Accompagner les « voyageurs » Technique Médicinale

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Cet écrit a été rédigé par Estrella-de-nieve et a vraisemblablement été perdu, emporté sur l'ancien monde ou pourrissant dans quelques endroits oubliés.

Attention : Il n'existe que l'original et une copie de ce document. Il existe des variations entre l'écrit wiki et l'écrit ig. L'écrit ig fait foi.

Écrit lié au métier de soignant.

.Préface.

J’ai longtemps hésité avant d’écrire ceci. Plus que l’hésitation c’est en fait le doute qui m’assaille.

Le doute quant à la perception de cette méthode. Le doute quant à sa réelle portée. Mais plus que cela, le doute sur comment elle sera utilisée…

Bien qu’elle puisse paraître étrange ou mystique, elle est réelle tout comme ses effets. Après tout, je suis toujours en vie.

.Le fondement de la méthode.

Il faut avant tout 2 conditions : du calme autant que possible et une once de confiance du patient envers la personne qui exerce.

Le principe de base semble simple, le mettre en application est tout autre. Cependant avec un peu d’entrainement et un brin de verbiage. Il est possible d’obtenir des résultats concluants au bout de quelques essais.

Hormis cela, il est essentiel que le patient soit dans une position confortable. Le plus simple étant de le faire s’allonger et se dévêtir en partie afin qu’il soit à son aise. Sachant que vous n’exercez qu’à la voix, il est essentiel que vous adaptiez le timbre et l’intonation de celle-ci afin qu’elle soit la plus neutre et la plus calme possible.

Une fois fait, faites lui fermer les yeux et respirer profondément, de plus en plus lentement. Certains peinent, faites leur alors prendre conscience de leur corps en commençant par les orteils en remontant doucement, à sentir les battements de leur cœur et le sang qui circulent en eux.

Suite à cela le patient devrait être suffisamment détendu pour commencer réellement le « voyage ».

Demander au patient de visualiser un endroit, si ce n’est l’endroit ou il se sent le plus en sécurité, serein. Faites lui visualiser et verbaliser ce qui compose l’endroit par des questions simples et courtes.

Faites le voyager dans ce lieu, rencontrer des gens, des actions qui auront le même effet apaisant et rassurant.

.Les différentes applications.

• aide à l’endormissement, à la tranquilisation légère

Dans le cas d’un problème d’endormissement chronique ou passager suite à un quelconque traumatisme. Le fait de faire dormir le patient durant ce voyage se révèle être la meilleure option. Il faut tout de même prendre garde au fait que la peur, traumatisme ne soit pas réitérer, au risque de créer une peur difficilement maitrisable aggravant le cas.

• aide à la profonde tranquillisation, maitrise de soi

Ce cas se travaille d’abord conjointement avec le patient, afin qu’il devienne autonome par la suite. Il convient de lui trouver un « refuge » point d’encrage qu’il lui permettra d’affronter une peur, une crise d’abord avec aide puis seul. Le soignant aide à la création et à la matérialisation de cet endroit. L’endroit ce doit d’être défait de toute crainte et ressenti, il est et doit devenir le sanctuaire. A la longue le patient sera capable de se l’évoquer seul et ce dans quasi toute les situations.

Il convient de ne pas divulguer le « refuge » car une personne mal intentionnée pourrait s’en servir contre le patient, qui se retrouverait désarmé.

Une telle pratique demande un long apprentissage et une confiance dépassant largement le cadre du rapport patient/soignant.

• aide à l’introspection, approche des troubles mineurs de la Folie

Mes doutes… Jusqu’ou peut on aider un fou… Jusqu’à quel degré de Folie…

En créant un lieu sain et neutre, rassurant. On peut mettre un fou fasse à sa peur, à ce qu’il fait qu’il est ainsi.

La présence du soignant ne se limite pas à de la parole dans ce cas. Un contact physique surtout lors des premiers essais et une présence durant le voyage est nécessaire la plupart du temps.

Le rôle du soignant est de lui faire rencontrer ce qui est la folie en lui, elle se matérialise souvent par un remord ou le patient lui-même. L’amener à poser les bonnes questions pour cerner la Folie, l’amener à la connaitre pour l’éviter ou la maitriser au mieux voilà l’enjeu.

Cela ne se fait qu’au prix de nombreuses séances, de travail sur soi pour le patient ainsi que pour le soignant, sans garantie d’améliorations définitives et de non impact sur la santé des 2 participants.

« A défaut de ne pouvoir vaincre nos peurs, quelles deviennent de vieilles comparses dont on connait les habitudes et dont la présence ne nous effraye plus. »