisant sauter et tourbillonner les verres, doté d'une agilitée et d'une dexteritée médiocre, il raterait une vache dans un couloir, même avec le meilleur des arcs.
"Je n'ai jamais vu quelqu'un utilisé autant de pansements de toute ma vie !" Sulianna Lalomb, couturière.
Même le pire coup de fouet ne lui arracherait qu'un "aie", c'est ainsi que le corps de Fedorya est fait, pratiquement insensible a la douleur, une brûlure au fer rouge devient une piqûre. Avantages dirait certains ? Mais que se passerait il si une blessure ouverte n'était pas traitée car ignorée par manque de sensation de douleur ? Cette insensibilitée partielle lui joue des tours dans la vie de tous les jours, parfois il ne remarque pas ses blessures, d'autres il ne ressent pas un ami qui lui tape sur l'épaule, l'ignorant purement et simplement.
"Je me souviens de ce type ouaip, quand je lui ai collé une avoiné, il a même pas broncher, et pourtant il était tout gonflé et violet comme une aubergine !"
Pat "dit la brute", type des bas fonds.
Son plus grand défaut réside probablement dans le fait que Fedorya ne connaît pas ses limites, ne cherchant purement pas a les connaîtres. Pour lui, il faut toujours monter plus haut, sans se soucier des conséquences. C'est entre autre ce qui lui valu son aller simple pour Esperia a fond de cale. A force de voler toujours plus haut, sans jamais se demander si il pouvait, il brûla ses ailes sous la chaleur du soleil.
"Ecoutez moi les gars, on a un ptit bourgeois qui a pas compris ou était sa place dans la capitale. Direction Esperia, il va nous rapporter un beau pactole lors de la vente aux esclaves."
Drakner, esclavagiste.
Histoire
Avant Esperia
Second enfant et premier mâle d'une famille bourgeoise de la capitale, Fedorya eut une vie aisée et fortunée.
Son père, dirigeant d'une chaine de huit tavernes prisées dans la capitale, le fit former directement dans celles-ci, afin qu'un jour, il reprenne le flambeau.
L'apprentissage de dix années fut difficile pour Fedorya, mais cela lui appris un nombre incroyable de choses, faisant de lui un génie dans la gestion des tavernes.
Quand il reprit l'affaire familiale, il s'en acquitta dans la même direction que son père durant une période plus ou moins courte, avant de délaisser cela au profit de la politique.
Cette politique fut également sa meilleure, et pire décision. En effet, cela lui permit de se dépasser et de monter toujours plus haut dans l'échelle sociale et politique, en grande partie grace à son physique attirant, et à sa langue bien pendue. Mais comme la nature qui peu à peu reprends ses droits, certaines personnes ne manquere pas de lui rappeler où était sa place, notamment en le faisant jeter à fond de cale, direction Esperia. C'est probablement son manque de connaissances, ou tout simplement son désintérêt total des limites et positions sociales qui le menèrent droit au mur.
La traversée
Cela fait maintenant dix jours, enfin je crois, de là où je suis, je ne vois pas le soleil... Quoi qu'il en soit, des gens m'ont enlevé et faits mettre à fond de cale, puis aux fers. J'ai raconté mon histoire aux autres personnes présentes avec moi, malheureux badauds qui pour des raisons que j'ignore, se sont retrouvés dans la même situation que moi. Aucun n'a eu de réaction, sauf un, Ivan Burbon, apparemment il a été arreté et condamner à l'esclavage pour piraterie.
Je me souviendrai toujours des mots qu'il m'a lancer... "He bien le bourgeois, bienvenu en bas de l'échelle ! Tu vas retrouver tes casseroles et ton plancher, car là où on va, nous serons vendus comme esclaves..."
Esclave... Je n'aurai jamais cru que je finirai comme ça.
Pendant les jours qui suivirent, je sombrais peu à peu dans la déprime, me forçant à avaler les immondes repas que nous servait le cuisinier du navire. Ha ça, je ne suis pas prêts de l'oublier ce ragout au rat...
Les jours passants, Ivan était mon seul exutoire. Nous parlions de tout et de rien, de nos vies. Je lui appris quelques ficelles de langage, chose qui lui serait fort utile dans son métier, me répondit-il... Ivan quant à lui m'apprit quelques tours, ayant compris que je n'étais pas quelqu'un de physiquement fort. Il m'enseigna comment me défaire de grosses brutes ou d'adversaires peu malins par la force de petits tours, certes pas très loyaux, mais hé ! Quand votre vie est en jeu, au diable le protocole.
Je ne pense pas que j'eus à un quelconque moment considéré Ivan comme un ami, et cela à mon avis était réciproque. Nous nous servions mutuellement l'un de l'autre pour faire passer l'ennuie, ne pas sombrer dans la folie.
Je me réveille un jour, ou une nuit, je ne sais pas, pris de nausée, et complètement déséquilibré. Le bateau était pris dans une violente tempête.
N'étant jamais monté sur un navire de ma vie, j'ai naturellement pensé que nous étions perdus, que le navire allait sombrer. Apparemment je n'étais pas le seul, les autres prisonniers se recroqueviller dans leur coin, priant leur Dieu qu'il les épargne. Seul Ivan rigolait à gorge déployée, il semblait même s'amuser. Cet homme avait été pirate, pas étonnant qu'une tempête l'amuse.
Après plusieurs heures, le calme revint, je laissais échapper un soupir de soulagement. Quelques fuites d'eau par-ci par-là, mais rien d'alarmes, j'apperçu un rat sur un tonneau... Au moins nous ne coulons pas, sinons ils auraient quitté le navire.
Alors que le cuisinier vint nous apporter notre horrible pitance habituelle, j'entendis le capitaine du navire beugler des ordres à son équipage.
"Remuez-vous l'fion bande de larves ! On arrive bientôt à Esperia !" cirait il a son équipage.
"Qu'on aille me chercher "le délicat" ! Qu'il me retrouve dans la cale !"
Sur ces mots, le capitaine descendit l'escalier de bois, puis tout en faisant mine d'inspecter l'état des lieux, vint se poster devant nous.
Il nous regarda longuement, non pas comme des êtres humains, mais plutôt comme un commerçant qui étudie sa marchandise pour lui fixer un prix.
"Ceux la valent pas un clou, par contre le pirate la pourrait nous rapporter une belle somme dans une arène !" Ivan éclata de rire, même lorsque le capitaine lui assena une violente correction.
Se tournant vers moi, il demanda a un marin, plus propre et soigneux que les autres, de s'approcher.
"Ok le délicat ! Celui-là c'est un petit bourgeois de la capitale ! Bonne éducation, bonne tenue, de la connaissance plein le crâne. Bref ! Un bon produit qu'on pourra refourguer pour cher !" dit-il d'un ton avide.
Le délicat se mit à m'inspecter sous tous les angles.
"Écoute on a déjà toucher une belle somme pour l'embarquer en toute discrétion, et si on la joue fine, on pourra même en tirer une autre petite fortune ! J'veux que tu le débarbouilles et le fasse beau pour quand on débarquera à Esperia. Il n'a pas l'air bien costaud, mais il a une bonne gueule, et il sait parler, si on l'rends présentable, son prix va augmenter !"
Sur ces mots, Le délicat commençât à me toilleter. J'ai connu mieux, je n'étais ni parfumer ni manucurer, mais au moins je ressemblais à un homme...
Une fois son travail fini, tous remontèrent sur le pont pour préparer leur arrivée. Ivan se tourna vers moi, et éclata de rire de plus belle...
"Haha, y a pas à dire ! J'vous comprendrai jamais vous autres les fils à papa !"
Je fis abstraction de sa remarque, et me préparai mentalement à mon arrivée à Esperia ... Ainsi qu'à ma nouvelle condition....
