Anathème et apostasie

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L’anathème et l’apostasie sont deux termes religieux liés à la sortie de la communauté des croyants du culte d’Arbitrio. Le plus souvent, lorsque l’un des deux survient, il y aura des tentatives de la part de l’institution ou de la personne de se réconcilier. Si ce n’est pas le cas, il arrive souvent que les deux actes soient réalisés.

Anathème

L’anathème est une peine religieuse par laquelle les diverses dénominations du culte d’Arbitrio expulsent des croyants de leur communauté. Cette expulsion peut entraîner d’autres conséquences légales ou officieuses.

Causes d’un anathème

Un anathème peut se faire pour de multiples raisons mais toujours dans des situations extrêmes. Un anathème ne se fait jamais à la légère. Le plus souvent, il s’agit de punir un individu menant une vie particulièrement contraire aux enseignements religieux et qui a, de manière répétée, refusé toute tentative de le convaincre de ses erreurs. La peine peut aussi être déclarée pour des raisons politiques face à un individu jugé dérangeant, soit parce qu’il gêne politiquement les intérêts religieux, prône une interprétation divergente de la foi ou est en conflit personnel avec certaines autorités religieuses.

Déclaration

N’importe quel abbus, apothi ou vastuuli peut librement déclarer l’anathème sur des croyants sous leur responsabilité. De même, les institutions centrales du Monastère Adaarion et de l’Ordre Phalangiste ainsi que le Tribunal de Roskilde peuvent déclarer l’anathème sur n’importe qui mais ne le font que dans des cas importants. Ils peuvent aussi invalider ou valider l’anathème d’un religieux local si besoin est mais uniquement si les deux sont en accord.
Déclarer l’anathème est quelque chose de controversé et donne souvent lieu à des débats avec les laïques et même entre religieux. Un anathème pouvant être annulé, sa puissance et le niveau de critique qu’il suscite dépend largement du pouvoir et du charisme du dirigeant local.

Rite d’anathème

Le rite d’anathème consiste en une déclaration publique indiquant l’identité de la personne frappée d’anathème et les raisons de l’anathème, parfois accompagnée d’un sermon ou d’une oppittunti. Au cours de la déclaration, un moine tient un cierge allumé. La déclaration achevée, le moine souffle la flamme du cierge et le brise en le fracassant au sol. Cette tradition symbolique n’est cependant mise en place que pour des anathèmes de personnages importants ou si l’anathème est particulièrement important dans le contexte du moment.

Conséquences possibles

La conséquence la plus classique de l’anathème est l’interdiction d’accès aux monastères et abbayes ainsi que le refus de se voir offrir les rites, notamment de funérailles religieuses. Le fait de subir l’anathème a aussi des conséquences négatives sur le Jugement. Certains vont jusqu’à considérer que l’individu frappé d’anathème est considéré comme bestiféré mais ce n’est pas une opinion majoritaire puisque aller si loin serait juger à la place d’Arbitrio.
L’anathème peut être assorti au cas par cas d’une multitude de conséquences qui dépendent soit de ceux qui ont déclaré l’anathème, soit de lois. Elles dépendent fortement du contexte, des causes de l’anathème et des personnes impliquées. Un individu frappé d’anathème pour avoir critiqué un religieux notoirement corrompu pourrait ainsi bénéficier d’un soutien local et même continuer à vivre normalement tandis qu’un dangereux criminel exclu de la communauté des croyants pourrait être doublement recherché avec des croyants venant en aide aux autorités dans sa traque. L’efficacité d’un anathème dépend donc fortement de l’influence locale des religieux.

Fin de l’anathème

Tout anathème peut être annulé, généralement après des négociations et certains actes public.

Rite de réconciliation

Le rite de réconciliation se déroule au sein de la salle de prière d’un monastère ou d’une abbaye. Une déclaration publique est faite par l’apothi ou l’abbus et la personne frappée d’anathème fait une brève déclaration dans laquelle il exprime ses regrets. Les deux individus se font une accolade, voire s’embrassent selon l’importance symbolique de la réconciliation et rallume ensemble une bougie, faisant écho à la tradition de l’anathème. Dans le cas du phalangisme, la personne frappée d’anathème doit réaliser une ablution sacrée.

Apostasie

L’apostasie est un terme général au sein du culte d’Arbitrio qui désigne le cas où un croyant cesse d’adhérer à sa religion officielle sans pour autant remettre en cause sa foi. Un apostat n’est donc pas nécessairement un athée mais est toujours un dissident.

Raisons d’une apostasie

Les raisons d’une apostasie sont multiples mais sont généralement lié à un profond désaccord théologique ou politique. Ce sont des cas extrêmes et ne sont généralement fait que si l’individu responsable n’a pas d’intérêt pour sa propre sécurité ou si il sait qu’il dispose de larges soutiens.
La “petite apostasie” est un cas de rejet de l’autorité religieuse par des individus qui ont le sentiment d’avoir été traité injustement par l’autorité et qui ont perdu foi dans les institutions religieuses.

Déclaration de l’apostasie

Fondamentalement, il suffit d’affirmer rejeter son appartenance à sa religion pour être considéré comme apostat. Les apostats qui cherchent à faire un acte politique peuvent faire une déclaration publique de leur apostasie mais c'est un cas particulier.
Dans le cas de la “petite apostasie”, la déclaration d’apostasie n’est souvent même pas active et peut se dire dans le cadre de la prière auprès d’Arbitrio.

Conséquences de l’apostasie

L’apostasie peut être une cause d’anathème. En outre, les apostats sont généralement mal vus par leur communauté puisqu’ils se distancient d’eux. Ce n’est que dans les rares cas où l’apostasie est politique et liée à une cause largement soutenue qu’un apostat peut vivre sans subir trop de conséquence. La relation que les croyants ont envers les apostats dépend largement du contexte, de leur religiosité, de leur tolérance et de la personnalité de l’apostat.

Apostasie et conversion

Si un individu fait acte d’apostasie en se convertissant, la jurisprudence du Tribunal de Roskilde considère que ce n’est pas un problème si la conversion est faite vers le monachisme ou le phalangisme. L’apostasie doit alors être considérée comme vertueuse, c’est-à-dire sans politique, blasphème ou acte impie. Si ce n’est pas le cas, l’apostasie peut être jugée par le Tribunal des Croyants mais cela n’arrive que lorsqu’il s’agit d’un individu très important. La plupart du temps, la pression sociale ou la négociation permet de rétablir la situation.

Fin de l’apostasie

L’apostasie s’achève par le renouvellement des rites d’intégration au culte et la levée éventuelle d’un anathème.

Religion non-arbitrés

Dans le cas du Culte des Déesses des Sept Mers, l’équivalent est le statut d’oberorbara. Dans le culte qadjaride, c’est le système des nabkar et du Hlassem.