Utilisateur:Klaus ershell mark

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier
Rang Politique
Conseiller




Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Herr_Mark
Prénom IRL
Ludovick
Âge IRL
16 ans












Description

The story teller by vaggelisf.jpg

Klaus est un vieil homme, les cheveux grisonnants et le teint pâle, seul son regard et son esprit restent vifs sous sa peau flétrie par l'âge. Il est né d'une famille ordinaire Adaarionne, des gens sans histoires et sans grandes fortune, avec pour seul héritage la connaissance et l'éducation. C'est un homme d'esprit, il aime tout ce qui touche à la science où à la littérature, c'est un homme éloquent et intelligent, il maîtrise aussi les bases en ce qui concerne la médecine, des remèdes à utiliser à l'art de la chirurgie. Certes initié au milieu intellectuel, il n'aime pas le travail manuel et l'effort physique.

Aptitudes

  • Encrier001.pngAlphabétisation
  • Calcul.pngCalcul

Histoire

Fierté ...

Je viens d'embarquer à bords de "La Fierté", un navire marchand appartenant au capitaine Boisdur Ents. Le luxe était omniprésent à bord, montrant à lui seul, toute la mégalomanie de cet homme narcissique et très vaniteux qu'était le capitaine Ents. Le repas, qui n'était qu'une sorte de bouillie infâme sur d'autres bateaux, était ici un véritable banquet dressé sur une grande table de chêne massif qui s'étendait le long du pont sur au moins vingt-cinq mètres et sur laquelle s'allongeait une grande nappe blanche. Cette table était chaque jour ornée de mets nouveaux, du fricassé de poulet aux gigots d'agneaux en passant par le veau à la casserole avec chacun son lot d'assaisonnements et toujours accompagnés de cette inlassable sauce au citron. Nous avions chaque jour la satisfaction de festoyer autour de ce banquet fourni que beaucoup n'avait vu qu'en rêves avant de mettre le pied à bord. Il faut dire que le repas aurait été plus maigre si le cuisinier avait été seul au fourneau. Car, en effet, autour des cuisines s'était constituée une véritable communauté. Des as des couteaux à ceux des confiseries caramélisées, ils étaient tous réputés dans leurs pays pour leurs mets d'une qualité exceptionnelle. "La Fierté" était le navire marchand par excellence, son ventre était profilé et à ne craindre aucuns temps, roulé sans cesse par les lames et le vent incessant, il gardait une incroyable stabilité et une manœuvrabilité à toutes épreuves. Le sel dont la mer abondait n'avait jamais arraché à sa coque la moindre écharde et n'altérait nullement sa riche peinture. Il creusait la mer en un large sillon, l'écartant en chacun de ses flancs par je ne sais quelle formidable mécanique. La stabilité à bord était telle que même la plus féroce des tempêtes eût peine à renverser un encrier posé dans une des cabines à l'intérieur de l'engin. De plus, sa capacité d'emport était impressionnante, même après avoir ingurgité plus de cinq cents tonneaux de vin et plus de deux cents d'hydromel, il y avait encore de la place pour y loger le triple. Sa coque était faite d'un bois massif, qui dégageait une odeur fraîche de conifère mais je ne me risquerais pas à le nommer car je n'ai jamais vu aussi résistant bois que celui-là. Il était d'une telle stabilité qu'on eut dit que les flots lui obéissaient. Ce bateau, fendant le vent comme le courant amènerait à coups sûr marchandises comme équipage à bon port. Bien qu'elle eu occupée beaucoup de mon temps à bord, la nourriture n'en fût pas le seul aspect, en effet, l'atmosphère, d'abord propice aux flâneries et à l'oisiveté se retrouva rapidement entachée par la répétitivité et l'ennui. Je passais des heures à regarder les flots défiler accoudé à la barrière qui traversait le pont et qui reposait sur des piliers de bois de hêtre posés à intervalle réguliers. J'entrais dans ma chambre, et, assis sur ma chaise, je griffonnais quelques lettres désordonnées, m'abandonnant à des réflexions inutiles mais si indispensables. Ces idées de nouveaux remèdes, de cataplasmes innovants, de méthodes plus fiables pour la suture ou le bandage, toutes ces idées me torturaient la tête pendant toute la durée du voyage.

Et désillusion.

Je me rappelle ces heures naïves où je regardais passer les bateaux sur les quais en enviant leurs passagers, eux qui partaient pour des contrées lointaines pleines d'images exotiques teintés de couleurs chatoyantes. Ces heures, où, assis sur un baril, j'admirais ces géants des mers s'élancer parmi les flots, ces seigneurs, plongeant parmi leur population de poissons, poulpes et autres fruits de mer, comme de bons monarques visitant leur peuple amical. Puis vint ce voyage où, de mon regard encore ingénu, j'observais cette vie à bord, où j'en inspectais chaque recoin, de la facture du bois de la coque à celle de la nourriture servie à bord. Notre bateau, à toute épreuve, bravant les vagues comme s'il gouvernait l'océan, domptant ces lames, ce courant et ce vent mutin comme si il n'était rien. Ce navire, bravant la tempête et sortant victorieux, se retrouva si démuni et si faible quand ils vinrent à nous, ces immondes charognes, ces hommes sans scrupules mais pleins de haine et corrompus par les paroles vides d'un homme qui prétendait être "le capitaine". Nous voyageons à présent sous un nouveau drapeau, oui, l'invincible géant des mers, la fierté du capitaine Ents, a sombré sous les coups des barbares. La moitié de l'équipage a été massacrée, et l'autre , dont je fais partie capturée et dévorée par la maladie, il faut dire que les conditions déplorables à bord ne sont pas dignes des mesures sanitaires draconiennes mises en place à bord de 'La Fierté", l'équipage et lavé à l'eau de mer, des sortes de nid de pailles, infestés par la vermine et imbibés par je ne sait quel matière visqueuse et immonde nous faisaient office de couchettes. Ce sont d'autres mets que nous dégustons à présents, des mets infâmes et amers avec un affreux goût de défaite, et de honte. Une nouvelle vie nous attend et elle n'est pas des plus nobles, et oui, c'est à l'esclavage qu'on nous réserves. Ô juste raison si tu avais attiré mon insouciant regard vers ce gouffre sans fin, dit moi que c'est pour qu'il se relève, dit moi que cette nouvelle vie qui m'attends dans cette terre inconnue n'est pas une vie de souffrance ou de servitude, dit moi qu'il reste un espoir, une once d'espoir, un espoir derrière ces chaînes lourdes et sales.