Bac à sable 5

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Le Nemonöricon Vaahva

En 368, un thrall vaahva nommé Lugwäk se mit en tête un défi artistique titanesque, celui de sculpter l’histoire de tous les mythes, légendes et récits divins dans un seul et même endroit. Vingt trois ans, c’est le temps qu’il faudra à l’artiste pour arriver au bout du travail. L'œuvre s’étend sur une dizaine de mètres, faisant le tour d’une salle circulaire et couvrant même son dôme de pierre. La prouesse située dans le temple de Krelm a été baptisée “Nemonöricon” par son créateur qui décédera deux ans plus tard.

Le Nemonöricon marqua les thralls suivants, mais aussi tous les temples puisqu’il fut ensuite décidé de nommer l’ensemble de l’Histoire vaahva au même nom.

Pendant des siècles, les vaahvas considèrent leur propre histoire comme un récit oscillant entre la réalité et la fiction, ce qui entrave le travail des historiens uuroggians sur la construction d’une chronologie claire de l’Histoire vaahva sur le millénaire précédent. Le Nemonöricon constitue l’ensemble des récits, des mythes, des lohikarmes, des dieux et des créatures emblématiques des vaahvas, rassemblés au fil des siècles par les thralls et entreposés dans tous les temples de Maahvitt.

Les déesses des Sept Mers

Les déesses des Sept Mers sont les filles du Lohikarme Maahvitts, mais elles sont surtout les Mères des vaahvas et leurs divinités centrales et principales. La vie, la mort, le bonheur et le malheur de chaque vaahva reposent sur le bon vouloir des matriarches. De ce fait, il est essentiel pour chaque croyant de leur rendre hommage par des prières, des rites et d'autres actions pour prouver leur servitude et leur piété.

Sur les Sept divinités, aucune d'elle n'a l'ascendance dans les priorités. Chaque vaahva doit prier et honorer les Sept sans faire de préférence constante, au risque d'attirer la jalousie des autres et leurs courroux sur le mortel. Un peu comme le paysan avec le seigneur, les vaahvas considèrent que les Sept sont reines sur leur terre et que les lois divines sont supérieures à toute loi humaine. Aucune personne ne peut donner un ordre au nom des Sept, car si elles avaient cette volonté, elles l'auraient fait sans avoir besoin d'aide. C'est pour cette raison que les thralls ne sont que des interprètes des Sept qui ne cherchent pas un statut de pouvoir comme on peut le voir dans les nations au Sud.

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Zon Lohikarme représentant le soleil

Les Lohikarmes

A la base de tout, les Lohikarmes sont des créatures à la taille titanesque. Leur forme est impossible à réaliser tant leur étendu nous semble infini. En effet, les lohikarmes représentent les mondes existant et c'est sur leur corps que la vie se déroule. Ainsi, les vaahvas pensent tous vivre sur Maahvitt et que les sudistes vivent sur Brannsinne. Des centaines de récits essayent d'imaginer à quoi pourrait ressembler les autres créatures, ainsi que leur peau, mais le tout reste abstrait et sans certitude.

Ainsi, les Lohikarmes sont les créateurs des dieux, qui sont leurs enfants légitimes et dont ils tirent leurs pouvoirs et leur puissance. A cette heure, ces titans sont considérés comme morts ou inactifs, sans grande précision, mais l'immobilisme des créatures laisse à penser qu'ils ne vivent plus. Si le respect est très présent de la part des vaahvas pour les Lohikarmes, ils n'en vouent pas un culte, contrairement à leur foi pour les Sept déesses qui est au centre de toutes les préoccupations religieuses.

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Dieux et dynasties divines étrangères

Si Maahvitt a donné naissance à sept déesses, les vaahvas imaginent que, dans l'immensité du monde qui les entourent, les autres lohikarmes ont pu être les pères ou les mères d'autres dieux. Ainsi, le Nemonoricon vaahva donne la description d'une centaine de divinités liées aux autres lohikarmes, mais aussi à des histoires, des amitiés ou des guerres entre eux, menant à la création de l'univers comme il l'est aujourd'hui.

A l'image des lohikarmes, il est très difficile de donner une représentation claire et précise d'un dieu. L'art les montre toujours d'une façon abstraite ou avec peu de détails certains sur leur physique. Chaque divinité a son caractère, en parallèle avec des comportements que l'on peut retrouver chez les humains. Même si ces êtres ne sont pas vénérés par les vaahvas, ces derniers les voient avec une peur respectable. Ils admirent la puissance des dieux et ne cherchent en aucun cas à les provoquer, par crainte que leur courroux arrive à les atteindre au delà de la protection des Sept déesses.

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